En revenant du sommet entre l’Afrique et la Chine, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a fait une escale en Corée du Nord, le samedi 8 mai, pour être aux côtés des dirigeants de ce pays qui fêtaient le 70 eme anniversaire de leur indépendance.
Sans complexe, Mohamed Ould Abdel Aziz aura été le seul des chefs d’état du monde entier à répondre présent aux Coréens qui avaient envoyé pourtant d’innombrables invitations pour leur fête nationale. Mis au ban des nations, le président coréen n’est pas jugé fréquentable par la plupart des pays de la planète. Apparemment, la Mauritanie fait exception, tout comme le monstre sacré du cinéma français, Gérard Depardieu, qui participait également aux festivités
Dans la presse mauritanienne, la communication gouvernementale a choisi la discrétion en se contentant uniquement de donner l’information de l’arrivée du président Aziz à Pyongyang.
Blanchiment et achat d’armes
Pour autant, Aziz n’a pas été reçu par son homologue et « ami » Kim Jong-un, mais juste par un certain Kim Yong Nam, membre du comité central permanent du parti. D’après les informations de Mondafrique, il semble que le chef de l’état mauritanien souhaitait, lors de cette escale surprenante, discuter d’achat d’armes. Il était prèt à leur proposer, en échange, de l’or que la Mauritanie produit en quantité importante.
Le président mauritanien a pu aussi demander à ses chers amis coréens quelques conseils en matière de « hacking » des systèmes informatiques. Enfin il semble que les échanges aient porté également sur les circuits de blanchiment, un sujet que les Coréens, sous embargo depuis fort longtemps, connaissent bien