Un Syrien arrivé en Allemagne en tant que réfugié en 2015 a été élu maire dans une commune du Land de Bade-Wurtemberg, dans le sud-ouest de l’Allemagne.
Ryyan Alshebl, qui a quitté sa ville natale d’As Suwayda en Syrie il y a huit ans, s’est présenté comme indépendant dans la municipalité d’Ostelsheim. Il a recueilli 55,41% des voix dimanche, battant deux candidats allemands. Il entrera en fonction en juin.
Né d’un instituteur et d’un ingénieur agronome en Syrie, Alshebl a décrit sa vie comme insouciante jusqu’à l’âge de 20 ans, selon son site Web de campagne. À l’époque, les manifestations contre le gouvernement syrien qui ont commencé en 2011 ont rapidement dégénéré en guerre chaotique. Alshebl était confronté au dilemme d’être enrôlé pour le service militaire dans l’armée syrienne ou de quitter le pays. À l’âge de 21 ans, Alshebl a entrepris le dangereux voyage vers l’Europe en passant par la Turquie jusqu’en Grèce.
Alshebl a profité de la politique d’immigration de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel en 2015. Cette année là, 1,2 million de demandeurs d’asile en provenance du Moyen Orient, d’Asie et d’Afrique avaient été accueillis en Allemagne. Cette politique d’immigration a été également à l’origine de la croissance soudaine d’Alternative pour l’Allemagne (AfD) un parti anti-immigration.
Arrivé il y a peine un peu plus de ans et être élu maire d’une ville en Allemagne est une histoire formidable pour ce Syrien.
Alors qu’en France, même les 2ème, 3me et 4me génération sont toujours nommés des immigrés.
Il y a qu’en Allemagne et aux Etats Unis que ces belles histoires se passent! En France et dans d’autres pays européens, les demandeurs d’asiles sont encore en attente du traitement de leurs dossiers et vivent sur les aides sociales. Il faut admettre que les lois dans ces pays n’encouragent pas les locaux ni les nouveaux arrivants à espérer un avenir meilleur à cause de la bureaucratie et des préjugés.