Le 17 octobre 2019, une conférence aura lieu à 19 heures à Grigny dans la région parisienne au centre culturel Sidney Beckett pour rendre hommage aux victimes de l’assassinat de dizaines militants du FLN par la police française
Pour avoir été commise au coeur de Paris, à quelques semaines du cessez-le-feu, la tuerie du 17 octobre 1961, qui a fait près de 300 morts, a marqué au fer rouge la mémoire des immigrés et de leurs descendants.
La mairie de Grigny a invité Sadek Sellam, écrivain et historien, à évoquer la mémoire de cette tuerie ordonnée par le préfet de police Maurice Papon. Le conférencier situera cette tragédie dans carlingue liste des crimes d’État, du temps de la colonisation, qui allaient de pair avec les dénis officiels.
Mémoire coloniale
Les associations habituellement confrontées aux problèmes des « 3I »(Immigration, Intégration, Islam) s’intéressent de plus en plus à la mémoire coloniale. C’est ainsi que la célébration de « l’autre 8 mai », commémorant les massacres de Setif, Guelma et Kherrata de mai-juin 1945 est faite régulièrement, surtout depuis la découverte, aux archives de la Présidence de la République, d’un document évaluant à au moins 30000 le nombre de victimes de cette répression jugée « inexcusable » par le président Chirac.