Le port de Zarzis en Tunisie, passage obligé de l’émigration

Des familles tunisiennes de disparus en exil mais aussi d’autres venues d’Algérie, du Maroc et du Sénégal se sont retrouvées à Zarzis, dans le sud-est de la Tunisie, début septembre 2022. Soutenues par des militants européens et africains, elles cherchent à obtenir la vérité sur le sort de leurs proches, migrants disparus en mer.
Dans la vidéo tournée par Mondafrique, nous découvrons comment le port luxuriant de Zarzis, à quarante kilomètres de la frontière libyenne, est un des points de départ d’une émigration massive de Tunisiens vers l’Italie ou la France.
Le port de Zarzis fut longtemps un havre de paix où les Tunisiens vivaient de pêche, de la culture des oliviers, de tourisme et grâce aux transferts d’argent de très nombreux émigrés. Aujourd’hui, les jeunes cherchent, dès leur plus jeune âge à quitter leur ville natale pour gagner illégalement l’Europe et l’Italie

Nous avons retrouvé des images d’archives sur le départ du premier chalutier bourré de clandestins qui quitte la Tunisie peu après le départ du dictateur tunisien vers l’Arabie Saoudite.

La pauvreté et la crise provoquent un exode massif des jeunes de ce pays vers l’Europe. Le nombre de Tunisiens arrivés illégalement en Italie atteint plusieurs milliers par an.

La plupart s’embarquent  depuis l’île de Kerkena, à quelques kilomètres de la grande ville de Sfax, ou du port de Zarzis, où nous nous sommes rendus.