Après l’échec des rencontres entre le grand syndicat tunisien, l’UGTT, et le gouvernement, le secrétaire général de l’organisation syndicale, Sami Tahri, annonce une grève générale très offensive ce jeudi 17 janvier en Tunisie.
La grève après la grève? Le Secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri a déclaré, ce mercredi, que l’Instance administrative de la centrale syndicale allait se réunir, ce samedi, pour décider des autres mesures d’escalade, après la grève générale de ce jeudi. Le climat social semble s’être totalement dégradé dans une Tunisie gagnée par une inflation sans précédent et une chute vertigineuse du cours du dinar. Sur fond de pénuries des produits de première nécessité et d’une véritable misère dans la Tunisie de l’intérieur.
Certains au sein du pouvoir jouent la politique du pire et cherchent, via des dérapages toujours possibles du mouvement social, à déstabiliser le gouvernement de Youssef Chahed.
La souveraineté de la Tunisie en jeu?
Une certitude, la situation est extrèmement tendue. Les dirigeants de l’UGTT estiment qu’il n’y a plus de négociations possibles avec la partie gouvernementale qui aurait les mains liées par des contraintes dictées par des parties étrangères, qui constituent « une grave atteinte à la souveraineté de l’Etat ». Il semble que le FMI qui fait aujourd’hui les fins de mois de la Tunsie, au prix d’un controle étroit de la politique économique du pays, est visé par l’UGTT