Notre revue de presse sur l’Iran face à Netanyahou et à Trump

US President Donald Trump with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu prior to Trump departure to Rome at the Ben Gurion International Airport in Tel Aviv on May 23, 2017. Photo by Kobi Gideon / GPO ***HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES*** *** Local Caption *** ארצות הברית ארהב ארה"ב דונלד טראמפ נשיא אמריקה

Israël considère que le moment est venu de bombarder l’Iran cette année, profitant de l’affaiblissement du régime des mollahs

Cette information exclusive est publiée lundi par le Wall street Journal, dévoile un rapport publié en interne en fin d’année dernière par les services de renseignements américains, juste avant que Joe Biden ne quitte la Maison Blanche. Ce rapport anticipait sur le fait que l’État hébreu allait « pousser l’administration  Trump à soutenir le principe de frappes militaires sur l’Iran, estimant que le nouveau président serait plus enclin à le faire que son prédécesseur »
 
Alors que l’Iran se rapproche du seuil de capacité nucléaire, le « Journal » ajoute « qu’un deuxième rapport des services secrets est sorti ces dernières semaines, concluant qu’Israël considérait désormais la possibilité d’une frappe sur les facilités nucléaires iraniennes ». 
 
 

« L’Iran est la plus grande source d’instabilité dans la région », vient de déclarer en Israël, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient,  le secrétaire d’État américain Marco Rubio, farouche partisan de l’État hébreu.

 
Le Washington Post cite en effet, lundi, le chef de la diplomatie américaine, selon lequel le régime iranien est  « derrière chaque groupe terroriste, derrière chaque acte de violence ». M. Rubio  a ajouté : « Ceci est une question qu’il faut considérer ». 
 

Encore que Donald Trump ne soit pas totalement en phase avec son Secrétaire d’État.  » Et si Trumps négociait avec l’Iran par-dessus la tête des Israéliens? », se demande le journal israélien Haaretz

L’administration Trump souffle le chaud et le froid si l’on met ces déclarations de Marco Rubio en parallèle avec les « ouvertures diplomatiques » supposées du président américain

Depuis la prestation de serment du nouveau chef de l’exécutif américain,  des rumeurs insistantes circulent à propos d’un possible changement de cap de Washington envers Téhéran. « Trois jours après son arrivée à la Maison Blanche », rappelle le quotidien israélien, « Trump a déclaré que ‘ce serait très bien’ si l’on pouvait faire l’économie du frappe israélienne sur l’Iran et négocier un accord avec elle » – notamment sur la question du nucléaire. « La semaine dernière », continue le journal, « durant la visite de Netanyahu à Washington, Trump a dit que les Etats-Unis n’ont pas l’intention de mener des frappes contre l’Iran. Pourtant, c’est ce que Netanyahu désire le plus ardemment,  excepté la possibilité d’une frappe israélienne…  » Et Haaretz d’affirmer que, selon ses sources,  « Netanyahu a été choqué » par l’affirmation trumpienne…
 

Le Financial times met l’accent, lundi 17 février , sur la colère qui gronde chez les chiites libanais en raison de la décision gouvernementale d’empêcher tout  atterrissage d’avions iraniens à Beyrouth.

 
« Les soldats libanais ont lancé des gaz lacrymogènes contre des partisans du Hezbollah qui protestent contre l’interdiction des vols en provenance d’Iran alors que la tension monte entre le gouvernement et le parti chiite. » Le quotidien ajoute que les autorités libanaises « disent qu’elles ont décidé d’empêcher les avions iraniens d’atterrir de peur que les Israéliens ne bombardent l’aéroport ». 
Le cessez-le-feu entre le Liban et l’état hébreu apparaît de plus en plus fragilisé tandis que, côté iranien, l’agence de presse Tasnim,  ( un média affilié aux puissants Gardiens de la révolution) a affirmé, dimanche,  « que les manifestations organisées par le hezbollah représentent un ultimatum à un gouvernement qui a suivi les directives de l’ambassade des Etats-Unis », ces dernier s’efforçant « d’empêcher que se déroulent, le 23 février, les funérailles du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah » tué par une bombe israélienne en octobre dernier. 
Le journal souligne cependant  que le « Parti de Dieu » est « affaibli au sein du gouvernement libanais, le mouvement se retrouvant marginalisé depuis l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle équipe l’année dernière »