- Mondafrique https://mondafrique.com/limage-du-jour/ Mondafrique, site indépendant d'informations pays du Maghreb et Afrique francophone Sat, 09 Aug 2025 21:03:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://mondafrique.com/wp-content/uploads/2017/11/logo_mondafrique-150x36.jpg - Mondafrique https://mondafrique.com/limage-du-jour/ 32 32 Best of Trump (9), la rencontre surprise avec Zelensky à Rome https://mondafrique.com/limage-du-jour/la-rencontre-surprise-de-trump-et-de-zelensky-a-rome/ https://mondafrique.com/limage-du-jour/la-rencontre-surprise-de-trump-et-de-zelensky-a-rome/#respond Sat, 09 Aug 2025 17:40:10 +0000 https://mondafrique.com/?p=132503 Mondafrique, 27 avril. Volodymyr Zelensky, finalement arrivé samedi à Rome après avoir laissé planer un suspense sur sa présence, a rencontré son homologue Donald Trump à l’occasion des funérailles du pape, samedi 26 avril. Les deux hommes ont eu un bref échange, «seul à seul, et ont eu une discussion très productive», a commenté le porte-parole […]

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Mondafrique, 27 avril. Volodymyr Zelensky, finalement arrivé samedi à Rome après avoir laissé planer un suspense sur sa présence, a rencontré son homologue Donald Trump à l’occasion des funérailles du pape, samedi 26 avril.

Les deux hommes ont eu un bref échange, «seul à seul, et ont eu une discussion très productive», a commenté le porte-parole de la Maison Blanche Steve Cheung. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a écrit plus tard espérer «des résultats» après sa rencontre «symbolique» avec Donald Trump, au cours de laquel il a expliqué avoir une nouvelle fois réclamé «un cessez-le-feu total et inconditionnel». «Une réunion très symbolique qui pourrait devenir historique si nous parvenons à des résultats communs», a-t-il ajouté.

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Best of Trump (8), Au secours d’Elon Musk https://mondafrique.com/limage-du-jour/tesla/ https://mondafrique.com/limage-du-jour/tesla/#respond Fri, 08 Aug 2025 01:59:45 +0000 https://mondafrique.com/?p=129519 Mondafrique, 13 mars Donald Trump a remis sa casquette d’animateur télé en se livrant à une séquence digne d’une émission de télé-achat à la Maison Blanche. Le président américain a mis à exécution sa promesse d’aheter une Tesla ce mardi 11 mars en montrant le modèle qu’il a choisi et en redisant son soutien à […]

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Mondafrique, 13 mars

Donald Trump a remis sa casquette d’animateur télé en se livrant à une séquence digne d’une émission de télé-achat à la Maison Blanche. Le président américain a mis à exécution sa promesse d’aheter une Tesla ce mardi 11 mars en montrant le modèle qu’il a choisi et en redisant son soutien à son allié Elon Musk, patron du constructeur

« Il ne peut pas être puni pour être un patriote », a affirmé le président américain, se tenant aux côtés du multimilliardaire et du fils de ce dernier, devant cinq voitures de la marque dont le très reconnaissable Cybertruck, à l’allure futuriste.

 

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Best of Trump (7), Poutine intermédiaire entre Washington et Téhéran https://mondafrique.com/limage-du-jour/vladimir-poutine-lintermediaire-entre-trump-et-liran/ https://mondafrique.com/limage-du-jour/vladimir-poutine-lintermediaire-entre-trump-et-liran/#respond Tue, 05 Aug 2025 04:23:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=129827 Mondafrique, 7 mars Vladimir Poutine, à la demande de Trump, a accepté de jouer le rôle de médiateur entre Washington et Téhéran le 4 mars 2025. Le président américain a en effet une double stratégie face aux Mollahs: une proposition de négociation, réitérée dans une lettre au Guide Duprème; des menaces rendant Téhéran responsable des […]

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Mondafrique, 7 mars

Vladimir Poutine, à la demande de Trump, a accepté de jouer le rôle de médiateur entre Washington et Téhéran le 4 mars 2025. Le président américain a en effet une double stratégie face aux Mollahs: une proposition de négociation, réitérée dans une lettre au Guide Duprème; des menaces rendant Téhéran responsable des attaques des Houtistes

Si le compromis auquel essaie de travailler Poutine se concrétise, les relations irano-russes, scellées par un traité de partenariat global signé le 17 janvier 2025, pourraient évoluer vers une coopération essentiellement commerciale et diplomatique, au détriment des liens militaires.

Confronté à une possible impasse nucléaire, l’Iran est contraint d’adopter une posture plus prudente pour préserver sa place sur la scène internationale et assurer la survie de son régime. En effet, bien qu’une frappe directe contre le pouvoir central reste improbable – malgré l’élimination d’Ismaïl Haniyeh, dirigeant du Hamas, à Téhéran en juillet 2024 prouvant la faisabilité d’une telle opération – la santé fragile d’Ali Khamenei, au pouvoir depuis 36 ans, alimente les incertitudes quant à la stabilité politique du pays. Sa disparition pourrait déclencher une révolte populaire, potentiellement encouragée par des acteurs extérieurs, menaçant directement le régime des mollahs.

Avec un Hezbollah affaibli, Assad renversé, les milices irakiennes fragilisées par la résurgence de l’État islamique et la pression américaine, et les Houthis sous surveillance des États-Unis, l’Iran pourrait chercher à bâtir un nouvel Axe de la Résistance fondé non plus sur des milices et des groupes paramilitaires, mais sur des alliances économiques et militaires de portée mondiale, avec des puissances comme la Russie et la Chine. Même si Moscou venait à conclure un accord avec Washington sur l’Ukraine et à refuser d’aider l’Iran dans son programme nucléaire, sa présence en Afrique à travers Africa Corps et Wagner offrirait à Téhéran de nouvelles opportunités pour étendre son influence, notamment via la vente de pétrole et d’armes. De son côté, la Chine, déjà pilier du maintien économique iranien grâce à l’achat massif de son pétrole, apparaît aujourd’hui comme le seul véritable rempart de l’Iran face aux pressions américaines.

L’Iran se trouve à un tournant stratégique. Longtemps moteur de l’Axe de la Résistance, il est aujourd’hui contraint de redéfinir son rôle sur la scène internationale, sous peine de voir son influence et son régime s’effondrer.

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Best of Trump (6), l’Europe bousculée par Washington https://mondafrique.com/confidentiels/la-diplomatie-de-donald-trump-et-son-america-first-bousculent-leurope/ https://mondafrique.com/confidentiels/la-diplomatie-de-donald-trump-et-son-america-first-bousculent-leurope/#respond Sun, 03 Aug 2025 04:11:48 +0000 https://mondafrique.com/?p=128270 Mondafrique, 30 mars Les dirigeants européens ont vu leur univers tanguer au premier jour de l’élection de Donald Trump. L’Europe et les États Unis sont-ils restés les alliés qu’ils ont toujours été ou sont-ils devenus des adversaires? Amis ou ennemis? Personne à ce jour ne peut répondre à cette question tant le Président américain tient […]

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Mondafrique, 30 mars

Les dirigeants européens ont vu leur univers tanguer au premier jour de l’élection de Donald Trump. L’Europe et les États Unis sont-ils restés les alliés qu’ils ont toujours été ou sont-ils devenus des adversaires? Amis ou ennemis? Personne à ce jour ne peut répondre à cette question tant le Président américain tient un discours changeant sur ses intentions. Les déclarations provocantes, voire insultantes, de la Maison Blanche laissent entrevoir quelques lignes de force diplomatiques aux antipodes des approches occidentales traditionnelles et montrent une volonté de combattre plus que de rassembler.
Emmanuel Macron s’est fait fort de convaincre Donald Trump de la justesse des positions européennes sur l’Ukraine. Vraiment?
Lors de sa rencontre avec le président américain, le lundi 24 février, et lors de leurs deux conférences de presse communes, Emmanuel Macron a adopté une posture audacieuse mais intenable en jouant une hypothétique complicité avec Donald Trump, tout en tenant,  sur l’Ukraine notamment, des propos aux antipodes de son interlocuteur américain. L’avenir dira à quel point cette mise en scène a fait avancer la paix espérée entre Russes et Ukrainiens alors que les États Unis se sont alliés à la Russie, lundi à l’ONU, lors de votes sans précédent sur le conflit ukrainien, poussant leur idée d’une paix rapide sans condamnation de Moscou, ni défense des frontières de l’Ukraine..

Notons que le Mali qui avait rompu, l’été dernier, ses relations avec l’Ukraine coupable à ses yeux de soutenir les rebelles touaregs s’est rallié dans le vote de lundi à l’ONU aux États Unis et à la Russie, l’alliée des Maliens dans leur combat contre les groupes armés du Nord du pays. 

                                                     La rédaction de Mondafrique

Nous publions ci dessous une chronique d’Yves Mamou, un ancien journaliste du Monde, qui vient de créer un site sur la question du Moyen Orient
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Donald Trump a été élu le 6 novembre 2024, mais il n’a pris ses fonctions que le 20 janvier 2025. Dans cet intervalle de presque trois mois, le Président-elect s’est bien gardé d’empiéter sur les prérogatives de l’administration Biden sortante. Il s’est tu. Mais il a laissé la bride sur le cou à Elon Musk, patron de Tesla, dont chacun savait qu’il allait occuper des fonctions importantes dans l’administration Trump.

Et le patron de Tesla a multiplié les « excentricités ». Lesquelles peuvent être considérées comme les jalons de ce que va être l’action diplomatique du président républicain.

La guérilla diplomatique d’Elon Musk.

Allemagne. Le 20 décembre 2024, au lendemain d’une attaque islamiste particulièrement meurtrière sur un marché de Noël allemand, Musk a appelé sur X le chancelier allemand Olaf Scholz à « démissionner immédiatement ». Il l’a également traité d’« Imbécile incompétent ».

Le même jour, Elon Musk a exprimé son soutien au parti Alternative für Deutschland (AfD) en Allemagne, affirmant que seul ce parti peut sauver l’Allemagne. Et le 9 janvier, Elon Musk a organisé sur X, un entretien d’une heure avec la chef de file de l’AfD, Alice Weidel

Déjà le 29 septembre 2023, Elon Musk avait dénoncé sur X, ces ONG allemandes qui recueillent des migrants à la dérive en Méditerranée pour les déverser en Italie. « Le public allemand est-il conscient de cela » avait demandé le patron de Tesla ?

Angleterre. Le 9 janvier, le Financial Times a accusé Elon Musk de chercher à faire tomber le Premier ministre britannique Keir Starmer avant les prochaines élections générales. Début janvier, Musk avait accusé Keir Starmer, ancien procureur général chargé des poursuites publiques, d’avoir volontairement minoré les centaines de milliers de violences sexuelles infligées à des jeunes filles mineures blanches de la classe ouvrière par des gangs d’origine pakistanaises.

Elon Musk a exigé une nouvelle enquête nationale, a qualifié M. Starmer de « totalement méprisable » et a déclaré qu’il devrait être « en prison ».

Musk a également soutenu Tommy Robinson, un activiste britannique qui cumule les peines de prison en raison des campagnes qu’il mène contre les gangs de violeurs pakistanais. Le 25 janvier Politico a annonçé que Musk avait payé les amendes infligées à Tommy robinson par la justice britannique.

Italie. Les relations entre Elon Musk et Georgia Meloni, premier ministre italien sont en revanche au beau fixe. Meloni, dirigeante du parti Fratelli d’Italia, a été élue Premier ministre en 2022. Son engagement en faveur de la lutte contre l’immigration illégale, lui a valu les faveurs de Donald Trump et d’Elon Musk. Le 16 décembre 2023, Elon Musk s’est déplacé à Rome pour assister au festival Atreju, un événement apparenté à l’”extrême droite” italienne depuis 2014 (il était plutôt associé à la droite auparavant). Organisée par Fratelli d’Italia, le parti politique de la première ministre Giorgia Meloni, la manifestation politique a déjà vu défiler Steve Bannon, Marine Le Pen ou Viktor Orbán. L’édition 2023, qui avait pour slogan « Bentornato Orgoglio Italiano » (le Retour de la Fierté Italienne), a misé sur la présence d’Elon Musk, en plus de la visite de chefs d’État étrangers.

En septembre 2024, Elon Musk a remis à Meloni un prix décerné par l’Atlantic Council de New York. Meloni espère apparemment que sa relation avec Musk donnera à l’Italie un rôle privilégié dans les relations des États-Unis avec l’Europe. SpaceX, la société de M. Musk, est également en pourparlers avec le gouvernement de Mme Meloni pour fournir des communications militaires sécurisées via son réseau de satellites Starlink.

Le 20 janvier 2025, J.D Vance a pris le relais d’Elon Musk.

Lors de la Conférence sur la sécurité qui a eu lieu du 14 au 16 février, à Munich, J.D. Vance, vice-président américain, a poursuivi – officiellement cette fois – le travail de déstabilisation d’Elon Musk. Il a déclaré aux dirigeants européens que leurs démocraties étaient imparfaites et que la plus grande menace à laquelle l’Europe était confrontée n’était pas extérieure : elle était intérieure. Autrement dit, JD Vance a accusé les dirigeants européens de représenter eux-mêmes un danger pour leurs compatriotes.

Pour l’administration Trump, la Russie ou la Chine menacent moins l’Europe que l’immigration de masse, la censure des opposants, le refus d’écouter les électeurs sur la question de l’immigration et le barrage politique que les partis de gauche et du centre imposent aux partis populistes nationalistes. «Je peux vous le dire clairement : il ne peut y avoir de sécurité si vous avez peur des voix, des opinions et de la conscience qui guident votre propre peuple », a déclaré J.D Vance à Munich.

Le 11 février, JD Vance a quitté Munich pour Paris où avait lieu un sommet sur l’intelligence artificielle. Là, il a réitéré l’idée qu’en Europe, la menace intérieure était plus forte que la menace extérieure. « Une régulation excessive pourrait tuer un secteur en développement juste au moment où il prend son envol et j’aimerais qu’un air de dérégulation souffle sur les conversations lors de cette conférence. » Le vice-président américain a ajouté, « nous pensons très clairement que l’IA doit rester exempte de biais idéologique. L’IA américaine ne servira pas d’outil de censure. »

Et concernant les élections parlementaires allemandes du 23 février, Vance a appelé les politiciens allemands à abandonner le « pare-feu » mis en place contre les partis populistes. Le pare-feu fait référence à un accord entre les principaux partis pour ne pas gouverner ni collaborer avec l’Alternative pour l’Allemagne, ou AfD, un parti anti-immigration qui a recueilli 153 sièges et 20,8% des voix aux élections du Bundestag.

L’humiliation des élites européennes par la nouvelle administration américaine, s’est poursuivie à Munich, avec l’envoyé spécial de Trump pour l’Ukraine. Le lieutenant général à la retraite Keith Kellogg, a fait savoir sans détour que l’Europe (progressiste) ne serait pas autorisée à participer aux négociations sur l’avenir de l’Ukraine, même si Washington s’attend à ce que les forces européennes supervisent un éventuel cessez-le-feu et souhaite que l’Europe finance la reconstruction de l’Ukraine.

QUELLES CONCLUSIONS TIRER DE CETTE SERIE D’EVENEMENTS ?

Il n’y a pas de diplomatie américaine. Donald Trump mène un combat unique contre le progressisme, les partisans de l’immigration, et le wokisme… à l’intérieur et à l’extérieur des Etats Unis.

· Les alliés non conformes sont déstabilisés, voire brutalisés. Le premier ministre britannique Keir Starmer qui persécute à coups de procès et d’amendes les Britanniques qui protestent contre l’immigration musulmane a aujourd’hui compris qu’il ne sera pas considérés comme un allié. Elon Musk le lui a fait savoir.

Cette brutalité s’exerce à l’extérieur de l’Europe aussi. C’est sous la menace que Panama a rompu tous ses projets d’insertion dans la Silk and Belt Initiative chinoise. Pas question que le canal de Panama, un axe vital pour la sécurité des Etats Unis bascule dans la sphère d’influence chinoise. Le Canada et le Mexique se voient menacés de droits de douane déstabilisateurs s’ils ne font pas un effort pour endiguer le flux de drogue et d’immigration clandestine.

· Si la sécurité des Etats Unis l’exige, il est possible de sacrifier un allié. La sécurité des Etats Unis passe par le découplage de la Russie et de la Chine. Tel semble être le but recherché par l’accord de paix qui va être imposé à l’Ukraine. Il n’est pas dit que Donald Trump réussisse. Mais en attendant, pas question donc de continuer à financer la guerre en Ukraine. Donald Trump va négocier la paix directement avec Poutine …. Et tant pis pour elle si l’Ukraine y laisse des plumes.

· Aider autant que possible les forces de type MAGA en Europe. Trump et Musk ont noté qu’il existe en Europe des forces de type MAGA (AfD en Allemagne, RN et Reconquête en France..). Il les aidera donc à accéder au pouvoir. Les forces type MAGA déjà au pouvoir (Meloni en Italie, Orban en Hongrie) sont confortées.

· Trump veut une diplomatie axée sur l’identité des nations. Les élites progressistes ont affaibli l’Amérique en marginalisant les classes moyennes. Obama/Biden ne considéraient que deux paramètres, l’humanité toute entière et l’individu. Pour Donald Trump, l’Amérique ne redeviendra puissante qu’en s’appuyant sur les classes moyennes qui ont fait la force de la nation américaine. « Écoutez ce que votre peuple vous dit », a lancé J.D Vance aux dirigeants européens à Munich.

L’Amérique MAGA marque le retour des classes moyennes américaines – blanches, noires, latinos… mais fières d’être américaines – sur le devant de la scène politique. Et cette Amérique là veut s’allier à des nations qui ont une identité forte, et savent la défendre les armes à la main s’il le faut. Ce n’est sans doute pas un hasard si Benjamin Netanyahou, en pleine guerre contre l’islamisme du Hamas et du Hezbollah, a été le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche.

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Best of Trump (5), l’amnistie les 1500 assaillants du Capitole https://mondafrique.com/limage-du-jour/donald-trump-sinstalle-a-la-maison-blanche/ https://mondafrique.com/limage-du-jour/donald-trump-sinstalle-a-la-maison-blanche/#respond Sat, 02 Aug 2025 02:54:56 +0000 https://mondafrique.com/?p=125420 Mondafrique, 21 janvier 2025 L’une des premières mesures de Donald Trump, lundi, a été de commuer les peines de plus de 1 500 de ses partisans qui avaient pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021. En face de la prison fédérale de Washington, où certains étaient incarcérés, la nouvelle est accueillie avec un mélange […]

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Mondafrique, 21 janvier 2025

L’une des premières mesures de Donald Trump, lundi, a été de commuer les peines de plus de 1 500 de ses partisans qui avaient pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021. En face de la prison fédérale de Washington, où certains étaient incarcérés, la nouvelle est accueillie avec un mélange de joie et d’esprit de revanche.

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Best of Trump (4), une Riviera pour masquer le nettoyage ethnique https://mondafrique.com/confidentiels/trump-et-gaza-un-nettoyage-ethnique-masque-par-des-gratte-ciels/ https://mondafrique.com/confidentiels/trump-et-gaza-un-nettoyage-ethnique-masque-par-des-gratte-ciels/#respond Fri, 01 Aug 2025 05:22:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=131293 Mondafrique, 26 février 2025 Donald Trump a publié sur les réseaux sociaux une vidéo de propagande générée par l’intelligence artificielle, illustrant ce qui ressemblerait à la bande de Gaza sous administration américaine. La scène met en avant des enfants palestiniens émergeant d’une caverne pour découvrir une version transformée de Gaza, une station balnéaire luxueuse imaginée […]

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Mondafrique, 26 février 2025

Donald Trump a publié sur les réseaux sociaux une vidéo de propagande générée par l’intelligence artificielle, illustrant ce qui ressemblerait à la bande de Gaza sous administration américaine. La scène met en avant des enfants palestiniens émergeant d’une caverne pour découvrir une version transformée de Gaza, une station balnéaire luxueuse imaginée par le président des États-Unis. Des gratte-ciels imposants, dont une « Trump Gaza Tower », remplacent les habitations en ruines, tandis que Donald Trump et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, savourent des cocktails au bord d’une piscine. Pendant ce temps, Elon Musk parade sur la plage, distribuant des billets de banque à des enfants.

Si cette mise en scène pourrait être perçue comme une provocation de mauvais goût – après plus de 500 jours de conflit à Gaza, les chiffres du ministère palestinien de la Santé font état de plus de 50 000 morts et 112 000 blessés – elle s’inscrit dans un projet politique plus large. En effet, le 4 février 2025, Donald Trump, aux côtés de Benyamin Netanyahou, a annoncé son intention de prendre le contrôle de la bande de Gaza – il a même proposé de l’acheter – afin d’en faire la « Riviera du Moyen-Orient ».

Ce plan, soutenu par Israël, implique le déplacement forcé de près de deux millions de Palestiniens vers des pays arabes voisins, une mesure qualifiée de nettoyage ethnique par plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’homme. Bien que ce projet puisse sembler irréaliste en raison de sa totale violation du droit international, il s’inscrit dans une série de décisions controversées prises depuis la réélection de Donald Trump, qui a réaffirmé son soutien inconditionnel à Benyamin Netanyahou le 15 mars 2025 en l’autorisant à rompre l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, et à entreprendre de nouvelles frappes sur Gaza. Cette reprise des hostilités a entraîné la mort de plus de 800 personnes en une semaine, précipitant une détérioration dramatique de la crise humanitaire et politique dans la région.

Reconstruire sans le Hamas ? Le pari à 53 milliards des nations arabes pour Gaza

À la suite de cette annonce, l’Égypte a organisé, début mars, un sommet de la Ligue arabe afin d’élaborer une alternative au projet proposé par le président américain. À l’issue de cette réunion, les pays arabes ont présenté un plan quinquennal de reconstruction de la bande de Gaza, dont le coût est estimé à 53 milliards de dollars. Ce projet se décline en trois phases : une première phase de transition, au cours de laquelle un groupe de « technocrates palestiniens indépendants » supervisera l’acheminement de l’aide humanitaire tout en procédant au déblaiement des ruines et à l’installation de logements temporaires. Par la suite, l’Autorité palestinienne (AP) – au pouvoir depuis les accords d’Oslo, mais éclipsé par le Hamas – reprendra le contrôle de Gaza, amorçant la construction de 200 000 logements ainsi que la réhabilitation des infrastructures publiques. Enfin, à l’issue de deux ans et demi, une phase de développement à plus grande échelle sera engagée, incluant l’aménagement de ports, d’un aéroport et de zones industrielles.

Ce plan, soutenu notamment par la Jordanie, l’Irak, Bahreïn, le Koweït, la Syrie et la Tunisie, ne fait cependant que peu mention du Hamas. Il repose sur l’hypothèse qu’à l’issue du conflit, le mouvement ne constituera plus une force politique ou militaire significative en Palestine. Or, bien que sévèrement affaibli par la guerre avec Israël – ayant subi la destruction d’une grande partie de son arsenal militaire et de ses infrastructures souterraines, ainsi que la perte de nombreux combattants – le Hamas demeure une entité active. L’élimination d’Ismaïl Haniyeh à Téhéran en juillet 2024, suivie de celle de Yahya Sinwar à Gaza en octobre de la même année, n’a pas entraîné la disparition du mouvement.

Son idéologie continue de perdurer, et le conflit en cours a, dans une certaine mesure, contribué à son enracinement. Ainsi, bien que le Hamas ne soit peut-être plus en mesure d’administrer la Palestine comme avant 2023, il est peu probable – à l’instar du Hezbollah au Liban – qu’il accepte une démilitarisation complète, ou qu’il cède le contrôle de Gaza à l’Autorité palestinienne. Le Hamas pourrait, à défaut, adopter un mode d’opération clandestin et s’infiltrer dans le corps policier que l’Égypte propose d’établir, composé de Palestiniens formés par les forces de sécurité égyptiennes et jordaniennes.

Projet Riviera : quand l’intérêt économique surpasse les considérations humanitaires

Par ailleurs, la possibilité d’un retrait israélien de la bande de Gaza demeure incertaine. L’armée israélienne (Tsahal) refuse déjà de se retirer du sud du Liban, en dépit des termes de l’accord de cessez-le-feu, ce qui laisse penser qu’Israël ne partira de Gaza que si l’élimination du Hamas peut être garantie – une condition difficilement réalisable. De plus, les États du Golfe, en particulier l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, pressentis pour financer une part importante du projet de reconstruction, pourraient refuser de s’engager dans le projet sans l’assurance que le Hamas ne représente plus une menace. Ces deux pays, farouchement opposés à l’idéologie frériste – mouvance idéologique dont le Hamas est issu –, conditionneront probablement leur soutien à l’éradication totale de l’influence du mouvement sur le territoire. Le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza apparaît d’autant plus improbable en raison des procédures judiciaires engagées contre le Premier ministre israélien. Benyamin Netanyahu, accusé de crimes de guerre par la Cour pénale internationale et cité dans une enquête du Shin Bet pour falsification de documents datant du 7 octobre 2023, est conscient de la précarité de sa position. La poursuite du conflit lui permet de différer une chute qu’il considère inévitable s’il venait à perdre son poste. Ainsi, des considérations personnelles l’incitent à prolonger les hostilités. Dans cette optique, il adopte une posture de plus en plus offensive à l’égard du Hamas, illustrée notamment par le rappel d’Itamar Ben Gvir, ancien ministre de la Sécurité nationale, à son poste le 18 mars 2025. Figure majeure de l’extrême droite israélienne et ardent défenseur de l’expansion des colonies en Cisjordanie, le retour de Ben Gvir au sein du gouvernement israélien renforce l’hypothèse selon laquelle Israël n’envisage pas un retrait imminent de Gaza.

Face à cette impasse – la solution à deux États étant devenue obsolète et le plan égyptien offrant peu de perspectives viables – il convient de s’interroger sur la faisabilité du projet « Riviera » de Donald Trump, malgré son caractère profondément inhumain et illégal. L’attrait économique que représente la reconstruction de Gaza, en particulier sous une administration américaine et dans le cadre d’un projet de transformation en destination touristique, pourrait séduire plusieurs États. Il est envisageable que des puissances régionales telles que la Turquie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis choisissent d’ignorer les violations des droits de l’homme à l’encontre de la population palestinienne afin de prendre part à ce projet de reconstruction. L’opportunité financière, conjuguée à la volonté de conserver une position diplomatique acquise en tant que médiateurs durant la guerre Israël-Hamas, pourrait les inciter à soutenir le plan de l’ancien président américain.

Il ne fait également aucun doute que Donald Trump usera de moyens de pression, notamment diplomatiques, pour contraindre les États réticents à coopérer. L’Égypte et la Jordanie, pressenties pour « accueillir » les quelque deux millions de Palestiniens vivant actuellement à Gaza, pourraient être soumises à une réduction des aides financières américaines – une menace que le président américain a déjà formulée. Par ailleurs, des contacts auraient été établis avec le Soudan, la Somalie et la province du Somaliland afin d’envisager un accueil des réfugiés palestiniens. À cette fin, il est probable que Trump promette une assistance militaire au Soudan, en proie à une guerre civile, ainsi qu’à la Somalie, qui lutte contre l’insurrection djihadiste pour obtenir leur accord. De même, il pourrait œuvrer à l’établissement d’un état indépendant du Somaliland pour y envoyer une partie de la population palestinienne.

D’un point de vue juridique, le plan de Donald Trump pour Gaza constituerait une forme de nettoyage ethnique au regard du droit international et pourrait faire l’objet d’accusations de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre devant la Cour pénale internationale (CPI). Toutefois, compte tenu des politiques adoptées par l’ancien président américain en matière de migration – notamment la séparation forcée des familles, les expulsions de masse incluant des rafles dans les établissements scolaires, et l’incarcération de migrants illégaux à Guantánamo Bay, toutes considérées comme des violations manifestes des droits de l’homme –, il est peu probable que Trump se soucie de poursuites supplémentaires sur la scène internationale. Sa seule contrariété serait de voir son rêve d’obtenir le Prix Nobel de la paix – obtenu par Obama – à jamais s’envoler.

Des ambitions stratégiques dissimulées derrière le rêve touristique

Un doute majeur subsiste quant à la logique du projet « Riviera » de Donald Trump : quel intérêt aurait-il à annexer ou à acheter – comme il l’a lui-même suggéré – la bande de Gaza ? Fervent défenseur de la doctrine « America First », centré sur les intérêts économiques des États-Unis et initialement opposé à toute implication prolongée au Moyen-Orient, Trump ayant promis de mettre fin aux conflits entre Israël et le Liban et entre Israël et le Hamas, il adopte désormais une posture radicalement opposée, soutenant la reprise des combats par Netanyahou, tout en élaborant un projet de prise de contrôle sur Gaza.

D’un point de vue stratégique, disposer d’une présence terrestre à Gaza offrirait à Trump un levier diplomatique face à l’Iran et aux pays du Golfe, tout en permettant l’établissement d’une base militaire dans un territoire placé sous administration américaine, échappant ainsi à l’autorité d’un régime musulman. Sur le plan économique, la reconstruction de Gaza constitue une opportunité lucrative qui s’inscrit dans sa vision « America First » : il ambitionne de transformer la Palestine en un nouvel « Eldorado » touristique pour les Américains, à l’image de ce que fut Cuba dans les années 1950 – mais cette fois, sur les ruines d’un territoire ravagé par la guerre, et au prix de dizaines de milliers de vies palestiniennes.

Ainsi, au-delà de son caractère inhumain et de sa violation manifeste des droits de l’homme, le projet « Riviera » pourrait se concrétiser si la communauté internationale ne réagit pas. Une absence de mobilisation, notamment de la part des États européens et des instances internationales, reviendrait à entériner un processus assimilable à un nettoyage ethnique, l’un des plus documentés du XXIe siècle, et à en devenir tacitement complice.

 

 

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Best of Trump (3), les décrets anti-immigration https://mondafrique.com/limage-du-jour/a-peine-investi-trump-enchaine-les-decrets-anti-immigration/ https://mondafrique.com/limage-du-jour/a-peine-investi-trump-enchaine-les-decrets-anti-immigration/#respond Thu, 31 Jul 2025 03:03:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=125528 Mondafrique, 22 janvier. Le président élu, qui avait promis des décisions fortes dès les premières heures de son mandat, a tenu parole. Des mesures qui visent principalement à inverser les politiques de l’administration précédente et à imprimer sa marque avec ces fameux « executive orders ». Parmi les 200 décrets signés par le milliardaire, du jamais-vu à […]

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Mondafrique, 22 janvier. Le président élu, qui avait promis des décisions fortes dès les premières heures de son mandat, a tenu parole. Des mesures qui visent principalement à inverser les politiques de l’administration précédente et à imprimer sa marque avec ces fameux « executive orders ».

Parmi les 200 décrets signés par le milliardaire, du jamais-vu à ce stade, l’offensive anti-immigration promise durant la campagne présidentielle constitue un volet majeur. Donald Trump a notamment décrété l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique et s’est attaqué au droit d’asile et au droit du sol, ce dernier étant pourtant protégé par le 14e amendement de la Constitution. 

Les premiers recours en justice contre le décret ont été déposés moins de deux heures après sa signature. Plusieurs associations de défense des droits des migrants, dont la célèbre American Civil Liberties Union (ACLU), ont contesté le texte devant un tribunal du New Hampshire dès la fin de l’investiture de Donald Trump.

Le Mexique, qui se prépare à un retour massif de ses ressortissants partis aux États-Unis, a pour sa part annoncé des dispositions afin d’organiser les rapatriements. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a néanmoins félicité Donald Trump pour son retour à la Maison Blanche, tout en l’appelant à fonder une relation basée sur le « dialogue » et le « respect ».

 

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Best of Trump (2), l’obsession de l’immigration https://mondafrique.com/limage-du-jour/lobsession-de-limmigration-de-donald-trump/ Wed, 30 Jul 2025 01:21:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=118032 Lors de son investiture, Donald Trump a annoncé son intention de prendre plusieurs décrets qu’il a signés tandis qu’il haranguait ses partisans. « Le déclin de l’Amérique est terminé ». Ces premières mesures touchaient notamment un arrêt radical de l’immigration et un ralentissement drastique des fonds humanitaires    Donald Trump a assuré qu’il allait faire expulser « des […]

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Lors de son investiture, Donald Trump a annoncé son intention de prendre plusieurs décrets qu’il a signés tandis qu’il haranguait ses partisans. « Le déclin de l’Amérique est terminé ». Ces premières mesures touchaient notamment un arrêt radical de l’immigration et un ralentissement drastique des fonds humanitaires   

Donald Trump a assuré qu’il allait faire expulser « des millions et des millions » d’immigrés clandestins, axe majeur de sa campagne électorale. « En premier lieu, a-t-il annoncé, je décréterai l’état d’urgence à notre frontière méridionale » avec le Mexique, a-t-il dit. « Toutes les entrées illégales seront immédiatement bloquées et nous allons commencer le processus de renvoi de millions et de millions de criminels étrangers d’où ils viennent », a ajouté le président républicain.

Donald Trump, a promis de « reprendre » le contrôle du canal de Panama, soulignant que « l’objectif de notre accord et l’esprit de notre traité ont été totalement violés ».

« Nous avons été très maltraités par ce cadeau insensé qui n’aurait jamais dû être fait. La promesse que nous avait faite le Panama n’a pas été tenue », a déclaré le président Trump.

 

 

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Best of Trump (1), un représentant de commerce aux commandes ! https://mondafrique.com/limage-du-jour/renaud-girard-donald-trump-nest-pas-un-coq-sans-tete/ https://mondafrique.com/limage-du-jour/renaud-girard-donald-trump-nest-pas-un-coq-sans-tete/#respond Tue, 29 Jul 2025 04:47:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=133563 Cet été, Mondafrique reprend dans le best of qui débute ce 29 juillet les principaux dessins de notre dessinateur préféré, Placide, qui a pris un malin plaisir à croquer Donald Trump. L’hôte de la Maison Blanche ne fait pas nécessairement le bonheur des peuples mais cette personnalité hors sol réjouit tous les caricaturistes par ses […]

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Cet été, Mondafrique reprend dans le best of qui débute ce 29 juillet les principaux dessins de notre dessinateur préféré, Placide, qui a pris un malin plaisir à croquer Donald Trump. L’hôte de la Maison Blanche ne fait pas nécessairement le bonheur des peuples mais cette personnalité hors sol réjouit tous les caricaturistes par ses outrances, ses insultes et ses foucades.  

Pour autant, le Président Trump reste un dirigeant pragmatique, avec une méthode qui lui est propre et qui tranche avec celle de la plupart des politiques du monde occidental, ce qui lui a valu cet extraordinaire come back à la tète des États-Unis.  Quel que soit le bras de fer, diplomatique ou commercial, celui qui reste d’abord un homme d’affaires a l’habitude de demander gros, pour ensuite négocier, quitte à prétendre tout et son contraire. La parole chez lui n’est pas prescriptive et la culpabilité lui est étrangère.

Seul compte le rapport de forces qui se mesure d’abord en termes d’espèces sonnantes et trébuchantes pour l’Amérique et, s’il reste du grain à moudre, pour ses propres affaires.

                                                        La rédaction de Mondafrique 

 

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Une chronique de Renaud Girard

Que n’a-t-on pas entendu sur Donald Trump depuis qu’il est redevenu président des États-Unis, le 20 janvier 2025 ? S’il fallait résumer les commentaires des bien-pensants, Trump est tout à la fois un fasciste, un fou et un incompétent.

Bien que confortablement élu, il représente un danger pour la démocratie ! Il a l’intention d’imposer ses décisions et ses nominations à l’État profond, quelle arrogance ! Il veut en finir rapidement avec la guerre russo-ukrainienne, quelle folie ! Il cherche à réindustrialiser les États-Unis par une politique de droits de douane, quelle incompétence ! Bref, Trump est une catastrophe planétaire. Il va provoquer l’éclatement de l’Occident et la plus grave crise économique sans précédent depuis 1929.

Depuis quelques jours, les commentateurs se sont calmés. Ils ne crient plus au loup. L’accord commercial provisoire signé à Genève entre la Chine et les États-Unis le 11 mai 2025 a rassuré les marchés. Ils sont plus hauts aujourd’hui qu’ils ne l’étaient la veille de l’annonce par Donald Trump de son projet d’augmentation des droits de douane. L’important est que Chinois et Américains ont décidé de poursuivre leurs négociations, afin de trouver un chemin pour équilibrer les échanges entre les deux premières puissances économiques de la planète.

Strict sur la non-prolifération

En politique étrangère, Trump avait promis, dans sa déclaration inaugurale, de ne pas commencer de guerre et de terminer celles qui étaient en cours. On ne sait pas encore si sa stratégie d’arrêter très rapidement la boucherie entre Russes et Ukrainiens sera couronnée de succès, mais force est de constater que, depuis que Trump est arrivé aux affaires, le mot d’ordre « paix » a remplacé le mot d’ordre « victoire » dans la bouche à la fois des Ukrainiens, des Européens et des Russes.

Beaucoup de bonnes âmes ont traité Trump de pion de la Russie, et certaines ont même insinué que Trump était « tenu » par le Kremlin, sur quelque obscure affaire. La réalité est que, lorsqu’il a annoncé sa volonté d’augmenter le budget militaire des États-Unis, le président Trump a invoqué non seulement la menace de la Chine dans le Pacifique, mais aussi celle de la Russie à l’est de l’Europe.

Par ailleurs, Trump a réussi à arrêter le conflit, qui ne cessait de s’intensifier, entre l’Inde et le Pakistan, après la fusillade terroriste (26 morts) dans la ville touristique de Pahalgam, au Cachemire indien, le 22 avril 2025.

Enfin, Trump a lancé des négociations de normalisation avec l’Iran, qui semblent en bonne voie. Le président américain a, pour le moment, refusé de se laisser entraîner, par son ami Netanyahou, dans une opération de bombardement aérien des sites nucléaires iraniens. À raison, Trump est strict sur la non-prolifération, mais il veut aussi donner une chance à l’Iran de redevenir la grande puissance commerciale qu’elle était du temps du chah.

La démocratie américaine fonctionne malgré tout

Il est évidemment trop tôt pour faire le bilan de la politique étrangère de Donald Trump. Force est néanmoins de constater qu’elle ne se laisse pas séduire par les sirènes néoconservatrices bellicistes, telles celles qui ont conduit aux catastrophiques interventions militaires « humanitaires » occidentales en Irak (en 2003 sous George W. Bush) ou en Libye (en 2011 sous Barack Obama).

En matière financière, il faudra attendre au moins un an avant de juger l’impact de Trump sur la première économie du monde. Il a cependant raison de dire que les déficits américains actuels ne sont pas tenables sur le long terme.

En termes de vie politique, la démocratie américaine continue à fonctionner normalement. Le New York Times et CNN continuent quotidiennement à accabler Trump de tous les maux. Dans ce grand pays fédéral, la Californie, démocrate, dont le PIB est supérieur à celui du Japon, continue à mener sa vie comme elle l’entend. La popularité de Trump descend (tout en demeurant le double de celles de Macron ou de Bayrou). Un couperet l’attend dans moins de dix-huit mois : les élections législatives de mi-mandat, où il pourrait fort bien perdre sa majorité à la Chambre des représentants, laquelle tient les cordons de la bourse. C’est le jeu de la démocratie et Trump s’y pliera comme les autres.Pour paraphraser Racine, Trump ne mérite pas, dans la sphère politique, ni cet excès d’honneur ni cette indignité. Il n’a peut-être pas la sagesse d’Eisenhower, mais il n’est pas non plus un coq sans tête.

On peut certes être sceptique face aux modus operandi de Trump. Ce n’est pas un homme politique classique. C’est le contraire de Talleyrand. Il n’est ni dissimulé ni calculateur. Il aime dire ce qui lui passe par la tête – ce qui lui vaut une réputation de sincérité dans l’électorat républicain américain, comme auprès de beaucoup de gens dans le monde.

Détestable est la manière dont il a reçu Zelensky le 28 février 2025 dans le Bureau ovale. Baroque est sa présentation d’un tableau avec des droits de douane nouveaux pour chaque pays du monde et sa manière de les négocier ensuite. Lassante est sa manière d’accabler de tous les maux ses prédécesseurs démocrates.

Mais il est clair que Trump a le mérite de proclamer haut et fort des vérités incontestables. Oui, il faut mettre un terme au massacre en Ukraine. Oui, la désindustrialisation des États-Unis est une réalité préoccupante. Oui, il est anormal que la Chine refuse de faire flotter sa monnaie. Oui, le Parti démocrate a été gangrené par le wokisme. Oui, il a raison de rappeler qu’il n’y a que deux sexes dans l’humanité.

Pour paraphraser Racine, Trump ne mérite pas, dans la sphère politique, ni cet excès d’honneur ni cette indignité. Il n’a peut-être pas la sagesse d’Eisenhower, mais il n’est pas non plus un coq sans tête.

Un gouvernant pragmatique

Qu’on le veuille ou non, il y a quand même une méthode Trump. Elle consiste, dans une discussion, diplomatique ou commerciale, à demander très gros, pour ensuite négocier. C’est ce qu’il vient de faire avec la Chine, dans le but de construire enfin une relation commerciale équilibrée.

Trump est un gouvernant pragmatique. Les circonstances qui évoluent ou les conseils qu’il reçoit peuvent le conduire à changer d’avis. Quel mal à cela ? Ceux qui le critiquent sont aussi ceux qui disent qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis. L’important est qu’il n’ait pas pour le moment provoqué de désastre, ni économique ni géopolitique.

Nous, en Europe, nous avons des dirigeants qui sont à la fois instruits, réfléchis et mesurés. Mais, c’est bizarre, depuis vingt ans, nous ne faisons que prendre du retard sur l’Amérique. Sachons balayer devant notre porte et accepter que d’autres dirigeants puissent gouverner différemment que nous. Et, surtout, souvenons-nous qu’une politique ne se juge que dans la durée. Sur ses résultats, et non sur ses intentions.

 

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Les juges suisses ne condamnent l’appel à la disparition d’Israël  https://mondafrique.com/limage-du-jour/les-juges-suisses-ne-condamnent-lappel-a-la-disparition-disrael/ Sun, 06 Jul 2025 14:30:33 +0000 https://mondafrique.com/?p=136598 Décision locale de justice, mais avec des répercussions internationales, les magistrats genevois considèrent que le slogan « De la rivière à la mer » concernant la Palestine, ne peut être interprété comme un appel à la disparition de l’État Israël.   Par Ian Hamel, à Genève La chambre administrative de la Cour de Justice de Genève  […]

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Décision locale de justice, mais avec des répercussions internationales, les magistrats genevois considèrent que le slogan « De la rivière à la mer » concernant la Palestine, ne peut être interprété comme un appel à la disparition de l’État Israël.  

Par Ian Hamel, à Genève

La chambre administrative de la Cour de Justice de Genève  (CADCJ) vient de se montrer audacieuse en donnant raison à la Conférence universitaire des associations d’étudiants (CUAE), le syndicat des étudiants de l’université de Genève, et en désavouant l’université de la Cité de Calvin. Celle-ci avait interdit la distribution de l’agenda-guide 2024-2025 de l’association des étudiants en raison du slogan « From the river to the sea » (De la rivière à la mer), suivant  « Palestine libre ! ». Et qui rappelait le triple détournement d’avions de Zarka en 1970, perpétré par le Front populaire de libération de la Palestine. Pour l’université de Genève, la charte d’éthique de l’établissement avait été violée, tout comme les limites à la liberté d’expression.  

Ce n’est pas le sentiment de la Chambre administrative de la Cour de justice de Genève. Elle estime que le slogan « From river [le Jourdain] to the sea [la Méditerranée] » n’est pas discriminatoire et précise que l’agenda du syndicat des étudiants genevois « ne porte pas atteinte à la personnalité des membres de la communauté universitaire ». La justice genevoise considère que le slogan « From the river to the sea » est politique et vise « à critiquer les actions du gouvernement israélien et n’a pas comme vocation à nuire ou à traiter différemment des personnes en raison de leur appartenance ethnique ou religieuse ». 

Soutien de La Tribune de Genève    

Par ailleurs, la justice suisse estime que l’antisionisme, « soit la légitime opposition à une idéologie politique et [n’a] pas à un trait inhérent à un individu ». En clair, ce slogan n’est ni un appel à la haine, ni à l’éradication de l’État d’Israël. La Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD) a réagi, évoquant une « propagande sinistre et dangereuse », considérant que cette décision de justice est « aberrante et déplorable ». On peut logiquement s’attendre à ce que l’université de Genève face appel.

La Tribune de Genève a titré le 3 juillet  « De la rivière à la mer : le slogan pro palestinien gagne son procès », sans apporter de nuances à cette décision de justice qui risque de donner de multiples interprétations dans le monde entier. Le principal quotidien du canton a toujours gardé un œil bienveillant vis-à-vis des musulmans, ouvrant largement ses colonne à Hani Ramadan, le directeur du Centre islamique de Genève, et apportant son soutien, parfois sans nuances, à Tariq Ramadan, malgré ses poursuites pour viols, y compris en Suisse.  

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