L’hypothèse d’un Jean Yves Le Drian successeur d’Edouard Philippe à Matignon fait, hélas, son chemin dans les cercles de pouvoir proches d’Emmanuel Macron.
Selon plusieurs sources au sommet de l’Etat citées par Europe 1 ce lundi 1er juin, le nom du ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, revient avec insistance pour le poste de Premier ministre en cas de remaniement. Le plus cocasse de cette éventuelle nomination est que Jean-Yves le Drian, aurait la mission de « rassembler une majorité éclatée autour de son aile sociale ». Le Drian en représentant « de l’aile gauche du macronisme », il y a clairement un mot de trop.
La politique africaine et arabe que le Breton a conduite sous Hollande puis sous Macron est probablement la plus cynique qui n’ait jamais été menée sous la Veme République. Jean Yves Le Drian est cet homme qui parle à l’oreille des marchands d’armes et des dictateurs, dans une indifférence glacée pour les droits humains et les valeurs de la République française.
Alain Minc à la manoeuvre
Parmi les visiteurs du soir qui encouragent Emmanuel Maron à faire un tel choix, on trouve Alain Minc, l’infatigable conseiller des présidents successifs qui sous Nicolas Sarkozy militait pour nommer à Matignon Michèle Alliot Marie, une femme connue pour ses idées progressistes dont les Tunisiens conservent un amer souvenir. C’est elle qui donna des conseils en matière de maintien delordre au régime de Ben Ali finissant.
Autre handicap pour Le Drian, il est juste totalement ignorant des questions économiques. Ce qui en période de récession, ne fait pas de cet élu local un Premier ministre solide. On espère que les conseils d’Alain Minc, qui s’est généralement planté dans toutes les opérations financières imaginées depuis le début de sa brillante carrière, lui permettront sans de faire face.Avec la fin espérée de l’épidémie de coronavirus en France, le vent de l’Histoire est en marche!
Et avec l’arrivée envisagée de Le Drian à Matignon, le monde de demain, comme l’a prédit Michel Houellebecq, pourrait être « semblable à l’ancien, mais en pire » !