L’ancien Président sénégalais Macky Sall, qui s’est engagé dans la campagne des législatives au Sénégal, n’aura pas fait long feu à la tête du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète, une coalition de plaidoyer pour le financement international de la transition climatique au profit des Etats vulnérables, créée par Emmanuel Macron après le sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023.
Nommé envoyé spécial du 4P en avril dernier par le Président français, en guise de lot de consolation après sa sortie mouvementée de la vie politique du Sénégal, Macky Sall ne semble pas avoir goûté exagérément les délices de la fonction offerte, dont les contours restent aussi fumeux que technocratiques.
Il a démissionné, le 5 octobre dernier, par une lettre adressée à Emmanuel Macron, le remerciant pour « la tâche exaltante » et la confiance placée en lui et renouvelant son attachement à leur amitié.
Mobiliser la communauté internationale autour des objectifs du Pacte de Paris est moins pressant pour l’ancien Président que revenir croiser le fer dans son pays, en tant que tête de liste de la Coalition Takku Wallu Sénégal pour les législatives fixées au 17 novembre. Il affrontera ainsi à nouveau son ennemi juré, le Premier ministre Ousmane Sonko, tête de liste des Patriotes sénégalais du Pastef.
Macky Sall avait conduit le pays au bord du chaos en essayant de se maintenir au pouvoir par l’interruption du processus électoral, au printemps dernier.
Le dîner discret de Macky Sall avec Emmanuel Macron