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Libye, les accusations d’Amnesty contre des milices armées

L’Autorité de soutien à la stabilité, un important groupe armé créé financé par l’ancien chef du gouvernement libyen de Tripoli, Fayez al-Sarraj, en janvier 2021, a démenti jeudi les accusations « calomnieuses » portées la veille par Amnesty international sur des présumées violations des droits humains.

L’ONG avait accusé mercredi cette milice basée à Tripoli de crimes et de graves violations des droits humains en toute impunité. « L’impunité généralisée encourage la milice de l’Autorité de soutien à la stabilité (SSA), financée par l’Etat, à se livrer à des homicides, des détentions arbitraires, des interceptions suivies par la détention arbitraire de personnes migrantes et réfugiées, des actes de torture, du travail forcé et d’autres violations choquantes des droits humains et crimes relevant du droit international », avait pointé l’ONG.

Cette milice  est dirigée par « l’un des leaders de milices les plus puissants à Tripoli », Abdel Ghani al-Kikli, aussi appelé Gheniwa, nommé à ce poste « malgré un lourd passé de crimes de droit international et de graves violations », toujours selon Amnesty

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