Le président sud-africain Cyril Ramaphosa vient de l’annoncer : ce sont au total six pays qui ont été acceptés dans ce club jusqu’à présent fermé que sont es BRICS, dont deux du continent africain. L’Égypte et l’Éthiopie font leur entrée avec l’Argentine, l’Iran, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. La candidature algérienne en revanche est rejetée, en raison notamment de l’opposition de l’Inde et malgré le soutien russe.
L’adhésion des nouveaux membres prendra effet au 1er janvier 2024, comme l’a précisé le président sud-africain.
Les Brics, qui vont devoir se trouver un autre nom, ont donc réussi à trouver un terrain d’entente, autour des critères d’entrée et des candidats à accepter, puisque le choix a dû se faire à l’unanimité.
Cette décision historique va certainement transformer la dynamique au sein du groupe, avec des pays aussi variés en termes d’économies et d’affinités politiques.
Cette décision est « un grand plaisir » pour le président brésilien Lula et a été accueillie comme une preuve du renforcement d’un monde « multipolaire » pour le Premier ministre indien Narendra Modi. Le président russe Vladimir Poutine ainsi que Xi Jinping ont envoyé leurs félicitations aux nouveaux membres.
Un camouflet pour Alger !
L’Algérie qui avait mobilisé ses réseaux pour intégrer elle aussi cet anti G7 que sont les Brics n’est pas parvenue à ses fins. Cet échec est surtout un camouflet pour le Président Tebboune. Pour imposer sa candidature à un deuxième mandat, le président algérien tente de rassembler des soutiens étrangers, dont la France naturellement, mais pas seulement. Le Président Tebboune cherche aussi l’appui de la Chine et de la Russie où il s’est rendu ce printemps pour plaider sa reconduction à la tète de l’État.
Du coté français, la perception du pouvoir algérien s’estdégradée depuis le début de la crise au Niger, y compris dans l’entourage d’Emmanuel Macron. On sent bien à Paris que le Président Tebboune se heurte à un fort lobby anti français..
Nouvel épisode de la campagne médiatique algérienne contre la France, la radio publique a affirmé lundi soir que les autorités algériennes avaient donné « une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger ». L’armée française a aussitôt opposé un démenti à ces affirmations « Il n’y a absolument aucune velléité d’attaque contre le Niger », assure un haut gradé, selon lequel aucune demande de « clearance » pour un vol militaire n’a été déposée ces derniers jours par la France.
La diplomatie, enjeu de la Présidentielle
L’opinion publique algérienne qui a montré une violente opposition au pouvoir à travers trois années de manifestations massives reste profondément nationaliste. Les Algériens, s’ils ne croient plus guère à l’avènement d’une démocratie, restent très sensibles à la place de l’Algérie dans le monde, Tebboune le sait qui cherche par quelques succès diplomatiques à regagner une popularité perdue et à s’imposer face aux autres pôles du pouvoir algérien (Armée, services secrets).
Il est clair que l’échec de la candidature algérienne aux Brics n’est pas un atout pour le président. Que penser de ce refus d’intégrer l’Algérie alors que l’Éthiopie totalement endettée et l’Égypte, au bord de la faillite, sont admises au sein des VRICS. Le pauvre Tebboune va être rendu responsable de l’échec par les nombreux adversaires qu’il possède au sein de l’État profond algérien, notamment au sein des services secrets bien décidés à empêcher qu’il se représente pour un nouveau mandat.
L Algérie n est et sera pas un poids sur l économie et la politique mondiale, l Algérie est toujours un pays sous développer dont la population a moins de 30 ans à 70%, et un taux de chômage qui atteint a plus de 48%, qui compte que sur ces énergies fossiles, aucune industrie de fabrication, énormément d importation de denrées, et que ce système ne changera pas dans les années avenir tant des bougres de généraux seront toujours a la main œuvre de ce pays, ils sont installés sur un trône depuis 62, et rien n a évolué a nos jours, la majorité de la jeunesse algérienne essaye de trouver l esplanade a l étrangers, et beaucoup sans aucune calcification.
Par MK Bhadrakumar (revue de presse : Le Saker francophone – 21 août 2023)*
Un incident célèbre raconté par Bob Woodward dans son livre « Obama’s Wars » me vient à l’esprit : le président Barack Obama, ignorant les protestations des responsables chinois du protocole, a fait irruption dans une réunion à huis clos des dirigeants chinois, indiens et brésiliens un vendredi après-midi à Copenhague, une semaine avant Noël 2009, lorsque les trois dirigeants des BRIC (c’était avant que l’Afrique du Sud n’adhère et que le groupe ne devienne les BRICS) négociaient en secret une position commune lors des négociations sur le climat, qui étaient sur le point de s’effondrer complètement.
Obama avait souhaité que les trois dirigeants des nations les plus puissantes du « Sud » – et le président sud-africain Jacob Zuma – le rencontrent individuellement plutôt que collectivement, et il était frénétique à l’idée que son stratagème soit renversé. Finalement, Obama a rejoint les quatre dirigeants et les négociations ont abouti à un accord significatif.
Cet incident, survenu six mois seulement après le premier sommet des BRIC à Ekaterinbourg en juin de la même année, a mis en évidence une vérité capitale : même si les signes étaient déjà là indiquant que le déclin de l’Occident avait commencé, personne ne doutait que les États-Unis et l’Europe continueraient à déterminer les caractéristiques de l’économie mondiale et de la politique internationale comme ils le faisaient depuis longtemps.
Aujourd’hui, alors que l’approche de l’Inde à l’égard du prochain sommet des BRICS est devenue un sujet de controverse – avec Reuters faisant même circuler une rumeur mal intentionnée disant que le Premier ministre Narendra Modi ne se rendrait peut-être pas à Johannesburg – ce qui est négligé, c’est qu’il existe une cohérence remarquable dans la conception que l’Inde a du groupe : que les BRICS sont une communauté de puissances révisionnistes qui ne cherchent pas la destruction de l’ordre mondial, mais l’inclusion de leurs intérêts dans cet ordre.
Cependant, le temps ne s’est pas arrêté. La globalisation est moribonde et le système d’institutions internationales qui en constituait le fondement n’est plus inclusif. De fait, la Russie et la Chine sont sous le coup de sanctions américaines. A l’opposé, la relation entre l’Inde et les États-Unis est peut-être à son point culminant de l’histoire – presque une quasi-alliance – et Washington la décrit comme le « partenariat déterminant » du siècle. On peut estimer que les sanctions américaines contre la Chine pourraient même présenter des avantages pour l’Inde. Les liens étroits qui unissent les deux pays et qui sont en préparation pour l’industrie des puces en sont un bon exemple. On peut même soutenir que la vie pourrait s’améliorer en Inde, et que l’élite du pays ne verrait aucune raison d’échanger ses modestes souhaits révisionnistes contre une restructuration des plus fondamentales de l’ordre international existant, sans parler de sa destruction.
En fin de compte, l’Inde est satisfaite si l’influence des BRICS dans l’élaboration des principaux aspects de l’agenda mondial peut rendre le monde plus juste et plus stable. En effet, ce n’est pas un rêve tiré par les cheveux, puisque les BRICS se situent du bon côté de l’histoire. Aucun des membres du groupe n’a ses opportunités économiques et son influence politique fondées sur une histoire de guerres sanglantes, menées dans le but d’établir une domination régionale et mondiale centrée sur les richesses accumulées sur plusieurs siècles. L’Inde se sent chez elle.
Cela nous amène à la question centrale de l’attrait que les BRICS exercent aujourd’hui sur tant de pays qui sont si manifestement divergents dans leurs caractéristiques nationales, leurs valeurs et leurs intérêts – de l’Indonésie à l’Iran, de l’Égypte à l’Arabie Saoudite – qui auraient tendance à considérer le groupe comme un groupe s’il est prêt à reprendre le flambeau de la gouvernance mondiale à l’Occident. De telles attentes sont irrationnelles, car elles reposent sur l’évolution de l’ensemble de l’ordre international dans une certaine direction prédéterminée, ce qui n’est bien sûr pas le cas.
Il est donc tout à fait naturel que le Brésil – ou l’Inde, d’ailleurs – se sentent troublés quant à la façon dont, à l’avenir, la contribution des BRICS à la gouvernance mondiale pourrait être véritablement décisive. Fondamentalement, il existe une incertitude quant à savoir si, dans les circonstances actuelles, il est même possible pour les BRICS de maintenir le comportement révisionniste du passé. Le problème n’est pas l’issue du conflit ukrainien, que la Russie ne peut pas perdre et ne veut pas, mais le fait que même après une défaite catastrophique, il est très peu probable que ses adversaires changent leur vision du monde.
Par conséquent, si les BRICS se développent, dépourvus de normes, l’unité du groupe pourrait être altérée, le rendant diffus et inefficace. C’est ce qui est arrivé au Mouvement des non-alignés. Pourtant, c’est aussi une période de transformation où « les meilleurs manquent de toute conviction, tandis que les pires sont pleins d’intensité passionnée », pour reprendre la formulation angoissée de Yeats, un principe politique éternel.
La situation est grave dans le contexte du conflit ukrainien et de la double stratégie de confinement de l’administration Biden contre la Chine et la Russie, deux membres fondateurs des BRICS. Sans surprise, les visions du monde chinoise et russe ont radicalement changé ces derniers temps et s’opposent vigoureusement à l’hégémonie américaine. L’amitié « sans limites » entre ces géants voisins les distingue quelque peu au sein des BRICS, et cela ne peut qu’affecter l’alchimie du groupe – même si l’esprit collégial perdure, grâce à leur pragmatisme et leur sagacité.
Curieusement, bon nombre des aspirants à s’associer aux BRICS pourraient même être attirés par le groupe principalement pour cette raison – une sorte de deuxième pilier qui défend une gouvernance mondiale plus juste et moins égoïste à l’égard des États de petite et moyenne taille.
Ne vous y trompez pas : toute l’expérience d’institutions fortes et de gouvernance mondiale se trouve être l’expérience de l’Occident sur la base de valeurs communes et d’intérêts partagés. Ironiquement, cela explique aussi leur « mentalité de bloc ». Les BRICS, au contraire, manquent d’une telle cohésion et de la capacité de définir l’agenda mondial, ce que le G7 fait depuis des décennies. C’est pourquoi un pays comme l’Inde attendra toujours des BRICS, en tant que communauté, qu’ils visent non pas à détruire l’ordre mondial existant, mais à l’améliorer. L’Inde ne veut pas l’effondrement de la globalisation, des institutions et du droit international. En d’autres termes, l’Inde préfère créer, dans le cadre de l’ordre existant, des règles, des normes et des modes de coopération qui permettraient de préserver ses avantages et d’éliminer ses défauts.
Pour l’Inde, c’est à la fois une question de tactique et de stratégie. L’ordre fondé sur des règles qui prévaut donne à l’Inde un sentiment de sécurité et renforce la multipolarité en Asie. On croit à tort que l’Inde subit des pressions pour suivre le mouvement des États-Unis. Cela aurait pu être le cas auparavant, mais l’Inde d’aujourd’hui, sous la direction actuelle en particulier, élargit consciemment ses relations avec les États-Unis, dans un sens qu’elle considère comme étant dans son propre intérêt national. Il s’agit du résultat logique de la trajectoire politique indienne depuis les années 1990 et bénéficie d’un « consensus bipartisan » entre le parti au pouvoir et le principal parti d’opposition. C’est même devenu une tendance à long terme qui semble déjà irréversible.
Plusieurs facteurs entrent en jeu ici et l’un des principaux est, paradoxalement, la montée phénoménale de la Chine, le partenaire indien dans le cadre des BRICS, qui suscite des sentiments alarmistes dans le pays. Le partenariat avec les États-Unis est l’un des rares moyens par lesquels l’Inde espère aborder le paradigme de sécurité. Cela dit, les partenaires BRICS de l’Inde peuvent et doivent faire confiance à l’Inde pour continuer à mener une politique étrangère indépendante fondée sur ses intérêts nationaux. Il n’y a aucune raison de douter que l’Inde a confiance dans l’influence décisive des BRICS dans l’élaboration des principaux aspects de l’agenda mondial qui rendront le monde plus juste et plus stable.
*Source : Le Saker francophone – Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
J’espère que ça sera un électrochoc salutaire pour l’Algérie
Les Brics ont choisi la confrontation, l’Algérie qui se dit amie des USA ne pouvait pas s’attendre à plus que cela. Si vous ajoutez les adversaires historiques-la vengeance est un plat froid-on a imaginé à juste titre que le ou les chevaux de Troie allaient être actionnés. Il y a eu plusieurs facteurs : d’abord, quand on est client d’un pays, on n’est pas forcément son égal. Dans ce sens, la Chine et la Russie ont de fait donné un sacré coup à Teboune. Quant à la France, elle a certainement travaillé avec l’Inde, tout cela dans un contexte des puissances dites émergentes, dont les pratiques sont pires que celles du G7.
Lavrov en rajoute une couche : « On a considéré le prestige des candidats… » Si c’est le cas, pourquoi avoir garanti à Teboune que vous le garantissez et le souteniez ? N’avaient-ils pas dit, la Chine et la Russie, que ce n’était pas un club fermé ?
L’abréviation toute algérienne est de faire du tatonnage. Du reste c’est la limite de la « gouvernance » des jamais élus. Quand Teboune va en Russie et demande aux Russes, comme si c’était une question de préstige, de lui faire faire le médiateur dans la crise ukrainienne, alors que l’initiative des pays africains était en cours, il avait de fait discrèdité tout préstige accumulé jusqu’ici et froissé les pays africains. On ne demande pas un rôle de médiation. Le reste est de l’ordre de la politique politicienne. Si les Russes empochent des centaines de milliards $ en armes achetées par les Algériens, cela ne l’a pas mise en premier rang des intérêts russes, encore moins Indiens, qui ont préféré sauver le corridor de St Petersbourg à l’Inde qui dépend de l’Iran, pays soutenu par les Russes. L’Arabie saoudite est son portefeuille qui l’a propulsée, comme elle est en condition d’imposer son apport, elle a certainement refusé l’Algérie qui lui ferait de l’ombre. De même, le choix de l’Egypte et l’Ethipie est à lier aux investissements chinois. Quant à l’Argentine, il y eut un risque de voir les Libéraux prendre le pouvoir. Cette droite a pour projet d’introduire le $ comme monnaie et donc l’oncle Sam prendrait l’Amérique latine.
En somme, les Brics ne sont pas des révolutionnaires, l’Arabie et la Russie, ou la Chine, veulent un groupe de puissances illibérales à opposer au groupement des USA. C’est sur le plan civilisationnel qu’il y a un choix à faire. Il est vrai que l’impérialisme et le colonialisme sont une aberration humaine, mais pas plus que celle de la boucherie au Yémen.
Aucun de ces pays n’a le préstige de l’Algérie. Mais quand on a pas les valeurs propres – Amazigh- on s’offre aux féodaux comme levier de pouvoir. Je n’ai jamais cru à ce Brics, qui est un levier de marketing politique. Dans ce sens, si l’Algérie avait un sens es valeurs Amazigh, elle doit simplement retirer la candidature. Vu l’hypocrisie de ses alliés et les interets divergents et ‘même en conflit. Corriger le fond monétaire international oui, réformer l’Onu oui aussi, pas d’impérialisme ok. Mais de grace ne parlez pas d’alternative crédible à l’occident.
Bonsoir ,
Je vous cité : » refus categorique de l INDE le pays le plus democratique du monde qui en un temps record se propulse parmi les pays les plus developpes »
Vois êtes sérieux ? ? ?
L´Inde est un nain géopolitique, économique militaire et ce malgré près de 20 % de la population mondiale . Il est devenu le pays le plus peuple de la planète et ne dispose de quasi aucune ressources naturelles .
Pourquoi s´opposer à l entrée de l´Algérie si cela ne lui avait pas été fortement suggéré en échanges pourquoi pas de quelques transferts technologiques ?
Pourquoi donc la présence Algérienne gênerait elle l´Inde ?
La démocratie ? Certainement pour ça qu elle ne s´est pas opposée à l entrée des EAU , de l Égypte, de l´arabie saoudite …..
Une blague votre commentaire .
Bref , l´Inde est le gros point faible des brics , c´est un pays qui mange à tout les râteliers, très proches des États-Unis, ennemi de la Chine , juste la pour empêcher les brics d avancer .
Je persiste à croire que de même rien n´est sorti des pays non alignés, pas grand chose ne sortira des brics .
Russie , Chine, Iran : voilà ce qui aurait été cohérent avec des accords en direction d´autres zones du monde .
Pour en revenir à l article , un camouflet pour l´Algérie ?
La france à savonne la planche grâce à la vente de mirage et surtout aux transferts de technologie à l Inde , sinon dites moi ce que Modi faisait au défilé du 14 juillet ?
Je crois que l´Algérie ne devrait ni rentrer dans l´OMC , ni dans les brics . Elle devrait essayer de maintenir un équilibre entre le pôle occidental et les brics , développer son agriculture pour atteindre une sécurité alimentaire et trouver sa propre voie .
Le délire habituel de Beau qui « adore » l’Algérie depuis toujours
Les autorités algériennes savaient depuis quelque temps que le pays n’adhérerait pas aux Brics en 2023.
Deux éléments de confirmation
1. Le niveau de représentation de l’Algérie au sommet des Brics: pas le Président de la République, pas le Premier Ministre, pas même celui des Affaires étrangères mais plus modestement celui des Finances.
2. Déclaration de Tebboune début août : » l’entrée de l’Algérie dans le groupe des BRICS se ferait dans le cadre d’une première phase, celle de membre observateur ».
D’après Jeune Afrique du 10/8/2023 « Sans prendre en considération le marché et la production parallèles en Algérie, le produit intérieur brut (PIB) a atteint 225 milliards de dollars en 2022 », a affirmé le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de son entrevue avec des représentants de médias locaux, le 5 août. » Teboune a rajouté que l’Algérie n’a pas voulu déclarer plus de 225 milliards USD, comme chiffre officiel du PIB en 2022, alors qu’en réalité, il pourrait se situer entre 240 ou 245 milliards USD. Voila le plus grand mensonge d’un chef d’état qui a définitivement décrédibilisé l’Algérie sur la scène internationale. Officiellement sur les statistiques mondiales (FMI, BM, ONU, agences de notation,…) le PIB de l’Algérie a atteint son maximum en 2014 avec 214 milliards USD puis il a chuté de manière continue pour atteindre la veille des crises sanitaire/économique en 2020 les 145 milliards USD (soit une chute de 33% en 6 ans). Depuis 2020 le PIB algérien a dû accentuer sa chute comme peut en témoigner le vécu des Algériens sur place : faillites en cascade des entreprises notamment BTP faute de commandes publiques, chute de la production agricole/bovine/ovine faute de consommateurs solvables et d’intrants importés, fuite des capitaux vers la France/Turquie/Golf, fuite de la main d’oeuvre qualifiée et entrepreneurs vers l’étranger, …. On peut admettre raisonnablement comme fourchette basse que le PIB a baissé entre 2020 et 2023 de 20%, ce qui fait un PIB de l’ordre de 116 milliards USD pour cette année (moitié de ce que déclare le chef d’état désigné). Si on rapporte à la population, le PIB par habitant était d’environ 5500 $/habitant en 2014 (39 millions habitants) et 2500 $/habitant en 2023 (47 millions habitants), ce qui fait que l’Algérien est devenu 2 fois plus pauvre entre 2014 et aujourd’hui. Voila le calcul qui a été fait par le BRICS et qui n’a pas voulu s’atteler le boulet algérien sous le commandement des incultes!
On s’est pris une grosse claque. Il faudra faire avec.
comme il fallait s y attendre : refus categorique de l INDE le pays le plus democratique du monde qui en un temps record se propulse parmi les pays les plus developpes ,et l Algerie avance en reculant en fermant toutes les portes pour une economie ouverte et competente.
avant d adherer au BRISC ,il fallait commencer par adherer a l’OMC, et ce que nos champions mafieux generaux refusent car il y aura une transparence totale de toutes les transactions financieres et commerciales et une concurrence loyale qualite/prix.
normal : avec un conseiller de Tebboune des annees 80,ancien ministre du commerce: Khellaf,faut rien esperer,sinon des chaines monstres a la « Boumediene » pour un litre de lait ou un kg de lentilles et ca dure helas :ou va l Algerie?????????