Dimanche soir, peu de Tunisiens ont fêté dans les rues la supposée victoire du Prsident sortat. Kaïs Saïed leur a demandé à ses partisans de patienter jusqu’à l’annonce des résultats partiels par l’ISIE, l’instance électorale.
Le Président tunisen, grand lecteur de Carl Schitt et de son état d’urgence, précisera que, « comme dans tous les pays », les sondages sortis des urnes collent aux résultats finaux. Il a martelé son credo : « Ce qui s’est passé aujourd’hui est l’achèvement de la révolution, nous allons débarrasser le pays des personnes corrompues, des sceptiques (un hadith explique que “le doute est une forme de mécréance du Coran”, que l’enfer “est la destination que tu mérites pour avoir nourri le doute”) et des complots ».