L’ancien Premier ministre, président de l’Assemblée nationale et fondateur du parti d’opposition Lumana, est rentré au Niger lundi par un vol d’Air Algérie. Cela faisait plus de deux ans que Hama Amadou vivait en exil dans une maison de la banlieue de Paris, après l’élection du Président Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet par un coup d’Etat militaire. Le poids lourd de la politique nigérienne, bête noire du pouvoir socialiste ami de la France, avait déjà prévu de rentrer dans son pays cet été et il était prêt à être incarcéré à son arrivée, conformément à son statut judiciaire d’éternel mis en examen du régime. Il l’avait dit à Mondafrique début juillet. Le coup d’Etat militaire a bouleversé l’agenda. Dimanche, il nous a accordé un long entretien où il aborde aussi bien les menaces d’intervention militaire de la France et de la communauté ouest-africaine que l’avenir de la transition militaire.
Mondafrique : Que vous inspirent les menaces de la France et son refus de rapatrier ses soldats et son ambassadeur ?
H.A. : Hama Amadou : La France se ridiculise. Son ambassadeur se retrouve bunkérisé dans son enclave diplomatique, que personne ne violera. La convention de Vienne est très claire : la courtoisie diplomatique veut que la France rappelle son ambassadeur. En cas de refus, la convention de Vienne prévoit que le pays accréditaire a le droit de retirer au diplomate son immunité et tout le reste, si bien que l’ambassadeur devient un citoyen ordinaire sans papiers. Est-ce que la France, à son niveau, a besoin qu’on l’humilie de cette façon ? Je ne le crois pas. Au contraire. Il ne faut pas hypothéquer l’avenir. Ce n’est pas parce que vous traversez une période de tension que vous ne pouvez pas vous réconcilier demain et repartir sur des bases nouvelles.
Mondafrique : Comment expliquez-vous la radicalité de la position des chefs d’Etat de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Niger?
H.A. : Tous les pays du monde savent aujourd’hui que c’est véritablement la France qui, pour des raisons qui lui sont propres, entretient la flamme de la menace d’une intervention militaire contre le Niger. La France ne se met pas en avant mais elle pousse avec force des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin. Mais pour qu’une telle intervention devienne possible, la France, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin ont besoin de l’engagement clair du Nigéria. Et c’est la France qui s’efforce de convaincre le Nigéria, ne fût-ce que pour donner de la crédibilité à la menace, même si, en fin de compte, ce n’est pas pour véritablement entrer en guerre.
Il est tout aussi évident que le Sénégal, comme la Côte d’Ivoire et le Bénin, ne peuvent agir dans leur contexte financier et budgétaire sans un appui financier, humain et en équipement militaire venant des pays de l’Union européenne. Or j’ai cru comprendre que les pays européens ne sont pas favorables à une intervention militaire et que les sanctions inhumaines infligées au Niger ne rencontrent pas non plus l’agrément de tous. Donc cela rend la position de la France encore plus détestable pour les Nigériens.
Mondafrique: pourquoi tant de haine ?
H.A.: Les Nigériens n’ont aucune haine envers la France et envers les Français. Mais ils ne veulent plus vivre sous l’empire d’une domination dont ils considèrent qu’elle est la base et le motif de leur sous-développement, qu’elle les entrave. Du côté de la France, on dirait que le problème nigérien est ultra personnalisé, si l’on en juge aux propos agressifs du Président Macron. Nous avons tous vu quelle compréhension la France a manifesté aux auteurs du coup d’Etat du Gabon, ce qui contraste avec son attitude agressive à l’égard du Niger. Pourquoi cette agressivité anormale ? S’il s’agit des intérêts de la France, le Niger n’a pas remis en cause, jusqu’à présent, les accords sur l’exploitation de l’uranium. Il n’a rien remis en cause. Il a seulement exprimé sa volonté de voir partir les bases françaises. Les bases françaises ont quitté le Mali, le Burkina Faso, et on n’a pas vu pas cette animosité de la France. Même si aujourd’hui, du fait qu’ils soutiennent le Niger, des mesures d’interdiction des visas sont prises à l’encontre des citoyens maliens, burkinabé et nigériens. De telles actions vont, d’une manière ou d’une autre, entraîner de la part de ces pays des réactions qui ne vont pas servir les intérêts de la France.
Je suggère que le bon sens et la raison reviennent. La France partage beaucoup de choses avec ces pays. Il ne faut donc pas qu’une mésentente ponctuelle devienne la cause d’une guerre irréversible.
Enfin, je ne crois pas non plus que le sort de Mohamed Bazoum soit la préoccupation de la France. Car il est évident, en cas d’intervention, qu’il risque de ne pas s’en sortir. Le motif de cet acharnement ne peut se trouver qu’ailleurs. Cet ailleurs est un problème d’ego.
Mondafrique : Quelles sont les motivations des chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest qui se sont engagés contre le Niger ?
H.A.: Les chefs d’Etat sont en service commandé en raison d’intérêts partagés. Ils partent simplement du principe qu’il faut tout faire pour plaire à la France. Quand vous regardez bien, ce sont les pays francophones qui sont les plus virulents dans leur volonté d’en découdre avec le Niger. Il n’y a pas de conflit entre le Niger et la Côte d’Ivoire, ni entre le Niger et le Sénégal. Il n’y a aucun conflit entre le Bénin et le Niger dont les destins économiques sont étroitement liés. Pourquoi, brusquement, ces pays, qui ont toujours été des pays amis, se transforment-ils en ennemis irréductibles du Niger qui ne leur a rien fait? La situation met en lumière un esprit de domination colonialiste qui prévaut au niveau de certains pays. Ils l’acceptent et même, s’en honorent. C’est ça qui est grave.
Comment, dans ces conditions, croire un seul instant que la CEDEAO peut être un véritable outil d’intégration en Afrique de l’Ouest? On se rend bien compte que la CEDEAO n’est pas au service de la paix dans son espace mais au service de ceux qui souhaitent destabiliser l’espace CEDEAO. Quand les agressions terroristes ont commencé, puisque la CEDEAO est capable de mobiliser une force en attente pour faire la guerre contre un pays membre, pourquoi n’a-t-elle pas mobilisé cette force pour aider les pays confrontés à la lutte contre le terrorisme ? Cela aurait peut-être empêché plusieurs gouvernements de tomber !
Mondafrique : Le retour des militaires au pouvoir en Afrique de l’Ouest sanctionne-t-il l’échec du projet démocratique ?
H.A.: La démocratie ne veut absolument rien dire quand elle ne contribue pas à améliorer les conditions de vie des populations qui ont cru en elle, quand elle contribue à soutenir des dictateurs ou des apprentis dictateurs, quand elle contribue à aggraver la misère, la pauvreté et la famine. Un système politique n’a de valeur que s’il répond aux attentes des populations pour satisfaire leurs besoins fondamentaux. Si demain, c’est un régime communiste qui peut les sortir de la misère, si c’est même une dictature bienveillante qui peut aider les populations à relever les défis de la vie au quotidien, ils accepteront la dictature avec plaisir. Ce qui importe, c’est la bonne gouvernance. Tout système qui ne pratiquera pas la bon gouvernance sera rejeté par le peuple.
Et on n’impose pas la démocratie à coup de bombes, en affamant le peuple entier, en lui refusant les médicaments, en lui coupant l’électricité et en l’étouffant. On montre alors que la démocratie est détestable puisqu’elle entraîne des sanctions plus terribles que la dictature. Quand la sécurité au quotidien est menacée gravement, qu’on tue les gens à longueur de journée, comment voulez-vous que les populations ne sortent pas acclamer les militaires?
En Afrique de l’Ouest, les coups d’Etat sont des régulateurs de la vie politique. Ceux qui sont à l’extérieur du Niger voyaient les apparences de la démocratie que les gouvernants affichent pour eux, mais la réalité, ce sont les Nigériens qui la vivent au quotidien. Laissez les Nigériens dire s’il y a ou pas la démocratie. S’ils savent que c’est un mensonge, ils ont le droit de ne pas être d’accord avec la vision de la communauté internationale. Même s’il n’y avait pas de manifestations, les conditions du coup d’Etat étaient déjà remplies. Les gens vivaient un régime dont ils ne voulaient plus.
Mondafrique : Pourquoi rentrez-vous au Niger maintenant ? Avez-vous eu des garanties pour votre liberté ? Serez-vous partenaire de la transition ?
H.A.: Je rentre au Niger parce que le Niger est menacé. En patriote sincère, je ne peux pas dire aux Nigériens ‘Résistez ! Battez-vous pour l’honneur et la dignité!’ en restant ici à l’abri d’une agression possible. Il faut que je retourne parmi mes compatriotes pour partager avec eux les risques et la dignité de la résistance.
Tous les Nigériens sont partenaires de la transition puisque tous défendent la même cause. Soutenir la transition, afin de contribuer à ce qu’elle débouche sur une une normalisation constitutionnelle, n’a rien de répréhensible. Il vaut mieux aller dans la paix et dans des temps raisonnables vers la sortie de crise.
Mondafrique : Pensez-vous que votre adversaire principal, l’ancien Président Mahamadou Issoufou, joue un rôle dans cette transition?
H.A. : Moi, je ne considère plus l’ancien Président de la République comme mon adversaire, parce que démocratiquement, et selon les dispositions de la Constitution sur la base de laquelle il a été élu, il ne peut plus se présenter à une compétition électorale. Dès lors, il ne peut plus être mon adversaire.
Quant aux rumeurs, je ne peux pas y prêter foi. Jusqu’à ce que la preuve de son implication soit démontrée, j’ai pour principe d’être prudent. J’ai été suffisamment victime des rumeurs à titre personnel.
Mondafrique : Quels sont les chantiers essentiels que doit mener la transition et quelle durée idéale préconisez-vous ?
H.A.: Ce n’est pas à moi de le dire mais les militaires ont eu l’excellente idée de confier cette tâche à des assises nationales pour permettre aux différentes composantes de la société nigérienne de discuter et de dire ‘voilà les priorités que nous voulons pour la transition’. En ce qui concerne la durée de la transition, les militaires ont fait preuve d’une prudence extrême en disant que cette transition devrait rester d’une durée raisonnable et en aucun cas dépasser trois ans, démontrant par là qu’ils n’étaient pas venus pour conserver le pouvoir mais pour créer les conditions d’une refondation de la république et d’une démocratie conforme aux aspirations du peuple. Ils ont été bien inspirés de laisser ces choix à la libre expression des représentants de la nation.
Mondafrique : Ce coup d’Etat survient douze ans après le précédent. Qu’est-ce-qui ne va pas au Niger ? Quelles solutions faut-il imaginer pour jeter enfin les bases d’une gouvernance démocratique et d’un véritable développement du pays ?
H.A.: Je l’ai dit plus d’une fois, l’instabilité de nos institutions est contenue dans les textes fondamentaux de la République, à savoir la Constitution, le code électoral et la charte des partis politiques, qui définissent le cadre d’exercice du pouvoir. Or au Niger, toutes les Constitutions qui se sont succédé pour gérer le pouvoir d’Etat sont malheureusement inspirées de la Constitution française, qui est elle-même d’inspiration royaliste. Le Président est chef de l’exécutif à travers l’élection présidentielle ; il contrôle l’Assemblée nationale ; il est le chef des armées ; il est le magistrat suprême, chef de la carrière des magistrats, et enfin, il est le chef de l’administration. Voyez cette avalanche de pouvoirs entre les mains d’une seule personne et constatez vous-même l’absence de contre pouvoir à ces pouvoirs excessifs dévolus par la Constitution. En Afrique, le même modèle produit des rois qui n’ont aucune limite et qui peuvent, de surcroît, prendre n’importe qui et le mettre en prison. Donc ce système ne peut pas permettre une gestion du pouvoir dans l’intérêt du pays. Au contraire, le dirigeant travaille pour lui-même et pour son clan pour piller, gruger, maltraiter et voler.
Il faut une Constitution dans laquelle le Président n’a pas tous les pouvoirs. Il faut que les principes de la séparation des pouvoirs soient mis en oeuvre. Le Président ne peut pas être maître de la justice, de l’Assemblée nationale. Il doit également craindre des sanctions juridiques et judiciaires de nature à mettre un terme à ses abus. J’irais même plus loin, je dirais que le principe de l’irresponsabilité du Président dans la gestion des affaires de l’Etat est une hérésie. Comment le premier citoyen de la République peut-il être irresponsable alors que tout part de lui, que tous les pouvoirs sont entre ses mains et que c’est lui, de manière directe ou indirecte, qui ordonne de tout faire ? Comment me convaincre que le Président est à l’abri de toute poursuite malgré tout le mal qu’il fait subir au pays ? Il y a une incohérence et c’est tout cela qu’il faut corriger. Sinon, on reviendra toujours à la case départ. Quand il existera des contre pouvoirs et des procédures pour arrêter le Président à temps, on n’aura plus besoin des coups d’Etat ! Car pour le moment, maître absolu du navire, le Président ne peut être arrêté que par plus fort que lui, l’armée.
Mondafrique : Serez-vous candidat à la fin de la transition ?
H.A. : Ca dépendra du parti. Notre parti a des règles, des procédures de désignation des candidats. Ce sera aux militants du parti de décider qui ils présentent aux élections. S’ils me proposent, je ne dirai pas non.
Mondafrique : Vos adversaires, les partisans du régime renversé, vous accusent d’instrumentaliser la population de Niamey sur des bases régionalistes. Que leur répondez-vous ?
H.A. : Je voudrais attirer l’attention de ceux qui ont encore un minimum de bon sens sur le fait que Niamey est la capitale du Niger et qu’à l’intérieur de cette ville de Niamey, ce n’est pas une ethnie mais toutes les ethnies du Niger qui sont présentes. Niamey est une ville cosmopolite, un melting pot humain où toutes les ethnies du Niger vivent de manière pacifique depuis l’indépendance.
Par ailleurs, les gens sont aussi sortis manifester leur soutien au régime à Zinder, à Agadez, à Tahoua, à Maradi. Serait-ce les habitants de Niamey qui ont envahi toutes les régions ? Ce sont des arguments ineptes que les hommes politiques utilisent pour défendre leurs intérêts. Et dans le cas d’espèce, je vois une expression achevée d’immaturité politique que de tenir de tels propos sur des médias internationaux pour un ancien ministre des Affaires étrangères.
Maintenant, pour ce qui est de la bataille juridique sur la nationalité de Mohamed Bazoum, qu’on évoque pour me prêter des sentiments racistes ou anti-arabes, il faut se replacer dans le contexte des élections de 2021. Au nom de la loi, j’ai été disqualifié pour me présenter aux élections. Pour rendre la monnaie de sa pièce au PNDS, mon parti a examiné la loi à son tour. Et il se trouve que, dans la Constitution du Niger, il est dit que pour être candidat aux présidentielles, il faut être Nigérien d’origine. Nous avons recherché la signification exacte de ce terme dans le code de nationalité du Niger, qui date de 1960. Dans ce code, il est dit «est citoyen d’origine le Nigérien né au Niger d’un père ou d’une mère nigériennes eux-mêmes nés au Niger.» Je ne suis pas parmi les rédacteurs de la Constitution, contrairement à Mohamed Bazoum. Je ne suis pas de ceux qui ont rédigé le code de nationalité : j’étais encore un enfant. Mais c’est l’ordre juridique qui régit ces questions. Puisqu’on m’a appliqué la loi, naturellement, j’ai dit qu’on doit appliquer la loi à Bazoum. Quand des vérifications ont été faites, on s’est rendu compte que Bazoum ne remplissait pas ces conditions. Dès lors, conformément à la Constitution, il ne pouvait pas être candidat. Mais au lieu de mettre en avant leurs arguments de réponse, ses partisans ont dit que nous ne souhaitions pas la candidature de Bazoum parce qu’il est arabe et accusé ceux qui disent qu’il ne peut pas être candidat sont racistes. Mais je n’ai rien contre les Arabes! Mon petit-fils est à moitié Arabe. J’ai servi dans toutes les régions du Niger. J’ai des liens personnels dans toutes les régions. Je ne suis pas anti-arabe. Le projet politique de notre parti est panafricaniste. Comment pourrait-on vouloir la division du pays ?
Mondafrique : A qui s’adressent, selon vous, les accusations de pogrom lancées par Hassoumi Massaoudou, l’ancien ministre des Affaires étrangères ?
H.A. : Ca s’adresse à l’extérieur. L’objectif est de dire qu’il faut arrêter le génocide en cours au Niger. Mais le Niger n’est pas le Rwanda. Toutes les populations, de toutes les régions, de toutes les ethnies et même de tous les partis politiques rejettent le PNDS. Les proches de Mohamed Bazoum ont essayé de mobiliser leurs alliés des partis membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger, la MRN. Mais il n’y a plus de MRN ! Même leurs alliés sont contents de s’en débarrasser ! Même si, à Niamey les militants de Lumana sont les plus nombreux, tout Niamey n’est pas Lumana. Même à Tahoua, des gens se sont réunis pour demander au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie de lancer un mandat d’arrêt contre Hassoumi Massaoudou qui appelle à la guerre contre le Niger.
Mondafrique : Certains vous reprochent d’avoir, depuis 2021, donné sa chance à Mohamed Bazoum à travers le silence du parti Lumana. Qu’en est-il ?
H.A. : Je n’ai pas donné sa chance à Bazoum. J’ai donné sa chance au Niger pour se débarrasser du terrorisme. On ne peut pas espérer avoir le moindre succès contre les terroristes si, pendant que les militaires leur font la guerre, nous nous déchirons dans une guerre politique entre nous. J’ai donné une chance au parti au pouvoir de lutter tranquillement contre le terrorisme. Et personne ne nous fait de reproche. Nous l’avons concédé librement parce que nous mettons d’abord le Niger en avant.
Monsieur Avicenne, Vous croyez bien connaître votre langue, mais vous l’écrivez mal très mal. Posez donc la question aux journalistess de e site. Il vous en diront quelque chose.
Pour ceux qui débarquent chaque jour à Lampedusa et ailleurs, sachez qu’ils ne font que suivre à la trace les voleurs qui leur subtilisent leurs richesses et les réduisent à la misère depuis des siècles. Or, ces traces conduisent en France. Ne soyez donc pas surpris qu’ils se retrouvent chez vous.
@ Modibbo,
Monsieur, je crois que le jour où quelqu’un vienne me donner des leçons sur ma propre langue, il faudra qu’il me dise si élève de 4eme, il a traduit la version de « La guerre des Gaules « de Jules César.
Regardez Lampedusa, vos citoyens meurent, et en Europe, ils vivent à la rue, sur les trottoirs, ils mendient, ils volent, ils agresseur, ils trafiquent et ils tuent auss, ils sont tellement nombreux et nocifs qu’ils n’auront plus rien!
@Mahane,
Croyez-moi la grande majorité des français se moque de ce qui se passe dans votre pays, toutefois fois nous sommes solidaires de ce que vit la population marocaine et Lybie ne face à ce que La Nature leur a infligé comme malheur.
Avez-vous vu ce qui se passe à Lampedusa , c’est comme un vol de criquets qui s’abat sur nous, si vous gardiez votre orgueil, gardez vos ressortissants et montrer que vous êtes capables d’assurer la vie de vos ressortissants africains car pour l’instant, ce sont des ONG européennes qui profitent de cette misère.
En France, 85% de la population ne veut plus de cette immigration africaine du Nord ou africaine noires, le panafricanisme est votre solution !
@Avicenne,
Pour ce qui est de Hama Amadou, on voit bien que vous ne le connaissez pas. Il n’y a pas, au Niger, de plus francophile que lui. Sinon, il ne se serait pas retrouvé chez vous à s’accomoder du mépris et du racisme ambiants. Seulement, voilà! Vous ne comprenez la relation à nous que sous le mode de la soumission absolue. Pour vous, un Africain ne doit pas avoir d’opinion, même à propos de son pays (« Comment ose -t-il? »). S’il en a une, c’est que c’est nécessarement un ‘antifrançais » à abattre. Tout dans ce monde est soumis à la loi éternelle du changement. Sauf votre attitude méprisante et arrogante à l’égard des Africains. Mais cela aussi nous avons décidé d’y mettre fin et nous allons y mettre fin.
En ce qui conerne nos citoyens en France, vous faites encore preuve d’une grande ignorance: il y a très, très peu de Nigériens en France. Probablement moins de 10.000, pour la plupart des étudiants qui en général retournent au Niger à l’issue de leurs études. Je suis sûr qu’il y a moins de 4.000 travailleurs immigrés nigérien France. Vous pourrez aller vérifier de vous-même ce que je dis sur le site de l’INSEE.
Tout le monde en Afrique ne rêve pas de venir laver vos chiottes ou ramasser les rats morts.
Pour ce qui est du développement, là aussi vous ignorez la réalité de l’Afrique d’aujourd’hui. Les choses vont vite. Très vite. Pour le comprendre, il ne suffit pas de regarder seulement les chiffres d’aujourd’hui et de les comparer à ceux de vos pays. L’importance des statistiques réside plus dans les tendances qu’elles indiquent que dans ce qu’elles disent à l’instant. Je vous donne un exemple: en l’an 2000 (autant dire hier), le PIB de la France était 22 fois (oui, 22 fois!) plus élevé que celui du Nigéria. Aujourd’hui en 2023, le PIB de la France est seulement 4 fois plus élevé. En 2030, dans à peu près le même laps de temps que depuis 2000, le Nigéria se classera au 13ème rang des puissances économiques tout judte dertière la France qui aura régressé au 12ème rang. Ce n’est pas moi qui le dis. C’est le FMI et la Banque mondiale qui le disent.
Vous pouvez donc continuer à vous la péter. De toute évidence c’est vous qui irez bientôt laver les chiottes des Africains et torcher mémé.
Enfin, si nos femmes ont en moyenne 7 enfants, c’est parce que nous préférons les enfants aux chats et aux chiens qui en moyenne sont aussi 7 par individu chez vous. Parfois il m’arrive de penser avec commisération à ces millions et millions de femmes chez vous qui, le soir venu, n’ont pour toute perspective qu’un tête-à-tête avec un matou.
Le »fléau » chez vous, ce ne sont les enfants. C’est la solitude dont 67% des Français disent souffrir. La cause principale en est qu’ils préfèrent ne pas faire des enfants pour pouvoir se payer des vacances à Honolulu. Nous, nous avons choisi d’avoir des familles nombreuses, solides et stables et de ne jamais commettre ce crime absolu, cette horreur, qui consiste à jeter les vieux au rebus.
@Avicenne,
Apparemment, tout comme Mondieur Itté, ambassadeur de France, vous ignorez qu’on écrit » Français », « les Français » (avec « F » majuscule) quand c’est un nom, celui donné aux citoyens français, c’est-à-dire à ceux qui ont la nationalité française (ici « française » est un adjectif et donc s’éctit avec « f » minuscule comme dans « citoyens français »). Mais bon, tout comme Monsieur Itté, vous avez le droit de faire des fautes d’ortbographe…surtout que vous n’êtes pas ambassadeur de France et n’êtes pas lu par des millions de personnes. Ce qui est ennuyeux chez Monsieur Itté, c’est que des fautes élémentaires similaires se répètent dans tous ses posts. Il laissera toujours aux Nigériens l’image d’un individu fruste, irascible et raciste, qui a mal suivi ses cours d’orthographe élémentaire.
@Mahamane,
Non ! Le terme « citoyen » français ou autre s’écrit bien sans majuscule .
Quand à votre ancien PM qui rêve lui- aussi d’accéder à la magistrature suprême, s’il déteste tant La France pourquoi s’est-il réfugié durant 2 ans en région parisienne, de plus l’habitation lui appartient- elle, a combien est-elle estimée ?
Nous, les français, ne voulons aucune guerre, par contre si vous pouviez garder vos citoyens sur votre sol africain, vous les sauveriez de la mort en mer ou dans le désert ou bien de vivre, en Europe dans la rue femmes et enfants compris.
Occupez-vous des terroristes, de l’Education Nationale, de La Santé, de la corruption et pensez au planning familial : 7 enfants / femme, c’est le plus fort ratio au monde alors que la faim voire la famine est présente .
Bien à vous.
Le courage politique de cet homme qui, apparemment, ne mâche pas ses mots, est impressionnant. C’est une fierté que d’avoir en Afrique des hommes politiques comme celui-là. On comprend pourquoi il a été tant persécuté.
Quant à la France, tout ce qu’on peut dire c’est que ces petits énarques incultes, « insecure » et arrogants qu’elle a placés au pouvoir vont finir par couler ce grand et beau pays. Définitivement. Ils manquent du bons sens et du sang-froid qu’il faut pour faire de véritables hommes d’État. Rien qu’à voir le comportement de Sylvain Itté, un homme inculte (dont les messages sur internet sont parsemés de grossières fautes élémentaires d’orthographe et de grammaire (Monsieur Itté écrit par exemple « les français » avec « f » minuscule pour parler des citoyens de son pays, ce qui est le comble pour un ambassadeur de France), irascible (on a vu en direct à la télévision Monsieur Itté, ambassadeur de France, retrousser les manches et descendre de l’estrade pour en venir aux mains avec un jeune homme qui a l’âge de son petit-fils; ce qui au Niger constitue une attitude indigne et plus que honteuse), et raciste comme prouvé par ses multiples tweets méprisants envers les Niger. Qu’un homme comme Monsieur Itté, dont le Quai d’Orsay ne pouvait quand même pas ignorer le caractère, ait été choisi comme ambassadeur montre toutes les limites intellectuelles de Macron.
Ce n’est pas le parti qui va décider puisque la sanction de l’intelligibilité est encore là.