Le grave état de santé du maréchal Haftar, amène les principaux pays arabes à se pencher de près sur la succession de l’homme fort de la Cyréanique,
Le récent voyage du général Tartag, le chef des services spéciaux algériens, aux Emirats et au Qatar s’explique par la volonté de l’Algérie de peser de tout son poids dans le choix du successeur d’Haftar. Les diplomaties émirati et séoudinne sont mobilisées. Français et Américains suivent de près la situation
L’homme fort de l’est libyen demeure le chef des services de sécurité et directeur de cabinet d’Haftar, Aoun Ferjani. Mais l’Égypte et les Emirats Arabes Unis qui tiennent les cordons de la bourse préfèreraient Abdessalam Al-Hassi, chef des opérations à l’Etat Major et, selon de bonnes sources diplomatiques françaises, probable successeur. Lors du soulèvement contre Mouammar Kadhafi, en 2011, il était l’officier de liaison avec l’Otan. Ces fonctions passées renforcent sa crédibilité comme successeur.
Le chef d’état major qui contrôle la zone pétrolière, Nadiri, ne semble avoir aucune chance en raison de sa gestion contestée de l’armée. Il a été, le 18 avril, la cible d’un attentat à la voiture piégée à Benghazi. Le patron de l’armée de l’air, affaibli et malade, n’est pas sur les fangs.
L’ombre de Khadafi
Quant à Fadhel El Dib, le conseiller spécial d’ Haftar qui l’a toujours accompagné comme son ombre, il serait considéré comme un sous-marin des khadafistes. Ce qui le bloque dans son ambition de remplacer Haftar, compte tenu de l’hostilité des occidentaux à ce qui ressemble de près ou de loin à un héritier du Guide..