La semaine culturelle africaine (1er – 7 février) en six expériences immersives !

De Brazzaville à Paris en passant par Marrakech, l’Afrique fait vibrer la culture en ce début du mois de février : le FLAM réunit à Marrakech les plumes du continent du 30 janvier au 2 février, Fatoumata Diawara enchante Metz le 1er février, tandis que Ségou’Art, WAABO et le Festival Continent Afrique célèbrent arts traditionnels et créations contemporaines.

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Fatoumata Diawara électrise Metz avec son afro-folk envoûtant 

Le 1er février 2025, Fatoumata Diawara enflamme la BAM de Metz avec un concert exceptionnel. Fusion de tradition et de modernité, sa musique vibrante promet une soirée inoubliable au croisement du Wassoulou, du jazz et des sonorités contemporaines.

Fatoumata Diawara, figure incontournable de la scène afro-folk, se produit à la BAM de Metz le 1er février 2025 à 20h30. Sa voix puissante, sa maîtrise de la guitare et son charisme magnétique garantissent une performance intense et immersive. Enracinée dans la culture malienne, elle porte haut les sonorités du Wassoulou, ce blues ancestral du sud du Mali, en les mariant avec audace à des influences jazz, funk et électroniques. Ce concert s’annonce comme une expérience unique, où tradition et modernité se conjuguent dans une harmonie vibrante.

Artiste aux multiples facettes, Fatoumata Diawara a forgé son talent à travers le théâtre et le cinéma avant de s’imposer dans la musique. Son premier album, Fatou, sorti en 2011, a été salué par la critique pour ses textes engagés abordant la condition des femmes en Afrique, les traditions et la quête de liberté. Ses collaborations prestigieuses avec -M-, Gorillaz et Herbie Hancock témoignent de sa capacité à transcender les genres avec une aisance rare.

Sur scène, Fatoumata Diawara captive et envoûte. Sa voix, à la fois douce et vibrante, transporte l’auditoire au fil de compositions où la tradition dialogue avec la modernité. Son jeu de guitare percussif et subtil enrichit son univers sonore, dessinant un paysage musical où la mémoire du passé nourrit une expression résolument contemporaine.

La BAM, salle reconnue pour son acoustique exceptionnelle, est le cadre idéal pour accueillir un concert d’une telle intensité. L’énergie de Fatoumata Diawara y trouvera une résonance particulière, propulsant son afro-folk vibrant au cœur du public messin. Les billets, disponibles en ligne et aux guichets de la BAM, sont proposés entre 26 et 33 euros. Il est vivement conseillé de réserver rapidement pour ne pas manquer cet événement exceptionnel.

Au-delà de la musique, Fatoumata Diawara est une artiste engagée qui utilise sa voix pour porter des messages forts. Ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, elle milite activement pour les droits des femmes et des enfants. Ses chansons abordent des thèmes sociaux et politiques, invitant à la réflexion et au changement. Son engagement se reflète dans chacune de ses performances, ajoutant une dimension supplémentaire à son art.

Le concert à la BAM sera également l’occasion de découvrir les morceaux de son dernier album, Fenfo, sorti en 2018. Cet opus, enregistré entre le Mali, la France et la Jamaïque, explore de nouveaux horizons musicaux tout en restant fidèle aux racines de Fatoumata Diawara. Les sonorités électroniques se mêlent subtilement aux rythmes traditionnels, créant une atmosphère unique et envoûtante.

Pour ceux qui souhaitent prolonger l’expérience, une rencontre avec l’artiste est prévue après le concert. Ce moment privilégié permettra au public d’échanger avec Fatoumata Diawara, de découvrir son parcours et ses inspirations. Une occasion rare de se plonger dans l’univers d’une artiste exceptionnelle qui ne cesse de repousser les frontières de la musique africaine.

Le 1er février 2025, Fatoumata Diawara promet une soirée inoubliable, une célébration de la musique, du métissage et de la puissance émotionnelle qu’elle insuffle à chacune de ses performances. Une expérience unique où chaque note portera l’empreinte d’une artiste qui transcende les frontières pour offrir une musique universelle et profondément humaine. Un rendez-vous immanquable pour tous les amoureux de musique, de cultures et d’émotions authentiques.

Festival WAABO : quand la jeunesse s’empare du patrimoine

 Les 1er et 2 février 2025, le Festival WAABO fait vibrer le Musée national de Ouagadougou. Cette première édition réunit jeunes créateurs et artisans traditionnels dans une célébration innovante du patrimoine burkinabè, entre héritage et modernité.

Les 1er et 2 février 2025, le Festival WAABO investit le Musée national de Ouagadougou pour célébrer la culture burkinabè. Un événement qui place la jeunesse au cœur de la transmission et de la réinvention du patrimoine.

Le Burkina Faso inaugure un nouveau chapitre de son histoire culturelle avec WAABO. Durant deux jours, le Musée national devient le théâtre d’une effervescence artistique inédite. Ce mot, qui signifie « viens » en mooré, résonne comme une invitation à redécouvrir et s’approprier l’héritage culturel du pays.

En choisissant le Musée national comme écrin, WAABO affirme sa volonté de faire du patrimoine un moteur de dialogue intergénérationnel. Ce lieu emblématique offre aux jeunes artistes et créateurs une vitrine exceptionnelle pour partager leur vision de la culture. Le festival plonge le public dans un univers où traditions ancestrales et créativité contemporaine se conjuguent avec audace.

Expositions d’artisanat, ateliers interactifs, spectacles de danse et de musique rythment cette immersion totale dans la richesse culturelle burkinabè. Les visiteurs peuvent admirer le génie des artisans locaux, s’initier à des techniques séculaires et se laisser emporter par la puissance des performances scéniques. Peintres, sculpteurs, stylistes et designers exposent leurs œuvres, témoignant de la vitalité de la scène artistique émergente.

Le festival met également à l’honneur les traditions orales, avec des conteurs qui partagent des récits ancestraux revisités par la jeunesse. Ces performances donnent vie à un patrimoine immatériel précieux, transmis de génération en génération. Des ateliers permettent aux visiteurs de s’initier à cet art de la parole et de participer à la création de nouveaux récits.

La mode est aussi célébrée, avec des défilés mettant en lumière les créateurs burkinabè. Entre tissus traditionnels et coupes contemporaines, ces shows révèlent la richesse des textiles locaux et l’inventivité des designers. Des rencontres avec des figures emblématiques de la mode africaine offrent un espace de dialogue et de transmission.

La gastronomie occupe une place de choix, avec des dégustations mettant à l’honneur les saveurs du terroir. Des chefs réputés proposent des ateliers culinaires pour découvrir les secrets des plats traditionnels et explorer de nouvelles façons de les revisiter. Le festival valorise également les producteurs locaux et promeut une alimentation durable.

Au-delà de sa dimension artistique, WAABO se veut un laboratoire d’idées. Des forums et des débats réunissent penseurs et acteurs culturels pour explorer les enjeux de la préservation et de la transmission du patrimoine à l’ère du numérique. Ces échanges dessinent de nouvelles perspectives pour une jeunesse désireuse de s’approprier son héritage et d’en faire un levier d’innovation sociale.

Soutenu par des partenaires engagés, le Festival WAABO a l’ambition de s’inscrire dans la durée. En faisant dialoguer les générations et en célébrant la diversité culturelle, il pose les bases d’une nouvelle tradition où la jeunesse burkinabè devient l’actrice principale de son destin culturel. WAABO marque le début d’une aventure prometteuse qui réinvente le rapport au patrimoine et affirme la place du Burkina Faso sur la scène artistique africaine.

Ségou’Art : l’Afrique en scène pour six jours de fête !

Du 4 au 9 février 2025, Ségou accueille la 21e édition de son festival des arts. Entre concerts légendaires, artisanat traditionnel et créations contemporaines, l’événement célèbre la diversité culturelle africaine comme vecteur de paix.


Du 4 au 9 février 2025, la ville de Ségou vibrera au rythme de la 21ᵉ édition de Ségou’Art – Festival sur le Niger. Cet événement incontournable célèbre la diversité culturelle africaine et son rôle essentiel dans la promotion de la paix et de l’unité. Pendant six jours, Ségou se transforme en un carrefour artistique où se croisent musiciens, artisans, intellectuels et passionnés venus des quatre coins du continent.

Avec pour thème « Diversité culturelle, paix et unité », cette édition réaffirme la place centrale de l’art dans le dialogue entre les peuples. Les soirées sont marquées par des concerts exceptionnels mettant à l’honneur des figures emblématiques telles que Tiken Jah Fakoly et Sékouba Bambino. Leurs voix puissantes et engagées résonnent sur les rives du Niger, dans une célébration vibrante des musiques africaines.

La Foire de Ségou offre un beau panorama de l’artisanat du continent avec près de 400 exposants. Ce rendez-vous incontournable témoigne du génie créatif des artisans et de leur rôle essentiel dans l’économie locale. Le festival accorde également une place de choix aux femmes artistes, avec une programmation mettant en lumière leur contribution essentielle à la scène culturelle africaine. Des concerts, des expositions et des rencontres sont dédiés à ces créatrices qui bousculent les codes et font entendre leur voix.

Ségou’Art est aussi l’occasion de célébrer la richesse des traditions maliennes. Des spectacles de marionnettes, des démonstrations de tissage et des ateliers de teinture permettent au public de découvrir des savoir-faire ancestraux. Des conteurs et des griots partagent la mémoire orale du pays, transmettant légendes et épopées aux nouvelles générations. La danse occupe une place de choix, avec des spectacles mettant à l’honneur les différentes traditions chorégraphiques du Mali et d’ailleurs. Des stages et des masterclass permettent aux visiteurs de s’initier à ces danses et de partager des moments de convivialité.

L’art contemporain trouve également sa place avec des expositions audacieuses interrogeant les identités africaines. Théâtre et contes viennent enrichir cette exploration des traditions maliennes, offrant aux festivaliers une expérience immersive unique. Courses de pirogues et performances de masques Dogon rythment également le festival, ancrant l’événement dans le patrimoine vivant du pays.

Au-delà de sa dimension artistique, Ségou’Art se veut un catalyseur de développement local. En réunissant artistes et entrepreneurs, il crée des opportunités économiques et favorise l’émergence de nouveaux talents.

Chaque année, Ségou’Art repousse les limites de la création africaine et ouvre de nouvelles perspectives pour le continent !

De Dakar à Maputo, l’Afrique fait son festival à Pau !

Du 6 au 9 février 2025, le Festival Continent Afrique transforme Le Méliès de Pau en vitrine du cinéma africain. Dix films, des courts-métrages et des rencontres célèbrent la créativité d’un continent en pleine effervescence cinématographique.

Du 6 au 9 février 2025, le Festival Continent Afrique investit le cinéma Le Méliès à Pau pour une célébration du 7ᵉ art africain. Pendant quatre jours, projections, rencontres et événements mettent en lumière la richesse et la diversité des cinémas du continent, offrant au public palois une occasion unique de découvrir des œuvres puissantes et engagées.

Véritable rendez-vous incontournable pour les amoureux du cinéma africain, le festival propose une sélection de dix films qui reflètent la créativité et l’engagement des cinéastes du continent. À travers des histoires ancrées dans les réalités africaines, ces œuvres explorent avec finesse les enjeux sociaux, politiques et culturels qui façonnent des sociétés en mouvement.

L’ouverture du festival est marquée par la projection de deux films emblématiques : La Noire De, chef-d’œuvre fondateur d’Ousmane Sembène qui pose un regard sans concession sur les héritages du colonialisme et la condition des femmes, et le ciné-concert « NAWI », élu pour représenter le Kenya aux Oscars, qui offre une expérience immersive mêlant musique live et projection.

Cette année, le Festival Continent Afrique met un accent particulier sur les cinémas d’Afrique lusophone, avec une sélection de films venus d’Angola, du Mozambique et du Cap-Vert. Des rencontres avec des réalisateurs lusophones permettent d’approfondir ces découvertes et d’explorer les spécificités de ces cinématographies méconnues.

Le festival est aussi l’occasion de découvrir la vitalité des nouvelles générations de cinéastes africains. Une journée est consacrée aux courts-métrages, avec une compétition qui met en lice de jeunes talents venus de tout le continent. Fiction, documentaire, animation… Ces films témoignent de l’inventivité de ces artistes émergents et de leur capacité à bousculer les codes. Le public est invité à voter pour son court-métrage préféré, offrant ainsi un coup de projecteur sur ces créateurs prometteurs.

Soucieux de sensibiliser les plus jeunes au cinéma africain, le festival propose également une sélection de films pour le jeune public, accompagnée de séances scolaires et d’ateliers d’initiation. Une manière d’éveiller les consciences et de transmettre le goût de la diversité culturelle dès le plus jeune âge.

Au-delà des projections, le Festival Continent Afrique se veut un espace de rencontres et d’échanges. Des réalisateurs viennent partager leur vision du cinéma et débattre avec le public, offrant un éclairage unique sur les enjeux de la création africaine. La musique, la gastronomie et l’artisanat viennent enrichir cette exploration culturelle, faisant du festival une expérience sensorielle complète.

En proposant une sélection exigeante et engagée, en invitant au dialogue et à la réflexion, le festival affirme son engagement en faveur de la diffusion des cinémas africains. Accueilli au Méliès, haut lieu du cinéma indépendant, il s’inscrit dans une dynamique de valorisation des œuvres africaines en France et de création de ponts entre les publics.

Véritable invitation au voyage et à la découverte, le Festival Continent Afrique s’impose comme un rendez-vous essentiel pour tous ceux qui souhaitent plonger dans la richesse et la créativité des cinémas africains.

FLAM 2025: Marrakech, capitale des littératures africaines

 Du 30 janvier au 2 février 2025, le Festival du livre africain de Marrakech réunit cinquante auteurs de vingt pays. Sous la présidence de J.M.G. Le Clézio, cette troisième édition fait rayonner les littératures du continent à travers rencontres et débats.

Du 30 janvier au 2 février 2025, le Festival du livre africain de Marrakech (FLAM) réunit plus de 50 auteurs et artistes de 20 pays pour célébrer la richesse des littératures du continent. Pendant quatre jours, rencontres, débats et performances font vibrer la ville au rythme des mots et des idées, faisant de Marrakech la capitale incontestée des lettres africaines.

Véritable rendez-vous incontournable pour les amoureux de littérature, le FLAM s’impose comme le point de convergence des écrivains, penseurs et lecteurs passionnés venus des quatre coins d’Afrique et de sa diaspora. Sous la présidence d’honneur de Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature, cette troisième édition promet d’être un moment charnière pour la scène littéraire africaine contemporaine.

Le festival offre une programmation d’une richesse exceptionnelle, rythmée par des rencontres inspirantes. La leçon inaugurale est prononcée par Ananda Devi, écrivaine mauricienne dont l’œuvre puissante explore les identités et les fractures sociétales. Christiane Taubira, figure politique et amoureuse des mots, partage quant à elle son engagement lors d’un grand entretien. Cafés littéraires, palabres, lectures et séances de dédicaces permettent au public de rencontrer les auteurs et de plonger dans l’effervescence créative du continent.

Cette année, le FLAM propose une plongée passionnante dans les littératures africaines francophones, avec des tables rondes réunissant des écrivains venus de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Cameroun ou encore de la République Démocratique du Congo. L’occasion d’explorer la diversité de ces littératures, leurs spécificités mais aussi leurs points de convergence, et de réfléchir à la place du français comme langue d’écriture sur le continent.

Un focus particulier est également proposé sur les littératures du Maghreb, avec des rencontres dédiées aux écrivains marocains, algériens et tunisiens. Une opportunité unique de découvrir des auteurs confirmés mais aussi de jeunes plumes qui bousculent les codes et renouvellent les imaginaires, et de célébrer la richesse de la création littéraire maghrébine à travers des lectures bilingues français-arabe.

Fidèle à son engagement en faveur de l’égalité des genres, le FLAM met un accent particulier sur les voix féminines, avec la participation d’écrivaines engagées telles que Najat Vallaud-Belkacem, Aminata Traoré et Rokhaya Diallo. Cette mise en lumière se prolonge dans les arts visuels avec une exposition de Marie-Denise Douyon et la présence de Najia Mehadji, dont l’œuvre illustre l’affiche de cette édition. Un hommage vibrant à la place essentielle des femmes dans la littérature et la pensée africaines.

Soucieux de transmettre le goût de la lecture et de l’écriture aux plus jeunes, le festival propose des ateliers, des masterclass et des petits-déjeuners littéraires dédiés. Une manière d’éveiller leur curiosité, de les initier à la création littéraire et de poser les bases d’une nouvelle génération de lecteurs et d’auteurs, conscients de la diversité des voix africaines.

Fondé par des personnalités engagées, le FLAM poursuit son combat pour une littérature africaine visible et influente. En abordant des thématiques ancrées dans l’actualité, en encourageant le dialogue entre les auteurs et les intellectuels, il fait émerger de nouvelles perspectives et affirme la place des lettres africaines sur la scène internationale.

Au cœur de la médina de Marrakech, dans l’écrin du Centre culturel « Les Étoiles de Jamaâ El Fna », le FLAM offre une expérience unique mêlant littérature, patrimoine et arts. Un cadre enchanteur pour faire vibrer la ville au rythme des récits et des émotions venus d’Afrique, et célébrer la puissance des mots et des imaginaires.

Chambéry vibre au rythme de l’Afrique et du blues

Le 6 février 2025, La Soute accueille une soirée explosive où les rythmes africains rencontrent l’énergie du blues. Ricky James et Bloove unissent leurs univers pour une expérience immersive entre afro-jazz, groove et improvisations envoûtantes.

Le 6 février 2025, La Soute ouvre ses portes à une soirée musicale exceptionnelle où se croisent les racines africaines et la puissance du blues. À partir de 21h, le public plonge dans un voyage sonore porté par Ricky James et l’Armée d’Éther, ainsi que le duo Bloove. Deux formations, deux identités musicales distinctes, un même désir de réinventer les codes et de faire vibrer la salle au rythme d’une fusion audacieuse.

Ricky James défend une esthétique singulière, la « Musique Accidentellement Francophone d’Inspiration Africaine ». Porté par la richesse de l’afro-jazz, il construit avec l’Armée d’Éther un univers où les mots dansent sur des sonorités métissées. Six musiciens talentueux l’accompagnent pour donner vie à cette Afrique fantasmée, nourrie de percussions organiques, de cuivres ensorcelants et de mélodies suspendues entre enracinement et envol. Face à cette mosaïque de sons, le duo Bloove apporte une touche de blues pur, teinté de groove et d’élégance. Becky Pendlebury, à la voix soulful et à la contrebasse, s’associe à la clarinette espiègle de Thibault Macé pour réinterpréter les codes du genre avec une énergie contagieuse. Leur répertoire joue sur la subtilité et la spontanéité, transportant le public entre mélancolie du blues et exaltation du swing.

La Soute, salle dédiée aux musiques actuelles et installée au sein de l’espace Malraux, scène nationale de Chambéry, offre un cadre idéal pour cette rencontre entre continents et sensibilités musicales. Connue pour sa programmation éclectique et son engagement en faveur des artistes émergents, elle garantit une proximité unique entre musiciens et spectateurs. Les billets sont disponibles en prévente à 12 € et à 14 € sur place. Avec une capacité limitée, il est conseillé de réserver rapidement pour s’assurer une place à cette soirée immersive.

Au-delà du concert, La Soute propose une expérience complète pour les mélomanes curieux. Avant le début des performances, une conférence sera organisée avec les artistes, offrant un éclairage passionnant sur leurs parcours et leurs influences. Ricky James et les membres de Bloove partageront leurs expériences, leurs inspirations et leur vision de la musique comme pont entre les cultures.

Pour prolonger la soirée, un after electro-blues sera organisé après le concert. Les DJs locaux s’empareront des platines pour faire dialoguer les rythmiques africaines et les sonorités électroniques, créant un pont supplémentaire entre les genres. Les spectateurs pourront ainsi danser jusqu’au bout de la nuit, portés par cette fusion inédite.

La Soute mettra également à l’honneur les arts visuels, avec une exposition de photos et de peintures célébrant le métissage culturel. Les œuvres, réalisées par des artistes locaux et internationaux, offriront une plongée dans l’univers coloré et vibrant des musiques africaines et du blues. Une manière de prolonger l’expérience au-delà des notes et des mots.

Pour les amateurs de gastronomie, un food truck proposera des spécialités africaines et américaines, revisitées avec une touche locale. De quoi ravir les papilles entre deux sets et découvrir de nouvelles saveurs, à l’image de la richesse musicale de la soirée.