Droit de réponse de Richard Attias sur le sommet de Bordeaux

Dans un article du site mondafrique.com, intitulé « Emmanuel Macron prépare le sommet Afrique-France de juin prochain », le rôle de la société de Richard Attias dans la préparations de cet événement était évoqué dans des termes qui nous ont valu un doit de réponse que nous publions ci dessous

Voici l’extrait de l’article

« Le groupe international mondialisé, Richard Attias & Associates, bien connu pour ses compétences en matière de d’organisation d’événements d’influence mais aussi épinglé par les « Panama papers », a reçu la concession pour l’organisation matérielle. Le professionnalisme de ce groupe mondialisé, créé par le Marocain Richard Attias, établi principalement à New York avec résidence fiscale à Dubaï et néanmoins proche de l’ancien président Sarkozy et de la mairie de Bordeaux alors dirigée par Alain Juppe, est un gage de réussite de l’organisation.

Néanmoins, outre les prestations facturées, qui sont à la hauteur de la réputation de Richard Attias & Associates, cette concession fait débat non seulement dans certains milieux diplomatiques africains et des sociétés civiles de plusieurs pays africains mais aussi en France dans les rangs de l’opposition politique. Le Sommet de Bordeaux pourrait bien avoir des répercussions en politique intérieure française ».

Voici le droit de réponse du groupe Attias

« 

Dans un article du site mondafrique.com, intitulé « Emmanuel Macron prépare le sommet Afrique-France de juin prochain » rédigé par Nicolas Beau, Richard Attias & Associates, dont la probité est ainsi gravement mise en cause, tient à rectifier les informations qui y sont diffusées.

Richard Attias n’a JAMAIS été « épinglé dans les Panama papers », « L’ensemble des sociétés du groupe paie ses impôts dans le parfait respect des législations des pays où elles sont enregistrées et respecte les normes des pays dans lesquels elles interviennent», le propos du journaliste est diffamatoire et tend  à discréditer notre Groupe. En son temps un correctif avait même déjà était fait auprès du journal le Monde.

Un peu plus loin est écrit que notre agence a « reçu la concession pour l’organisation matérielle ».  Le terme « reçu » ici employé est totalement faux et malveillant. Notre agence Richard Attias & Associates a été retenue au terme d’une consultation publique de plusieurs mois dans le cadre de l’organisation du Sommet Afrique-France 2020 publiée dans le Bulletin Officiel des Annonces des Marchés Public du 17/03/2019. Nous avons donc remporté ce marché face à d’autres groupes internationaux à l’issue d’une compétition. Le sous-entendu avec l’emploi du terme « reçu » est pour le moins désobligeant , malintentionné et une fois encore diffamatoire . 

Enfin je souhaite ajouter une dernière précision. Vous écrivez « peuvent compter sur le réseau africain de Jean de Gaëtan Njikam Mouliom ». Or, le prénom de Monsieur Gaëtan Njikam Mouliom  est Pierre et non Jean. Je tiens à relever cette erreur par un souci de précision, qui a toujours fait partie de l’ADN de notre groupe ».

Nos explications

Si Mondafrique a écrit que Richard Attias a été « épinglée » dans le dossier des « Panama Papers », c’est en raison d’un article paru dans « le Monde » qui l’affirmait sans ambiguité. « L’une de ses anciennes sociétés, The Experience by Richard Attias Ltd, a été enregistrée aux îles Vierges britanniques le 20 janvier 2010 par la firme panaméenne Mossack Fonseca, à la demande d’un cabinet de consultants de Dubaï. Selon les « Panama papers », Richard Attias est l’un des cinq actionnaires de cette société ».

Les représentants de monsieur Attias ont réagi après la publication de l’article du « Monde » en affirmant que cette société n’aurait jamais eu d’activité réelle. Ce qui suppose qu’elle a existé. Mondafrique n’a à aucun moment souhaité prendre parti dans ce débat où nous ne disposons pas, contrairement au Monde, à toute la documentation des »Panama Papers ».

En outre, le fait d’écrire que Mr Attias a « reçu » la concession » de l’organisation matérielle du sommet de Bordeaux n’indique ni de près ni de loin que cette attribution aie pu être illégalement obtenue. Nous connaissons suffisamment le savoir faire et l’habileté de ce communicant hors pair pour imaginer qu’ils ait pu en France enfreindre les règles normales des appels d’offre.

Le vrai débat que nous serions heureux d’avoir avec Monsieur Arttias concerne les réactions politiques que suscitent les liens de son groupe avec des pays aussi peu démocratiques que le Gabon ou l’Arabie saoudite, ce paradis des droits de l’homme qui est actionnaire de sa société.

La proximité de cet homme d’influence avec un Ali Bongo ou avec un Mohammed Ben Salman (MBS) n’en font probablement pas le partenaire idéal pour l’organisation d’un colloque entre la France et l’Afrique.

Enfin, le papier était signé « la rédaction de Mondafrique », un pseudonyme collectif pour les experts et les diplomates qui apportent leurs contributions à Mondafrique, et non, comme affirmé dans le droit de réponse, par Nicolas Beau. Nous relevons cette erreurs par « simple souci de précision ».