Entre les deux hommes les plus riches d’Algérie, Ali Haddad et Issad Rebrab, le courant ne passe plus. Pis encore, une véritable guerre d’influence oppose aujourd’hui ces deux industriels. Et au service de chacun de ces deux hommes, des lobbyistes s’activent pour tenter de rallier les hauts responsables.
Avantage pour Ali Haddad
Force est de constater également que dans cette guerre froide, c’est Ali Haddad qui se montre ces derniers jours le plus offensif. Preuve en est, lors de la dernière édition du salon International du Bâtiment, des Matériaux de Construction et des Travaux Publics (BATIMATEC), organisée à Alger du 3 au 7 mai derniers, une forte pression a été exercée sur les organisateurs de cet événement phare du BTP en Algérie pour écarter du programme des conférences les représentants du groupe Cevital d’Issad Rebrab.
Cherchez la femme
Ces manoeuvres hostiles ont été menées par une certaine Hassiba B., conseillère au cabinet du ministère de l’Habitat, qui avait réclamé aux organisateurs de BATIMATEC de remplacer dans le programme des animations du salon Cevital par l’ETRHB d’Ali Haddad. Mais ce lobbying n’a pas porté ses fruits puisque les organisateurs de BATIMATEC n’ont pas daigné revoir leur programme pour écarter l’entreprise de Rebrab.
Le message d’Haddad à son adversaire était clair : ne touche pas à mon BTP !