France 24 a signifié à la société de production qui emploie Joëlle Maroun au Liban qu’elle mettait fin à toute collaboration avec cette journaliste en raison de « messages intolérables postés sur ses comptes personnels, aux antipodes des valeurs défendues par les antennes de la chaîne internationale et pénalement répréhensibles. France 24 déposera également plainte contre elle pour le préjudice porté à sa réputation et au professionnalisme de la rédaction ».
S’agissant des trois autres journalistes qui faisaient l’objet d’une enquête pour les mêmes messages antisémites postés sur les réseaux sociaux, France 24 a « procédé à un rappel à l’ordre ». La chaîne rappelle qu’il existe « un cadre déontologique » qui oblige les journalistes mais ne met pas fin à sa relation avec eux.
Après la mise en cause par Camera, une ONG américaine, de quatre journalistes arabophones de France 24 pour les propos ouvertement antisémites qu’ils ont tenu sur les réseaux sociaux plusieurs années durant, France 24 avait suspendu les quatre journalistes en question et ouvert une enquête.
L’antisémitisme? Quel antisémitisme?
Après enquête interne donc, une seule journaliste, Joelle Maroun, a été licenciée en raison de son apologie permanente d’Adolf Hitler, tandis que les autres qui ont fait l’apologie des terroristes « martyrs » et appelé à l’annihilation d’Israël ont reçu une tape sur la main. En résumé, le mot antisémitisme a été soigneusement évité dans le communiqué final de France 24. Tout juste, ledit communiqué rappelle-t-il que « la chaîne arabophone (de France 24) s’illustre chaque jour par son engagement dans la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, les discriminations et le respect de la laïcité ».
France 24 suspend quatre journalistes arabes pour « antisémitisme ».