Si le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah a récemment déclaré, dans une menace très claire à la paix civile, qu’il compte dans les rangs de son parti « 100 000 combattants », les Libanais sont en droit de se demander de quelle manière ces combattants et autres fonctionnaires du parti sont financés, surtout s’ils sont vraiment payés en dollars. Avec quel argent le Hezbollah finance-t-il ses programmes sociaux, à l’instar de l’entreprise de micro-crédit Al Qard Al Hassan, ou encore la carte Al-Sajjad distribuée à ses adhérents et qui leur permet d’acheter tous les mois des produits de première nécessité dans certains supermarchés situés dans la zone d’influence du parti (Liban-Sud, Béqaa et banlieue Sud de Beyrouth). |
Le seul fait de songer à cette question fait resurgir une réponse de la bouche-même du chef de ce parti, qui déclarait fièrement en 2016 : « Le budget du Hezbollah, ses salaires, ses dépenses, sa nourriture et ses boissons, ses armes et ses missiles viennent de la République Islamique d’Iran ». Inutile de se voiler la face donc, il y aurait d’abord le financement iranien.
Le leader chiite avait même ajouté que « tant qu’en Iran il y aura du « flouss » (de l’argent), le Hezbollah en aura aussi ». Or avec la décision de l’administration Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien, la source de financement s’est tarie et par conséquent les aides iraniennes à ses satellites extérieurs ont diminué. Cela aurait stimulé la créativité du Hezbollah qui a entrepris de diversifier ses sources de financement. Selon plusieurs experts en la matière, l’une des solutions adoptées par le parti a été de pratiquer une politique de contrebande vers la Syrie des produits subventionnés par le contribuable libanais (farine, essence, mazout…). La revente de ces produits de première nécessité sur le territoire syrien était organisée au détriment de la population libanaise qui s’est retrouvée lourdement affectée par la pénurie.
Trafics de drogue
Il faut préciser que dans le cas du Hezbollah, le financement de la vie politique s’étend au-delà des dépenses politiques classiques et même du clientélisme. Car il s’agit là non seulement du financement d’un parti politique comme les autres, mais également de celui d’une véritable milice et de ses activités paramilitaires régionales, que ce soit en Syrie, au Yémen ou même au Liban (occupation de Beyrouth lors des évènements du 7 mai 2008 ou encore les incidents de Tayyouneh en octobre dernier).
Cette implication dans le secteur de la drogue est en tout cas mise en évidence depuis des années par les autorités américaines qui ont par exemple annoncé en 2011 que 483 millions de dollars avaient été blanchi à travers l’Afrique pour le compte du Hezbollah, en lien avec un trafic de drogue. Le parti chiite est également constamment accusé de fomenter des opérations illicites en Amérique du Sud, notamment dans la zone dite des trois frontières (Brésil, Argentine, et Paraguay). Il est par ailleurs depuis peu classé organisation terroriste par ces deux derniers États, et le Brésil serait lui aussi sur le point de s’engager sur cette voie.
Ces accusations aussi bien au niveau du trafic de drogues que sur le plan de la contrebande sont formellement réfutées par le parti. Et pourtant l’une des raisons de l’escalade diplomatique entre le Liban officiel et la majorité des pays du Golfe serait l’implication du Hezbollah dans le trafic de stupéfiants, après notamment les découvertes répétées par les autorités saoudiennes de millions de pilules de Captagon produites en Syrie et en provenance du Liban.
En avril 2021, l’Arabie Saoudite annonçait dans ce cadre qu’elle stoppait les importations de fruits et légumes libanais après la découverte de plus de 7 millions de pilules de Captagon et d’amphétamines dans des grenadines. Cinq mois plus tard, ce sont plus de 450 000 pilules de méthamphétamines ayant pour destination l’Arabie Saoudite qui étaient saisies au Nigéria, cette fois-ci dans des pièces mécaniques. Le ministre de l’Intérieur saoudien avait alors déclaré qu’elles sont « liées au Hezbollah »…
On dirait un article tiré d’un Journal DE propagande israéliennes..
Vous n’êtes pas sans savoir que le trafic de drogues internationale est régulé par les États-Unis.
Le Maroc par exemple exporte des million de tonnes de cannabis avec la bénédiction des États-Unis et sous le silence de l’UE.
Depuis quand les informations américaine sont véridique, surtout que l’Amérique s’emploie systématiquement à la déstabilisation de la région, car leurs objectifs principal et de gonfler la commande de missiles.
Toutes ces accusations sur le Hezbollah (organisation terroriste certe) est de la pure propagande américaino-soniste un peu comme les grottes de Tora Bora en Afghanistan ou les armes de Saddam..
De plus les États du Golfe principalement allier des États Unis et d’Israël, le sont uniquement dans le but de conserver leurs pouvoir, en échange il reçoivent des armes et des logiciels espions (Pegasus) pour surveiller leurs opposants.
Exemple Le Bahrein est un États dirigé par un émir sunnite alors que la majorité de la population est chiites. On se souvient des blindés saoudien venir sauver ce cher émir lors du printemps arabe pour écraser les manifestants. Sous la bénédiction des États-Unis..
L’administration américaine affirme que le Hezbollah , organisations terroristes née à cause de l’invasion du Liban par Israël ,traffic de la drogue.
Y-a-t-il des idiots pour le croire ?
Alors que c’est un mouvement islamistes qui obéi au fatwa iraniennes, l’Iran qui lui condamne à mort les trafiquants de drogue.
Les vrais mafieux ont de beau jour devant eux.
Cordialement