Le président élu, qui avait promis des décisions fortes dès les premières heures de son mandat, a tenu parole. Des mesures qui visent principalement à inverser les politiques de l’administration précédente et à imprimer sa marque avec ces fameux « executive orders ».
Parmi les 200 décrets signés par le milliardaire, du jamais-vu à ce stade, l’offensive anti-immigration promise durant la campagne présidentielle constitue un volet majeur. Donald Trump a notamment décrété l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique et s’est attaqué au droit d’asile et au droit du sol, ce dernier étant pourtant protégé par le 14e amendement de la Constitution.
Les premiers recours en justice contre le décret ont été déposés moins de deux heures après sa signature. Plusieurs associations de défense des droits des migrants, dont la célèbre American Civil Liberties Union (ACLU), ont contesté le texte devant un tribunal du New Hampshire dès la fin de l’investiture de Donald Trump.
Le Mexique, qui se prépare à un retour massif de ses ressortissants partis aux États-Unis, a pour sa part annoncé des dispositions afin d’organiser les rapatriements. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a néanmoins félicité Donald Trump pour son retour à la Maison Blanche, tout en l’appelant à fonder une relation basée sur le « dialogue » et le « respect ».