La France et le Qatar se retrouvent en finalistes dans la bataille qui devrait désigner, ce vendredi, le patron de l’Unesco. Avec la pression que constitue le départ des Américains et des Israéliens de l’organisation
Le sixième et dernier tour de scrutin pour la présidence du Qatar se joue entre la France et la Qatar. Le match, ce vendredi après midi, devrait être serré.
Revenons un peu sur les précédents tour de piste. A l’issue du troisième tour de l’élection pour le poste de directeur général de l’UNESCO, les cinq candidats encore en lice avaient obtenu les scores suivants: 18 voix pour le candidat qatari Hamad Ibn Abdelaziz Al-Karawi, 18 voix pour la candidate française Audrey Azoulay, 13 voix pour l’Egyptienne Mouchera Khattab, 5 pour le Chinois Qian Tang et 4 voix pour la candidate libanaise Vera El Khoury Lacoeuilhe.
A l’issue du quatrième tour, le Qatar obtenait 22 voix et était qualifié pour la finale qui a lieu ce vendredi. La France et l’Egypte sont à égalité avec 18 voix.
Un cinquième scrutin devait départager le finaliste entre la française et l’égyptien. La première l’emportait d’une courte tète.
Un monde arabe divisé
Les deux finalistes s’affronteront vendredi 13 octobre alors que l’élection se déroule sur fond de rivalité acerbe entre le Qatar et l’Arabie Saoudite, soutenue par les Emirats arabes unis et l’Egypte.
Alors que les pays arabes se rassemblaient traditionnellement autour d’une seule candidature lors de ces élections, la crise diplomatique qui a éclaté en juin dernier entre les pays du Golfe a rebattu les cartes. « Cet affrontement pourrait profiter à la candidate française », confie un observateur aguerri. « L’Egypte ne veut à aucun prix d’une victoire du Qatari ».