La guerre de cinq jours qui a eu lieu entre Israël et le Djihad islamique palestinien a permis au régime iranien de faire passer un message ciblé aux régimes arabes: « a paix avec Israel n’est pas dans leur intérêt », martèlent les Mollahs.
Israël et le Jihad islamique palestinien, un groupe terroriste de la bande de Gaza ont négocié, samedi 13 mai, par l’intermédiaire de l’Égypte, un cessez-le-feu, mettant fin à cinq jours d’intenses combats.
Le cessez-le-feu est entré en vigueur juste après 22 heures, avec une rafale de roquettes de dernière minute et des frappes aériennes israéliennes qui ont dépassé de plusieurs minutes la date limite annoncée par l’Égypte.
Attentats ciblés contre roquettes
Israël a tué six commandants opérationnels du Jihad islamique ainsi que quinze autres membres du groupe, a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, dans un tweet samedi soir. Ces responsables militaires ont été tués parfois avec leurs familles qui ne les protègent plus d’un assassinat ciblé.
De son côté, le Jihad islamique a tiré plus de 1 200 roquettes sur Israël, principalement sur des villes proches de la frontière de Gaza, mais aussi vers Tel-Aviv et Jérusalem. La plupart des roquettes ont été interceptées par le système de défense aérienne israélien Iron Dome ou sont tombées dans des zones inhabitées. Comme chaque fois, 20% des roquettes (250 environ) ont atterri à l’intérieur de Gaza, blessant et tuant des Palestiniens. Sur les deux personnes tuées par des roquettes en Israël, on compte un résident de Gaza autorisé à travailler en Israël.
Cette bataille entre Israël et le Jihad islamique (elle a duré cinq jours) est la plus longue des trois batailles menées depuis 2019. Les précédents conflits d’août 2022 et de novembre 2019 n’ont pas dépassé trois jours.
Une « victoire » vaine à terme
Malgré son incontestable supériorité militaire et malgré les coups portés à l’encadrement du Jihad Islamique, Israel n’a rien gagné. Ou pour être plus précis, il n’a rien gagné de durable. Israël n’a pas pris l’initiative des opérations et n’a pas obtenu la paix après l’écrasement définitif du mouvement.
Le Hamas règne toujours en maître à Gaza et le Jihad islamique n’a pas été anéanti. Israel a tout juste obtenu une trêve dont il est incapable aujourd’hui de prédire la durée.
Beyrouth au coeur
Le Jihad islamique est une petite organisation entièrement sous contrôle iranien. Les véritables dirigeants du Jihad Islamique sont à Beyrouth – tout comme les vrais dirigeants du Hamas vivent à Doha au Qatar – sous contrôle du Hezbollah et des gardiens de la révolution iraniens. Les Iraniens arment le Jihad Islamique et paient la solde des miliciens.
Le Jihad Islamique, tout comme le Hezbollah au Liban et dans une moindre mesure le Hamas sont des organisations à la solde de l’Iran. Ces mouvements ne représentent ni le nationalisme arabe, ni le djihad sunnite. Tout comme le Hezbollah au Liban, Djihad Islamique et Hamas font partie du réseau de milices que l’Iran a constitué un peu partout au Moyen Orient (Yémen, Irak, Syrie, Liban, Gaza).
Toutes ces milices n’ont qu’une fonction : intimider les régimes arabes sunnites et assurer l’hégémonie du régime iranien chiite sur le Moyen Orient. Depuis 1979, date de la révolution islamique en Iran, les Guides Suprêmes iraniens ont tous eu la même ambition : commander les croyants du monde musulman. Une ambition qui butait sur un problème important : comment un Perse – et un Perse chiite qui plus est – peut-il assurer son leadership sur le monde arabe sunnite du Proche Orient ?
« Le petit satan » israélien
Pour contourner la double rivalité Perse/Arabe et Sunnite/Chiite, rivalités aussi vivaces aujourd’hui qu’il y a 1400 ans, les ayatollahs veulent devenir les leaders de la lutte contre Israël. En s’assurant le contrôle de la « résistance » palestinienne (Hamas, Hezbollah, Jihad Islamique), les Iraniens sont aujourd’hui le fer de lance de la lutte contre le « petit Satan » (Israël). Cette pose belliqueuse « antisioniste » vaut aux dirigeants iraniens la gratitude de centaines de millions d’arabes du monde entier. Chaque épisode guerrier contre Israël, chaque succès militaire contre Israël enthousiasme les foules arabes et crée au sein de la « rue arabe » un puissant courant de gratitude envers les Iraniens.
Cette reconnaissance populaire déstabilise les régimes arabes, notamment les puissants Etats du Golfe, et ne les incite pas à nouer des relations pacifiques avec Israël.
Disons-le que c’est l’effet secondaire de l’isolement d’Arafat et son mouvement Olp, sommes toutes laïc et progressiste, qui donne ses fruits amers. En créant les islamistes, on a cru utile, diviser et affaiblir l’OLP, mais à la fin la situation avec l’islamisme a empiré. C’est ce qui se passera aussi en Irak et en Syrie. L’unilatéralisme qui fait et défait les organisations des peuples est au passif du système des relations internationales dont les méfaits sont lisibles aussi bien dans le sud du monde que dans la partie riche, désormais le misérabilisme atteint le centre du capitalisme et la paupérisation est son unique aboutissement. Jésus dira « ne faites pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas qui vous soit fait »:
Madame Bright, vous vous trempez lourdement! c’est plutôt Israël qui pratique le terrorisme d’état, un état génocidaire, tuant des femmes et enfants. Madame, vous êtes aveugle ……a moins qu’on vous paye pour perpétrer des mensonges contre un peuple qui se bat pour sa liberté et sa dignité, quelle bassesse intellectuelle de votre part…………..