Un post publié tard dans la soirée du 12 février sur X par Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne, n’augure rien de bon concernant la situation de l’aéroport international de Beyrouth.
En affirmant que « le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (Force Al-Qods) et le Hezbollah exploitent l’aéroport pour faire passer des fonds destinés à l’armement », et en insistant sur le fait que « l’armée israélienne ne permettra pas que le Hezbollah se réarme et utilisera tous les moyens en sa possession », Israël envoie un message clair qui pourrait précéder une escalade militaire. Ce type de déclaration, surtout diffusée en soirée, s’inscrit souvent dans une stratégie de préparation de l’opinion publique avant une action ciblée, qu’elle soit politique, diplomatique ou militaire.
À l’heure où la tension reste vive au sud du Liban et où les discussions sur le cessez-le-feu sont déjà fragiles, cette mise en accusation publique de l’aéroport de Beyrouth soulève de sérieuses inquiétudes quant à une éventuelle intervention israélienne sur ce site stratégique.