Martinez Zogo était le directeur de la station de radio Amplitude FM et dénonçait régulièrement la corruption dans le cadre de son travail. Dans les jours précédant son meurtre, il avait parlé à l’antenne des menaces auxquelles il était confronté. Les autorités camerounaises devraient mener une enquête efficace et transparente sur le meurtre de Martinez Zogo, un éminent journaliste d’investigation, a déclaré Human Rights Watch.
Le corps de Zogo a été retrouvé le 22 janvier 2023 à Soa, une banlieue de Yaoundé, la capitale camerounaise. Selon les informations de plusieurs médias, le corps de Zogo présentait des signes indiquant qu’il aurait subi de graves tortures, dont « un pied cassé, des doigts coupés ». Un article affirme qu’« il a reçu des décharges électriques, on lui a fait manger ses excréments, la langue n’avait pas sa position normale ». Human Rights Watch n’a pas été en mesure d’obtenir un rapport d’autopsie. Le gouvernement a publié une déclaration le 22 janvier, affirmant que Zogo avait « subi d’importants sévices corporels ».
« Martinez Zogo était un journaliste qui prenait de grands risques pour faire éclater la vérité sur la corruption », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Son meurtre odieux envoie un message effrayant à tous les autres journalistes du Cameroun. Les autorités camerounaises devraient mener une enquête rapide et impartiale afin que les assassins de Zogo puissent être traduits en justice ».
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Un acte aussi odieux que les nombreux autres en Afrique mais surtout digne des africains, Reposez en paix Mr »X » car votre nom même sera effacer par vos assassins.