La menace terroriste au Sahel demeure élevée, d’après le site officiel du Quai d’Orsay. Le risque d’attentat et d’enlèvement visant des Occidentaux est important dans la zone sahélienne (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad). Mais certains pays sont à éviter abssolument comme le Niger ou le Mali, d’autres un peu moins comme le Tchad et la Mauritanie. Un hasard?
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Est ce un hasard? Fans les pays dont les régimes militaires sont hostiles à la politique de la France en Afrique, tout déplacement est proscrit. Mais dans ceux dont le régime reste dans le sillage de la diplomatie française comme le Tchad, les Français peuvent encore se rendre, ce qui rend les liens d’affaires évidemment plus faciles..
I Certains déplacements sont formellement déconseillées comme au Niger, au Burkina ou au Mali. Les ressortissants français qui s’y trouveraient sont invités à les quitter.
Le Niger
« Tout déplacement au Niger est formellement déconseillé. Les ressortissants français au Niger sont appelés à la plus grande vigilance : il est essentiel de limiter les déplacements, de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de se tenir régulièrement informés de la situation. »
Le Burkina Faso
« Dans le contexte actuel de fortes tensions régionales, tout déplacement au Burkina Faso est formellement déconseillé. Les ressortissants français au Burkina Faso sont appelés à la plus grande vigilance : il est essentiel de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de rester régulièrement informés de la situation. »
Le Mali
« Dans le contexte actuel de fortes tensions régionales, tout déplacement au Mali est formellement déconseillé. Les ressortissants français au Mali sont appelés à la plus grande vigilance : il est essentiel de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de rester régulièrement informés de la situation. »
II Les déplacements restent possibles dans « les zones déconseillées sauf raison impérative, » comme naturellement le Tchad, meilleur allié de la France dans la région.
Il convient, si le déplacement ou le séjour s’avère indispensable, précise le Quai d’Orsay, de prendre des mesures de sécurité renforcées, en particulier pour ce qui concerne les trajets et les hébergements.
Les ressortissants français qui se trouveraient dans ces zones doivent savoir que leur sécurité et leur vie sont explicitement et directement menacées. Les risques avérés dans ces zones sont incompatibles avec le tourisme.
