Le dictateur Mauritanien, Ould Abdel Aziz se croit le plus intelligent sur terre.
Rattrapé par l’histoire de sa main basse sur les ressources du pays et par celle de l’injustice qu’il fait subir aux Mauritaniens en général et aux noirs du pays en particulier, il ne se voit pas une sortie honorable. C’est pourquoi, il cherche vaille que vaille à torde la main au peuple en changeant la constitution pour légitimer son troisième mandat.
Pour justifier une telle forfaiture, il travaille depuis un certain temps à l’avènement des Islamistes comme première force de l’opposition. Ainsi, sa candidature pour un troisième mandat serait justifiée comme étant celle du Deus Ex Machina venu freiner l’avancée tumultueuse des Islamistes.
Ce qu’il oublie c’est que le terrorisme qu’incarnent les barbus et la dictature dont il est le porte-drapeau sont tous les deux des fléaux désastreux condamnés, aussi bien par l’opinion internationale que par l’opinion nationale.
Toute sa gymnastique lors de ces dernières « élections » était de prouver que les deux forces politiques en Mauritanie restent : l’UPR, son parti politique et Tawassoul, les Islamistes.
Sauf qu’il oublie que d’autres dictateurs, de loin plus intelligents que lui et de loin plus tenaces, ont tenté de manipuler leur constitution pour un troisième mandat sans succès : ils ont été chassés du pouvoir par leur peuple qui n’en voulait plus. C’est sans doute ce qui attend notre général, Ould Abdel Aziz.
Abda Wone