Un possible rapprochement entre la Mauritanie et Israël 

Israel intelligence agency operator uses program deploying bots on social networks, smearing political opponents. Israeli agent engages in cognitive warfare using troll accounts, camera B

La note d’analyse n° 161 du think tank américain Washington institute for near east policy, datée de septembre 2025, suppute une possible reprise des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël, pourtant rompues depuis 2009. Chaque année, la rumeur se répand et s’éteint, alternativement, non sans entraîner, dans son sillage volatil, des démentis en chaîne et autant de conjectures.

Le paragraphe du rapport, consacré au sujet, alterne la conjugaison du présent et du conditionnel, pour décrire la connivence des deux chefs d’Etat, en des termes qui pourraient provoquer, à Nouakchott, la résurgence de critiques dangereuses. Une partie de l’opinion, sous influence de la mouvance islamiste, accuse, les autorités, de continuer à dissimuler le lien avec l’Etat hébreu, en plein massacre à Gaza.

La phrase, traduite du texte original en Anglais, est sans équivoque « Toutefois, une certaine proximité personnelle paraît s’être instaurée à la suite de la rencontre, en juillet 2025, entre le président Ghazouani et le Premier ministre Netanyahou, rencontre qui aurait été facilitée par le président Trump ».

Selon les auteurs, la normalisation Mauritanie-Israël surviendrait progressivement après la guerre à Gaza.  Le Maroc appuierait le projet, en sa double qualité de signataire des Accords d’Abraham et d’allié des Etats Unis.

Néanmoins, le document ne manque de susciter le trouble quand il formule une observation antinomique de l’hypothèse de départ : « Du point de vue israélien, la principale difficulté tient aux liens entretenus par le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani avec le Hamas ».

Une telle accointance n’a jamais été évoquée avant la publication de Washington Institute et nulle source crédible n’en porte la trace.