Les tensions sont encore vives entre Israël et le Liban. Le chef du Hezbollah, la milice chiite libanaise soutenue par l’Iran, a déclaré, samedi 7 août, que son groupe avait choisi d’envoyer des roquettes sur des zones dégagées en réponse aux raids aériens israéliens mais qu’il pourrait mener des frappes plus dangereuses dans le futur.
Le leader du mouvement a précisé que le groupe islamiste répondrait de façon « appropriée et proportionnelle » à tout raid aérien d’Israël. « Nous avons choisi hier des zones dégagées dans les fermes de Chebaa pour envoyer un message, mais nous pouvons toujours faire un pas de plus (dans l’escalade des tensions) », a-t-il dit.
Parmi les options envisagées, figure une frappe dans des zones dégagées des territoires palestiniens occupés, comme la Galilée ou le plateau du Golan.
Même discours du côté des responsables israéliens qui ont rappelé, vendredi, ne pas souhaiter une escalade « en vue d’une véritable guerre », disant toutefois y être préparé.
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