« Avec Elon Musk, ses fusées, ses satellites, ses foucades et sa fascination pour l’ultime voie de la connaissance qu’est la Super Intelligence artificielle, nous ne savons plus où nous allons ». Dans un entretien fort pessimiste avec Joëlle Hazard, notre chroniqueur Xavier Houzel revient sur les boleversements de la planète avec l’arrivée au pouvooir de Donald Trum et de son fidèle Elon Musk, notamment au Moyen Oroient, épicentre de la fragmentation de la planète. « Après les enclaves palestiniennes du Grand Israël, semble craindre l’auteur, le tour de l’Irak et de l’Iran pourrait venir. L’Iran risque de finir atomisé avant qu’il n’ait le temps de se doter de bombes nucléaires, c’est-à-dire qu’il pourrait se voir « découper » en plusieurs bantoustans démilitarisés, à l’instar de la Syrie et de ses voisins. Les stratèges américains misent sur un effondrement du régime iranien sur lui-même. Washington – comme toujours – est à l’œuvre pour cela.
Mondafrique: Donald Trump, à l’occasion de ses vœux de Noël, a fait part du souhait qui était le sien d’intégrer au territoire américain le Canada, le Groenland et le Canal de Panama . Faut- il prendre au sérieux cette sortie ?
Cette parole d’une parfaite concision mais d’une violence extrême éclaire de façon étincelante les évènements d’Ukraine et du Levant, de même que les visées de Pékin sur la Mer de Chine et au-delà, jusques au débouché en Europe de la célèbre Route de la Soie. L’Affaire est plus sérieuse qu’on ne l’imagine ; Non ! Ce n’est pas une blague !
Trump prend à son compte la sentence prêtée à Archimède[i] : « Donne-moi un lieu où je pourrai me tenir ferme, et j’ébranlerai la terre. » Que s’est-il passé depuis cinquante ans pour qu’il en arrivât-là, pour que les fléaux de la balance n’oscillent plus comme jadis autour de la position d’équilibre et pour qu’à l’avenir, les forces-poids de la terre n’amortissent plus leurs embardées ? L’iceberg que cela nous cache est si conséquent qu’on a tendance à ne plus le voir, tellement il occulte en la submergeant la partie la plus cruciale d’une période de l’Histoire encore trop récente pour être totalement lisible. Je m’en explique.
L’on se souviendra de la promesse faite au roi Fayçal par Nixon il y a cinquante ans, peu après la sortie des États-Unis de l’étalon-or, d’un règlement du conflit israélo-arabe. L’ « engagement» – ç’en était un – prévoyait le retrait d’Israël de tous les territoires arabes occupés en juin 1967. Je note qu’à la date fatidique du 7 octobre 2023, cette parole n’avait pas été encore tenue ; et je me suis demandé pourquoi.
C’est dans l’Or Noir -autrement dit l’Energie-, ses sources et ses routes, son prix et la monnaie qui l’étalonne, que se trouve aujourd’hui l’explication du coup de sang du président élu ! S’il est vrai que le « Pacte du Quincy[ii]», signé en 1945, n’est pas encore venu à expiration[iii], il est non moins exact qu’un autre accord, intitulé « Pacte américano-saoudien sur les Pétrodollars », formalisé après la crise pétrolière de 1973 et qui stipulait que l’Arabie saoudite fixerait le prix de ses exportations en Dollars et qu’elle investirait ses recettes pétrolières excédentaires en bons du Trésor américain, a bel et bien expiré après 50 ans, en juin 2024[iv]. Le roi Abdallah ne s’en était pas laissé conter !
Mondafrique Ce Pacte est pratiquement inconnu du grand public. Comment l’expliquez-vous ?
On se rappellera, pour apprécier le déroulement de ce qui se résume en réalité à une monumentale embrouille, la création, en 2016, de l’OPEP Plus par une vingtaine de pays, dont la Russie[v], suivie, le 3 décembre 2018, de l’annonce par le Qatar de son retrait de ce cartel, un détail qui a une raison, comme vous pourrez le vérifier.
Ce fut ensuite un chapelet de faits notoires, souvent passés inaperçus :
- l’affaire Khashoggi, désormais aux oubliettes[vi],
- l’acharnement de Washington à anéantir l’Iran[vii] à cause du Pétrodollar,
- la manière avec laquelle le nouveau prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman a enterré la hache de guerre avec l’Iran, grâce à la médiation de la Chine en 2023, laissant le Pacte sur les Pétrodollars mourir de sa belle mort,
- l’élargissement inattendu des BRICS à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et à l’Iran !
- la démarche du royaume pour rejoindre le projet « Mbridge[viii]», plébiscitant ainsi l’initiative de monnaie numérique de la Banque des Règlements Internationaux (BRI)
- le fait que l’Arabie saoudite se soit dite prête à envisager des alternatives au système de paiement du Pétrole dominé par le Dollar, à commencer par le « Pétroyuan ».
Ce n’était pas une cabale ni une débandade, mais un glissement fatal vers… la brouille et peut–être bien la guerre.
Mondafrique: Tout cela pour la défense du Pétrodollar ? Cela suffit-il à justifier l’actuel désordre mondial, voire les guerres en cours
Dans l’histoire de la finance mondiale, peu d’accords avaient eu autant d’effets positifs que le Pacte du Pétrodollar sur l’économie américaine ; son expiration, en 2024, allait avoir sur elle des conséquences d’autant plus incalculables que l’OPEP + et les membres des BRICS pourraient se donner le mot contre le Dollar en l’attaquant. La Chine allait se débarrasser de ses avoirs en bons du Trésor américain. L’Inde, le Brésil et la Russie considéraient déjà le recours à des monnaies numériques, tandis que la Banque centrale européenne commençait à travailler sur un projet pilote d’euro numérique en vue d’un lancement possible, dès 2028. À tel point que ni le nouveau président américain ni Elon Musk, son démiurge – tous les deux parfaitement lucides – ne pourraient plus rien contre une attaque inopinée contre le Dollar !
Cette situation est un cadeau de Biden, plus occupé pendant son mandat à déambuler dans les ruines du wokisme[ix] qu’à anticiper les crises… ce qui n’a pas empêché les Services de l’Oncle Sam de veiller et même de s’activer !
Les mandatures n’étant que de quatre ans aux États-Unis, les Services Américains assurent la continuité d’une présidence à l’autre : ils sont des milliers dans une administration pléthorique à décortiquer le présent et à concocter l’avenir, ayant accès pour le faire correctement à toutes les données ! Ils auront, sans nul doute, compté sur le coup d’État de Maïdan, en 2014, et sur le sabotage des gazoducs Nord Stream avalisé par Zelensky, en 2022, pour pousser Poutine à la faute ; de même que, de concert avec les Services israéliens, ils ont grossièrement fermé les yeux sur les préparatifs du « 7 octobre », appelés à déclencher « par mesure de représailles » l’opération de fragmentation méthodique du grand Moyen-Orient. Il fallait non seulement une empoignade militaire avec la Fédération de Russie – tête de pont de la contestation mondiale de l’hégémonie monétaire américaine – mais aussi devoir semer simultanément la pagaille parmi les comparses de l’OPEP + localisés pour la plupart dans l’espace situé entre la Mer Méditerranée et les contreforts de l’Afghanistan.
Mondafrique La crise syrienne, le coup d’état des Jihadistes menés par un « ex »terroriste d’Al-Qaïda étaient selon vous programmés ?
Le Qatar », chargé de longue date de financer non seulement le Hamas à Gaza mais aussi les succédanés d’Al-Qaïda en Syrie, allait entrer en scène en servant à la fois de leurre et de relais, de mèche et de refuge. Al-Qaïda avait été fondé par Oussama Ben Laden, sur la chaîne al-Jazeera, le 3 Novembre 2001 ! Le Front Al-Nosra (AFN) en était directement issu, dès 2011, lorsque le chef d’Al-Qaïda en Irak Abou Bakr al-Baghdadi avait envoyé en Syrie le chef du AFN, Muhammad al-Joulani, pour organiser des cellules terroristes. En avril 2013, al-Joulani avait prêté allégeance au chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri. Le Front Al-Nostra s’était ensuite séparé d’« Al-Qaïda en Irak » en devenant une entité indépendante. En janvier 2017, l’AFN avait fusionné avec plusieurs autres groupes d’opposition pour former Hayat Tahrir al-Sham (HTS). L’AFN reste l’affilié d’« Al-Qaïda en Syrie », son objectif et le seul est de chasser le régime de Bachar el-Assad de Syrie[x] et de le remplacer par un État islamique sunnite[xi]. Peut-être était-ce dans les plans !
C’est pourquoi l’on est en droit de se demander ce que le ministre Français de Affaires Étrangères d’un gouvernement lui-même fantomatique est allé faire à Damas en ce début d’année! L’impression la plus désagréable qu’ils ont donnée venait des gémissements que l’on ne pouvait pas ne pas entendre de curés tirés par la barbe sur les dalles millénaires de monastères oubliés, pendant qu’une centaine de combattants Kurdes perdaient la vie sous les tirs de la Turquie.
Il fallait pour prolonger une tel chamboulement que les États-Unis fussent devenus le premier producteur mondial de Gaz – en particulier de LNG, transportable par bateau – ce qui avait été fait, sachant que le deuxième producteur dominant autre que la Russie était précisément le Qatar, qui abrite à la fois la plus grosse base américaine extra muros et la direction politique du Hamas de Gaza.
La production américaine de Gaz de schiste était opportunément passée d’un milliard de m³ en 2007 à 28 milliards de m³ en 2021 pour pouvoir peser à la fois sur les conflits de l’Ukraine et de la Palestine et permettre d’accabler Moscou de sanctions d’abord et de « dévertébrer » le cartel formé par l’Iran avec la Russie, ensuite, C’était devenu d’autant plus urgent que les BRICS, constitués en 2001 avec pour objectif de damer le pion au Groupe des sept (G7), affichaient leur prédilection pour le Yuan, la devise chinoise et que les neuf pays qui en étaient les membres représentaient en 2024 près de la moitié de la population mondiale et 35% du produit intérieur brut mondial en valeur contre 44% pour les pays du G7.
Vous comprendrez pourquoi il ne fut jamais question de solution à « 2 États » pour résoudre la crise israélo-palestinienne, providentiellement occasionnée le 7 octobre 2023 : celle-ci était aussi nécessaire à l’Amérique que la guerre d’Ukraine par ailleurs. Prions pourtant pour qu’aboutissent enfin les pourparlers de trêve que le Qatar s’acharne à remettre sans fin sur le métier comme un docteur Folamour avec ses analgésiques … entendez par là une substance capable d’abolir la perception des sensations douloureuses sans entraîner la perte de conscience.
Question : C’est une véritable machination que vous nous décrivez. Que peut-il se passer dans ce contexte manœuvrier en Iran et en Irak ?
Il est possible de prédire qu’après les enclaves palestiniennes du Grand Israël, le tour de l’Irak et de l’Iran pourrait venir. L’Iran risque de finir atomisé avant qu’il n’ait le temps de se doter de bombes nucléaires, c’est-à-dire qu’il pourrait se voir « découper » en plusieurs bantoustans démilitarisés, à l’instar de la Syrie et de ses voisins. Les stratèges américains misent sur un effondrement du régime iranien sur lui-même. Washington – comme toujours – est à l’œuvre pour cela. Il ne resterait alors, au centre de gravité du Moyen-Orient, qu’une seule et unique puissance organisée, l’État Hébreu, déjà doté de l’arme atomique, campé sur la plus grande partie des réserves d’hydrocarbures de la planète. Il ne serait plus question alors ni de Pétroyuan ni de Pétrobitcoin, mais de Dollars seulement. Voilà pourquoi… votre fille est muette !
Mondafrique: Quid de la Russie ?
La Russie se prépare à quitter gentiment la Syrie, pour mieux se ressourcer au Nord ; elle pourra toujours y revenir. La Fédération de Russie sait parfaitement qu’à l’Est, la Chine louche sur la Sibérie, dont l’immense territoire déborde de ressources naturelles et n’est peuplé que de trois habitants au kilomètre carré. C’est le pendant du Groenland et l’équivalent du Canada jusqu’à l’Alaska. La Sibérie, qui s’étend de l’Oural à l’Océan Pacifique à l’Est et à l’Océan Arctique au Nord, est une monnaie d’échange pour un troc magistral entre les deux géants de la planète, sachant que l’Arctique, libéré des glaces toute l’année, vaudra son pesant d’or d’ici très peu de temps! Ce n’est ni une gageure ni un défi, c’est un retour aux origines de l’univers, quand les fleuves retrouvaient leur lit après une cascade de séismes.
Certains diront que l’Amérique aura besoin d’une Russie puissante pour être un contrepoids utile devant la Chine, mais cela ne dépendra que de Poutine. Ce dernier a les cartes en main. Mais pour combien de temps ? Il faudrait à ce dernier pouvoir choisir entre l’Ouest et l’Est, sachant que, d’un point de vue américain, s’il choisissait l’Ouest au lieu de la Chine par le moyen d’un pacte avec l’Amérique … l’Europe et ses marches à ses actuelles frontières seront le principal enjeu d’une décision commune ! Ce n’est pas être un prophète que d’imaginer une Union Européenne amputée à l’Est d’une partie de l’Ukraine, de la Moldavie, de la Roumanie et pourquoi pas de la Hongrie, de la Bulgarie et de la Géorgie, presque jusqu’au Bosphore ! Il en resterait alors un « bout », mais asservi à l’Ouest, sous la chape de l’OTAN. Ce n’est pas un cauchemar, c’est une « projection ».
Mondafrique L’éternelle rivalité Est/Ouest a débouché sur de multiples conflits armés …Mais qu’en est-il des projets de création de méga-canaux ? qu’en est-il de la Route de la Soie chère à l’Inde , des nouvelles routes chères à la Chine ?
Vous voulez dire … « du reste de la mappemonde », du cordon ombilical qui relie naturellement la Chine à l’autre monde, au chemin de Marco Polo étiré en sens inverse par l’aventureux Christophe Colomb. L’esprit de Ferdinand de Lesseps avait puisé dans le saint-simonisme assez d’universalisme pour que l’ouvrage du canal ne souffrit pas de contestation – jusqu’à Nasser, au moins. Mais aujourd’hui, c’est de convoitise dont il est question. Passons sur l’Affaire de Suez et sur l’expédition ratée qui l’a illustrée, c’est du passé. Il faut en revanche se pencher sur le projet siamois nourri par Israël d’un canal concurrent, qui relierait le Golfe d’Akaba à la Mer Méditerranée par le Nord de la Bande de Gaza : le « Canal Ben Gourion[xii] » … projet qui permet d’éclairer d’une lumière crue, je dirais même cynique, plusieurs zones d’ombre en une !
Question : Le Canal de Suez serait-il trop petit ?
L’Égypte est un pays de plus de cent millions d’habitants, membre des BRICS+ de surcroît, particulièrement soucieux de sa souveraineté à la lisière du Grand Israël, dont il est le riverain. L’Égypte abrite l’Université Al-Azhar et fut la patrie de Hassan el-Banna, le fondateur des Frères Musulmans ; elle a produit le général Gamal Abdel Nasser, chantre du Panarabisme ! L’Égypte n’a cessé de s’opposer à son voisin Israélien[xiii] : Elle n’est pas plus fiable que n’est le Panama, mais il serait aujourd’hui déraisonnable pour les États-Unis ou Israël – dans ce cas leur mandataire – de se réapproprier le Canal de Suez comme de tenter de priver la Turquie de la haute main sur le Bosphore. Quoiqu’on n’en soit pas très loin !
Quant aux « routes » maintenant ! Celle de la Soie – le fameux projet « Belt & Roads » – d’abord, et celle qualifiée par l’Inde de « Corridor économique[xiv] », ensuite. Pour Washington à la manœuvre, le second tracé, celui de l’Inde, présenterait l’avantage de tempérer les ambitions chinoises, en arrimant à l’Occident une Inde qui tire fierté de son « multi-alignement ». Mais l’Inde est, comme la Chine, l’un des piliers des BRICS. La question n’est pas de paver le parcours de ces routes et de le sécuriser comme le faisaient autrefois les légions romaines. C’est plutôt d’en développer les abords à des fins exclusives pour se ménager des marchés et des sources additionnelles de matières premières… donc encore un problème de pression pour Archimède ! Cela ne pourrait s’inscrire que dans le temps long. C’est l’heure de vérité pour l’Occident.
Mondafrique: Où sont passés les Européens ? Auraient-ils abdiqué l’ambition qui fut la leur ! L’Europe serait-elle reléguée au rôle utilitaire de marché de consommation, confinée à la fonction de simple spectatrice ?
C’était pourtant hier ! L’Europe était sortie de deux guerres mondiales qui l’avaient disloquée, empêtrée dans le démembrement de ses empires, amoindrie par leur décolonisation mais soulagée. Une page a été tournée[xv]. La Chine émergeait de la nuit des temps comme un cygne blanc de la lumière. Une Russie ankylosée, qui vivait mal la fin de l’URSS, se réveillait à la tête d’un immense territoire jusques alors glacé mais désormais arable. Ce qu’on appelait le « tiers-monde » continuait de sortir de sa gangue, en majesté, libre de toute entrave. L’Amérique jouait au nouveau riche ; elle cassait la vaisselle. L’ONU, enfin, pavanait à New York, infrangible Tout allait, somme toute, à peu près bien ; c’était pêle-mêle mais sans risque majeur qui fut imprévisible – y compris le danger nucléaire,. Cela menace de voler en éclats.
Partout la déshumanisation, la déréliction, la radicalisation, la sécularisation et le cynisme. le couple fait de Donald Trump et Elon Musk s’impose comme le seul challenger. Et c’est monstrueux. Avec Elon Musk, ses fusées, ses satellites, ses foucades et sa fascination pour l’ultime voie de la connaissance qu’est la Super Intelligence artificielle, nous ne savons plus où nous allons. Nos enfants ne liront plus, ils nous trouveront idiots.
Mais j’espère bien me tromper. C’est l’Épiphanie, et je vous présente ainsi qu’à tous les lecteurs de Mondafrique, tous mes vœux pour le prochain quart de siècle, qui ne ressemble déjà plus à ce que nous avons tous connu.
[i] NDLR : Archimède illustrait ainsi le principe d’une moindre puissance capable de surmonter une plus grande résistance qu’il avait dû schématiser dans son traité de mécanique rationnelle intitulé « Sur les Fléaux de la Balance », aujourd’hui malheureusement perdu.
[ii] NDLR : Le pacte du Quincy est le surnom donné à la rencontre du 14 février 1945 sur le croiseur USS Quincy (CA-71) entre le roi ibn Saoud, fondateur du royaume d’Arabie saoudite, et le président des États-Unis Franklin Roosevelt, de retour de la conférence de Yalta, en Crimée
[iii] NDLR : Pour avoir été renouvelé pour 60 années à Houston, en 2005, par le prince héritier Abdallah bin Abdelaziz, soumis par George W. Bush à un authentique chantage, pendant que le roi Fahed était maintenu artificiellement en vie dans le royaume : soit Abdallah signait, soit ils renonçait à a couronne – ce qui ne l’a pas empêché de donner le change en interdisant, dès 2010, de forer de nouveaux puits
(cf. : https://environnement-lanconnais.asso.fr/index/spip.php?article19
[iv] /https://www.afrique-asie.fr/le-pacte-americano-saoudien-sur-les-petrodollars-expire-apres-50-ans/
[v] NDLR :: En 2023, l’OPEP a compté pour 35,3% de la production mondiale de pétrole
[vi] :https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/09/saudi-arabia-still-no-justice-for-state-sanctioned-murder-of-jamal-khashoggi-five-years-on/
[vii] :https://www.cointribune.com/washington-veut-aneantir-liran-a-cause-du-petrodollar/
[viii] https://fr.businessam.be/lessor-du-petroyuan-comment-les-pays-du-brics-remettent-en-cause-la-domination-du-dollar-americain/
[ix] https://www.afrique-asie.fr/la-mort-du-petrodollar-est-un-heritage-de-biden/
[x] NDLR : Ash-Shâm, Al-Châm, à savoir la Syrie, et par extension le Machrek, soit la région située au nord de la péninsule arabique (sans l’Irak)
[xi] e https://rewardsforjustice.net/fr/rewards/le-front-al-nosra-al-nusrah-front-anf/
[xii] https://sputnikglobe.com/20241227/what-links-war-in-gaza-and-israels-plans-for-mega-canal-to-rival-suez-1121282545.html
[xiii] NDLR : Leur opposition a eu pour points culminants sept conflits armés : la guerre de 1948, la guerre de Suez en 1956, la guerre des Six Jours en 1967, la guerre d’usure en 1967, la guerre du Kippour en 1973, la première guerre du Liban en 1982, et la seconde guerre du Liban en 2006.
[xiv] https://www.institutmontaigne.org/expressions/corridor-entre-linde-le-moyen-orient-et-leurope-lavenir-incertain-du-projet-americain
[xv] NDLR : La page nouvelle abolit les conquêtes procédant d’une démarche impériale révolue (Angleterre, France, Espagne, Pays-Bas, Portugal) par l’expansion territoriale, le commerce, la conquête militaire et la colonisation des peuples autochtones c’est autre civilisation qu’il va nous falloir construire et découvrir.