Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) vient de publier un rapport concernant les personnes disparues sur le Continent. Selon l’organisation internationale basée à Genève, elles seraient 44 000.
Le chiffre tient compte seulement des individus recensés par le CICR , il est sûrement bien supérieur. Les raisons de ces disparitions sont nombreuses, les deux principales étant les conflits armés et l’immigration. Combien s’évaporent sur le chemin de l’exil sans jamais que leur trace ne soit retrouvée. Les familles restées au pays attendent sans jamais avoir de réponse, est-il mort dans le désert, noyé en mer, s’il vit toujours pourquoi ne donne-t-il pas de nouvelle ?
Comme le note le rapport : c’est une « impossible résignation, chaque cas est une histoire. Une attente douloureuse, insupportable. »
A travers son agence de rétablissement des liens familiaux, le CICR et les Croix Rouge nationales mènent des enquêtes de fourmis et parfois le miracle se produit, comme cette maman du Soudan du Sud qui retrouve son enfant huit ans après avoir été séparée par la guerre.
Malheureusement, ces moments de grâce sont rares. A la douleur de l’absence s’ajoute alors tous les problèmes administratifs : remariage, héritages, propriétés… Ce rapport du CICR a été réalisé afin de fournir une analyse et des recommandations aux décideurs africains sur cette problématique afin de venir en aide aux familles des portés disparus.
Pour lire le rapport : https://blogs.icrc.org/hdtse/wp-content/uploads/sites/113/2022/05/ou-sont-nos-etres-chers-rapport-cicr-afrique-1.pdf