Retour à la case départ, Alexandre Djouhri a été prié par les autorités algériennes, ce lundi 18 décembre, de quitter l’Algérie. Il semble qu’il ait gagné la Russie via la Suisse, où il résidait le plus souvent avant de s’installer à Alger. En 2016, sa maison, ainsi que celle de son beau père, avaient été perquisitionnées par la justice française dans le cadre de la procédure sur les possibles financements libyens de Nicolas Sarkozy.
Vivons heureux, vivons cachés
Après les révélations du « Canard Enchainé » sur la présence, le 6 décembre, de cet intermédiaire franco-algérien flamboyant à la petite sauterie organisée par l’Ambassade de France en Algérie en l’honneur d’Emmanuel Macron, Paris et Alger se sont mis d’accord pour éviter de créer le moindre « casus belli » entre les deux pays. L’Algérie ne souhaitait pas se voir reprocher d’héberger un homme d’affaires qui ne répondait pas aux exigences de l’Etat français. La Présidence française, elle, ne souhaitait pas être accusée d’avoir, de près ou de loin, cautionné l’invitation officielle d’un intermédiaire aussi controversé. L’Elysée souhaitait également protéger la réputation de l’ambassadeur de France, Xavier Driencourt, qui apparement connaissait Alexandre Djouhri de longue date.
La France et l’Algérie ont la volonté d’enterrer un incident regrettable dont aucune des deux parties ne souhaitait une médiatisation excessive.
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