La rencontre secrète entre le général Ghediri et les Américains

Le général Ali Ghediri, dont les ambitions sont considérables, rencontrait à Paris fin mai la cellule sécuritaire de l’Ambassade des USA en France

Le général Major Ali Ghediri, un des plus fidèles collaborateurs du général Mohamed Mediène, dit Toufik, le patron tout puissant des services algériens (DRS) pendant un quart de siècle, rencontrait la semaine dernière les services sécuritaires de l’Ambassade américaine à Paris. La preuve que les réseaux de Toufik cherchent à peser sur le processus de succession du président Bouteflika.

Paris reste une base arrière fort utile quand il s’agit de se rencontrer dans la plus grand discrétion. La semaine dernière, une réunion tenue secrète a eu lieu à l’ambassade des Etats Unis en France entre les services sécuritaires américains et deux personnalités algériennes. La première était le général Ali Ghediri, un des plus proches collaborateurs du général Toufik, le chef pendant vingt cinq ans du tout puissant DRS (services algériens); la seconde était une ministre des Affaires Sociales de l’ancien Premier ministre du président Bouteflika, Abdelmalek Sellal, et par ailleurs membre du RND, le deuxième grand parti algérien.

Autrement dit les envoyés spéciaux du général Toufik sont venus sonder la crédibilité de leur patron, le général Toufik, auprès de la cellule sécuritaire américaine qui depuis Paris, suit de près l’actualité politique algérienne.

Splendeur et déclin 

Lorsqu’en 2015, la présidence algérienne, alliée alors avec l’Etat Major, obtient la mise à l’écart du général Toufik, la carrière du général Ghediri, fidèle entre les fidèles du patron des services à qui il doit ses promotions successives, va rapidement prendre fin.

Alors directeur des personnels au ministère de la Défense, ce haut gradé qui n’a jamais vraiment caché ses ambitions, se voit brutalement placé à la retraite d’office par le président Bouteflika. A l’époque, les relations s’étaient particulièrement dégradées avec l’actuel chef d’Etat Major, Gaïd Salah, dont l’hostilité à Toufik et à ses lieutenants est connue.

L’ex DRS toujours actif

Alors que le Ramadan devrait prendre fin dans une gosse semaine, les chicayas algériennes reprennent de plus belle. Sur fond de compétition acharnée  pour la succession du Président Abdelaziz Bouteflika, incapable physiquement de se représenter pour un cinquième mandat quoi que répètent ses thuriféraires.

Le général Toufik qui avait été surnommé au temps de sa gloire « Reb Dzayer » ( « le Dieu de l’Algérie ») est décidé à mobiliser ses réseaux pour peser dans la succession actuelle. Outre les services américains, avec lesquels il eut toujours de bons rapports, trois partis politiques algérien, dont les islamistes du MSP et « Jil jadid » (« Nouvelle génération ») de Sofiane Djilali, ont été approchés par ses lieutenants. Deux gradés sont aujourd’hui à la manoeuvre sur le front politique,  le général Mohamed Tahar Yala, issu de la marine et un mystérieux général « Mourad » dont Mondafrique ne connait que le surnom.

Dans le sérail algérien, beaucoup surveillent de près la tentative des amis de Toufik de reprendre cette influence sur les choix décisifs de la vie politique algérienne  qu’ils ont perdu en 2015 « Les réseaux de l’ancien DRS constituent avec l’armée la seule colonne vertébrale de ce pays. Le reste et notamment les oligarques qui se sont enrichis grâce à Abdelaziz Bouteflika et à son frère Saïd ne comptent guère et rejoindront le plus fort », affirme un bon connaisseur du pays.

Et le plus fort, comme souvent en Algérie, reste l’appareil militaire et sécuritaire, mais aujourd’hui gravement divisé.

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)

27 Commentaires

  1. Le concerné, Ali Ghediri a tenu à réagir en envoyant un démenti au directeur du site français Nicolas Beau : « Monsieur Beau. Je vous mets au défi de donner les preuves de ce que vous avez avancé sur moi. Ayez la noblesse d’âme et le courage, sans lesquels on cesse d’être Homme, de reconnaître que vous vous êtes gouré et qu’on vous a manipulé! Osez! je vous mets encore une fois au défi! A défaut, je me réserve le droit de vous ester en justice pour calomnie. »

  2. L’article date d’il y a huit mois, mais compte tenu de l’actualité, nous
    avons décidé de le remonter sur la « front page » du site, et dans ce cas là, l’article reproduit la dernière date où il a été changé de place et non la date d’origine Voila la raison Bonne journée

  3. Ghediri est Homme d’Etat et considère -t- il que sans lui, point de salut …. comme Bouteflika , Boudiaf , Boumediène….. ?

    Pourquoi ne se risque -t-il pas à préciser vraiment son «  programme » ?

    Comment doit – il faire pour la production agricole, industrielle , culturelle et scientifique soit RÉELLE ?

    À vrai dire, il faut pas trop demander parce que certains ne veulent pas en Algerie que le pays progresse …. la fuite des jeunes, cela les arrange !

    En Algerie, de technologie ou de la tech, il n’y a que du Tèche avec odeurs nauséabondes de magouille , n’est ce pas Mister Benflis et mister Ghediri !

    Vous n’écoutez Pas le citoyen car vous considérez ce peuple corrompu comme celui du Maroc pauvre et tordu de lombalgies à force de courbettes et de génuflexion devant leur Dieu anasarque !

  4. Nous on veut des patriotes, des gens qui ont l’Algérie au cœur, pas des marocains naturalisés algériens qui s’en mettent plein les poches entre deux congés à Marrakech, pas des mollassons vendus à l’Arabie Yahoudite et au Qatar lèche-bottes d’Usrael, pas des bigots confits en salafisme, on veut des gens qui remettront le pays sur rail, des technocrates compétents mais jaloux de la souveraineté nationale.

    Ce n’est pas que le bilan de Bouteflika soit globalement négatif, il y a des chiffres qui plaident en faveur de l’action gouvernementale si médiocre soit la gérance à tous les niveaux de la hiérarchie. Beaucoup de choses ont été réalisées au niveau des infrastructures et de la politique sociale mais le pays n’est plus à 140 dollars le baril de pétrole pour couvrir la gabegie et éponger sans sourciller le gaspillage.

    Le Président Bouteflika n’est pas détesté de son peuple, mais voilà, il faut savoir quitter la table, et au bout du quatrième mandat soit deux mandats de trop qui plus est en fauteuil roulant il y a longtemps que l’amour est desservi. Mais pas pour se voir remplacé par un paillasse en remplacement d’un fantôme de Président. Ce qu’il nous faut pour ramasser les morceaux et remettre les gens au travail, c’est un homme droit dans ses bottes.

  5. DRS= Défense du Pays = Patriotes. Tout le monde en Algérie les considère comme tels. Qu’est ce que vous croyez, qu’aux yeux du peuple ce sont des tontons macoutes, que tout le monde frissonne de terreur à leur évocation ? DRS, c’est plutôt un bon point en faveur de n’importe qui en Algérie où les gens sont ultra nationalistes et très sourcilleux sur la défense de la souveraineté nationale. Maintenant, ce qu’en pensent les étrangers: toz!

  6. Le papier n’a pas été écrit le 18 janvier, il a été remis en ligne, compte tenu de l’actualité, à cette date Bonnne journée

  7. Article daté du « 18 janvier 2019 » parlant de la fin du ramadan « dans une semaine » ?
    Mais on se moque de qui ?

  8. Pourquoi un civil ne pourrait – il pas être Président en Algérie ?

    Pourquoi faut – il que ce soit un militaire ou ex. ?

    Pourquoi certains pensent qu’ils sont indispensables à la tête de l’Algerie avec les résultats que le monde entier connaît ?

    Pourquoi certains ont le Syndrome de Zorro ( sans moi, vous ne vous en sortirez pas) ?

    L’Algerie est – elle indépendante ?

    Bref, des questions mais jamais de réponse réalisable comme dans les programmes politiques présentés depuis l’indépendance !

    Quand les Algériennes et les Algériens regarderont devant eux collectivement ?
    Pour cela, il faudrait le minimum de consensus avec le citoyen noyé dans l’inflation et la recherche de survie !

    Quel est le Coût réel de l’autoroute de la mort Est – Ouest ?

    M. Ghediri, que vous alliez à Paris, je m’en fous mais quelles sont les valeurs RÉELLES de l’Algerie pour vous ?

    Le changement , c’est bien …. sauf si c’est pour …. Le moins bien.

    La fédération de France, vous connaissez ?

  9. Et qui alimente El watan et Omar Belhouchet et pourquoi ?

    L’ex-DRS et ses relais médiatiques toujours en activité pour nous intoxiquer et nous enfumer dans leur lutte de clans.

    S’il y a bien dans le paysage médiatique algérien un journal qui use et abuse à souhait de sources anonymes et fictives grossières pour sa consommation c’est bien le journal El watan passé maitre en la matière lorsqu’il s’agit particulièrement de s’attaquer au clan présidentiel pour le compte de ses parrains. Qu’il commence donc par balayer devant leur porte.

  10. Monsieur Macron, ses flics et ses espions ont le droit d’avoir des relations cordiales avec les Américains et même de s’en glorifier mais pas les Algériens ? Monsieur Beau vous feriez bien de vous occupez de votre pays et ses magouilles et laisser nos voyous tranquilles ! C’est à nous qu’il appartient de les dénoncer ! A moins que la place soit prise et qu’il ne vous reste que les poubelles peu ragoutantes du tiers monde pour exercer des talents que vos pairs français ne reconnaissent pas ?

  11. Etant en phase de polarisation en vue de l’échéance 2019, les généraux gravitant autour de Rab Dzair mènent un combat existentiel. Effacés du commandement militaire, dont ils avaient les destinés, tentent actuellement d’investir l’espace politique afin de le reconfigurer l’échiquier politique et sauver ainsi leur peau d’éventuelles poursuites des années rouges. Si le Général Ali Ghediri joue au Missi dominici à l’étranger, et le général Yaâla à l’intérieur en vue de constituer un pôle politique, qui leur servira de tremplin pour infléchir le processus de succession. Il s’agit d’une manœuvre macabre dont le peuple algérien est le seul perdant comme à l’accoutumée. Il est temps que les hauts gradés, porte malheur de notre sort, jouent la transparence s’ils veulent s’investir en politique. Qu’ils cessent de manier entre les interstices des partis et les arcanes des services. Monsieur GHEDIRI, il est temps de changer de culture politique, soyez transparent, prenez votre carte de militant à Dji Al Djadid afin d’obtenir l’investiture, et présentez vous à la présidentielle de 2019. Comprendras qui pourra.

  12. Vous devriez faire amende honorable; au lieu de vous cacher derrière la difficulté d’obtenir des informations. si ces dernières étaient accessibles au premier venu, à quoi servirait le métier de journaliste? Un manque d’éthique sur toute la ligne! Pour réparer un tant soi peu votre discrédit, ayez au moins l’obligeance de publier la réponse du concerné dans les mêmes conditions de visibilité que votre papier diffamatoire. Honteux!

  13. Monsieur ALI GHEDIRI, Vous êtes à Paris, c’est votre droit, je ne sais pas qui vous avez rencontré et ce n’est pas le problème, la seule chose dont je suis certain et en tant que citoyen , c’est que vous faite les choses dans l’opacité et dans les arrières cours. Nous avons quitté Jil Djadid , lorsqu’on a apris que vous manipulez Sofiane Djilali pour le compte de la police politique ( ex DRS) et son mentor éliminateur du feu Boudiaf le général obscure Toufik
    Sachez que vous et vos paires vous êtes la cause du malheur des algériens , laissez nous tranquille

  14. Monsieur ALI GHEDIRI, Vous êtes à Paris, c’est votre droit, je ne sais pas qui vous avez rencontré et ce n’est pas le problème, la seule chose dont je suis certain et en tant que citoyen , c’est que vous faite les choses dans l’opacité et dans les arrière cours. Nous avons quitté Jil Djadid , lorsqu’on a apris que vos manipulations de Sofiane Djilali pour le compte de la police politique et son mentor éliminateur du feu Boudiaf le général obscure Toufik
    Sachez que vous et vos paires vous êtes la cause du malheur des algériens , laissez nous tranquille

  15. Cher monsieur,
    Je vous concède qu’il est très difficile de produire des informations vérifiées sur l’Algérie. D’autant plus qu’il est impossible de se rendre dans votre pays à titre professionnel pour rencontrer les acteurs sur place. Depuis juillet, j’ai demandé un visa que les autorités algériennes, sans motif, refusent de me délivrer.
    Heureusement beuacoup d’Algériens depuis la France suivent l’actualité à Alger, notamment les conditions d’une transition apaisée pour l’après Bouteflika J’en connais un certain nombre de longue date qui me donnent des éclairages pertinents et indépendants.
    L’Algérie est devenu un des pays les plus difficiles à suivre pour les journalistes français. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il y a si peu d’articles sur ce pays si proche de la France par les liens historiques, économiques et humains entre les deux pays.
    Si vous avez des éclairages utiles, y compris très différents de ceux que nous publions, je serais heureux que Mondafrique les fasse connaitre. Le pluralisme des sources est essentiel pour décrypter la situation complexe que connait l’Algérie aujourd’hui
    Nicolas Beau

  16. Monsieur Beau,

    S’il fallait réifier la dérive, vous en êtes une illustre incarnation. Votre parcours professionnel vous a pourtant mis sur une trajectoire que nombre de vos pairs étaient en bon droit de vous envier…Vous y avez renoncé. Pour quels desseins et pour quel destin? Si nous pouvons en deviner les contours, vous seul êtes capable d’en apprécier le fond. A lire Mondafrique, on est tenté de penser que vous avez hypothéqué les principes qu’on croyait être les vôtres et que vous n’avez eu de cesse de mettre au service des nobles causes, tant votre journal est devenu le déversoir d’insanités d’obscurs redresseurs de torts… Sincerement, vous méritez mieux que de vous comporter en sous-traitant de l’ignominie au point de colporter ce qu’ils n’osent pas dire ouvertement, en signant leurs articles. Peut-être que vous l’ignorez Monsieur, mais ces gens-là sont tout simplement trop lâches pour affronter. Le contournement est leur tactique préférée. En vous, ils ont trouvé la bonne butte. quel dommage!
    En ce qui me concerne, monsieur Beau, la confrontation ne me fait pas peur. Vous l’avez vous-mêmes écrit sur les colonnes de ce même journal un certain 25 novembre 2015. Il est tout aussi important que vous sachiez qu’en quittant l’armée, pour les raisons qui somme toute demeureront miennes, je n’ai nullement renoncé à mes convictions. Elles feront office de phare de ma vie. Et, au risque de vous surprendre, ainsi que ceux qui vous « intoxiquent », je vous apprends que cette armée m’a façonné. En moi, elle a insufflé l’abnégation, le désinteressement, l’esprit de sacrifice et, surtout, l’amour de la Patrie. elle m’a aussi appris le sens de l’honneur. En moi, il est ancré. Toutes ces valeurs, qu’il ne vous en déplaise et à tant d’autres, sont celles qui ont fait de nous des hommes libres pour tout nous dire tout haut et bien en face, sans recourir à des parties tierces; et, par trop fieres, pour oser aller faire le pied de grue devant quelque chancellerie que ce soit. Ceci relève chez nous, ni plus ni moins, dans les formes que vous avez décrites, de la trahison. C’est ce dont vous m’avez accusé en vous basant sur les calomnies d’une gorge profonde qui pue la lâcheté, l’ignominie et la trahison. Votre manière de procéder, à l’évidence, ne vous honore point. Vous avez agi avec une légèreté déconcertante qui n’est pas sans lever le voile sur la partie cachée de ce que réellement vous êtes: un malveillant et un ennemi de mon pays, à l’instar de ceux qui vous agitent! Voyez-vous, monsieur, l’expérience qui est la vôtre, vous charge plus qu’elle ne vous décharge.
    Monsieur Beau. Je vous mets au défi de donner les preuves de ce que vous avez avancé sur moi. Ayez la noblesse d’âme et le courage, sans lesquels on cesse d’être Homme, de reconnaître que vous vous êtes gouré et qu’on vous a manipulé! Osez! je vous mets encore une fois au défi! A défaut, je me réserve le droit de vous ester en justice pour calomnie. GHEDIRI ALI

  17. Pourquoi parlez-vous de secret puisque vous savez tout de la rencontre ? Élémentaire
    Mr Watson élémentaire !!!!!!!!

  18. « Staline est mort, qui va aller le lui dire ? » cette plaisanterie russe, s´adapte trés bien en algérie.
    La derniere fois c´etait Tartag qui a fait une visite secrète á Paris, maintenant c´est au tour des americains, il en faut des autorisations pour le 5e mandat de bouteflika.
    Pauvre algerie, quand l´armée tient un pays par la gorge, c´est foutu, il n y a plus rien á ésperer.

  19. Grotesque Monsieur N. Beau,
    A croire que vous n’avez que du fil blanc pour coudre vos chiffons.
    Un conseil, changez de métier. Vous avez tout du profil du concierge,
    ne salissez pas celui des journalistes. A défaut, avec l’adoption de la loi sur les fakes news, vous finirez en prison.

  20. Outre ce qui s’était passé entre la présidence et le DRS en 2015, et ce qui se trame en Algérie aujourd’hui et ce, depuis une semaine entre l’ancien général GHEDIRI et les services de renseignements américains à partir de leur ambassade à Paris, c’est tout juste qui portera l’habit présidentiel en 2019, si le président Bouteflika ne se présentera pas à sa propre candidature, autrement dit son 5ème mandat à la magistrature suprême du pays. Les enjeux économiques et politiques sont donc énormes pour les pays occidentaux eu égard à la position actuelle de notre pays ! Et, c’est pourquoi, il y a actuellement une compétition acharnée pour la succession du nouveau locataire d’El-Mouradia.

  21. Aucune ministre des affaires sociales du gouvernement Sellal n’est issue du RND, les eux dernières, Meslem et Dalya sont du FLN, avant elles, Soud BENDJBLLAH était sans parti, vous êtes hors champ

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