La Kabylie et l’Agérie, une seule et même nation

La nation algérienne  s’est forgée par des luttes  millénaires. La Kabylie, partie intégrante de la nation algérienne, a payé un lourd tribut pour l’indépendance du pays à l’instar de toutes les  régions de l’Est, du centre, du Sud et de Ouest. Autant dire que l’immense majorité du peuple algérien tient pour dérisoires et condamnables les agissements d’un mouvement ultra minoritaire, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabilye (MAK), qui participe à des actions violentes et affiche une alliance avec Israël et le Maroc, deux pays qui ont un lourd contentieux avec le régime algérien. N.Be

Abderrahmane MEBTOUL, Professeur des universités, docteur d’Etat et fils de El Moudjahid Ali emprisonné à Lambèse et El Harrach 1958/1962 durant la guerre de libération nationale

Rappelons la résistante kabyle Lalla Fatma N’ Soumer  (1830-1863), une femme exceptionnelle qui a mené la lutte contre la colonisation française dans les années 1850, devenant une cheffe de guerre et une figure prophétique pour les tribus kabyles, avant d’être capturée et de mourir en captivité, devenant depuis un symbole fort de la résistance algérienne.

La régionalisation économique  que je défends depuis plusieurs décennies ne saurait se confondre avec l’avatar néfaste du régionalisme  avec pour objectif diviser l’Algérie mais comme ciment de l’unité  nationale  à travers une participation citoyenne. Le centralisme bureaucratique  alimente  ce genre  de discours  alors que la majorité des pays ont  une  organisation territoriale qui  favorise une réelle  décentralisation économique  comme en témoigne  , les Etats Unis d’Amérique, un des pays les plus décentralisé  au monde,  les fédérations de Russie , la régionalisation chinoise, italienne , espagnoles  , belges , les Landers allemands , les cantons suisses….

L’unité nationale sacrée

Face aux bouleversements géostratégiques mondiaux et aux nombreux défis socio économiques  , le développement économique harmonieux conciliant  l’efficacité économique  et  la  nécessaire cohésion sociale par une bonne gouvernance,  est le ciment  de l’unité nationale dont est profondément attachée toute la population algérienne et cela n’est pas  propre à l’Algérie ,mais ne devant pas  confondre  patriotisme avec le nationalisme chauviniste, source  d’intolérance  .

Aussi ceux qui veulent la partition de l’Algérie , sont une infime minorité  animés par des objectifs de déstabilisation du pays, n’ayant pas l’adhésion de l’immense majorité des Kabyles ,ni en  Kabylie ,ni  de l’immense majorité de la diaspora , ni des nombreux  kabyles vivant harmonieusement  dans d’autres régions au Sud,  à l’Est- au Centre et à l’Ouest  et encore moins des grandes puissances et de  la communauté  internationale  car la stabilité, la sécurité et le développement  de l’Algérie  est un facteur  déterminant de la  stabilité de la région méditerranéenne et africaine. Et pour son devenir l’Algérie sera que les Algériennes et les  Algériens voudront qu’elle  soit

 

 

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)