Plusieurs jours après les actes de sabotage contre des navires saoudiens dans les eaux émiraties, Rabat garde le silence. Jusqu’à quand?
Si plusieurs pays arabes, alliés traditionnels des Al Saoud et des Emirats , ont apporté leur soutien à Riyad ou du moins appelé à la désescalade, les autorités marocaines n’ont émis aucune réaction. Pour moins que cela, Rabat réagissait au quart de tour y compris pour de «petits» litiges régionaux impliquant les Emirats, l’Arabie Saoudite et le Bahreïn d’un côté, et l’Iran de l’autre côté.
Simple coïncidence
Ce 15 mai, le président de la chambre des représentants au Parlement marocain, le socialiste Habib El Malki, troisième personnalité de l’Etat, recevait l’ambassadeur du Yémen pour lui assurer le soutien du Maroc pour trouver une sortie de crise. A condition qu’elle se fasse, selon Rabat, par le dialogue entre yéménites.
Une certitude, les relations entre Rabat et Riyad ne se sont pas au beau fixe.