La gestion de l’association « Solidar Tunisie », abondamment subventionnée par les subventions de Bruxelles, témoigne des tentatives des pays du Nord d’imposer leur modèle libéral à la démocratie tunisienne naissante.
Une chronique d’Ezzeddine Ben Hamida
Dès sa création en juillet 2015, l’association « Solidar Tunisie » a signé des conventions avec de nombreux organismes européens et internationaux pour mobiliser des fonds afin de promouvoir ses idées pro-européennes et ses projets ultra-libéraux. En trois ans, entre juillet 2015 et octobre 2018, Madame Jribi, à la tète de cet organisme, a réussi à collecter la coquette somme de 816 053 dinars tunisiens (255.000 euros) auprès de divers organismes et mécènes européens et mêmes américains, dont « European Endowment For Democracy, National Endowment For Démocracy ».
Le carcan du libéralisme
Pour Solidar Tunisie, un club trié sur le volet de la haute société tunisoise et acquis corps et âmes aux idées libérales, une telle enveloppe est un exploit extraordinaire dont le mérite revient à la grande communicante qu’est Lobna Jribi. Ainsi, les mécènes européens n’hésitent devant
rien pour noyauter les sociétés civiles et le paysage politique afin de promouvoir une “démocratie” compatible avec leurs intérêts géopolitiques, et surtout le libre-échange dans l’espace euro-méditerranéen.
Aussi est- il utile de souligner que le rapport financier de 2019 n’est toujours pas paru. Pourquoi ? Sur les dix notes publiées par le groupe en 2019, une seule a été rédigée par un chercheur en activité, à savoir Afef Hammami Marrakchi, maître de Conférences et agrégée en droit public.
Aujourd’hui, de source sûre, nous avons su que Lobna Jribi continue à exercer une forte pression sur le chef du Gouvernement Hichem Mechichi pour l’application de son programme. Une feuille de route a été préparée conforme aux souhaits de ses généreux bailleurs de fonds.
Petits arrangements
L’analyse des dépenses de ce Club libéral pro-européen est encore plus surprenante. La part des charges de personnel, pour un cercle qui emploie sept salariés, a atteint 77,6% de l’enveloppe de 2018, soit 249 899,772 dinars dont près de 100 000 dinars à titre d’expertises.
Précisons que le SMIC en Tunisie est à peine de 450 dinars (140 euros) et où la pauvreté a atteint des proportions indigne de l’histoire de ce pays : le taux de pauvreté est près de 20%.
Aux ordres de l’UE
Résultat, la Tunisie est devenue la décharge de l’Europe grace au lobbying de Silidar. Le dernier scandale d’Etat des déchets italiens, ces matériels usagés qui ont été utilisés dans le cadre de la COVID-19, est le résultat des thèses prônées par Lobna Jribi et ses experts. qui ont soutenu bec et ongles le projet soufflé par l’Union Européenne en faveur du recyclage des déchets en Tunisie. Sans mandat gouvernemental, madame Jribi s’est
déplacée plusieurs fois en Europe en 2017 et 2018 pour co-présider des réunions et commissions sur ce dossier sensible, avec sous le bras, des
rapports qui militent pour étendre le champ des incitations fiscales au recyclage des déchets.
Dans les rouages du pouvoir, cette lobbyist efficace a réussi à inscrire son projet dans l’agenda politique du gouvernement, sans se doter des organismes de contrôle nécessaires.
La Tunisie est devenue la décharge de l’Europe !
Finalement la pseudo-révolution a porté ses fruits : conflit institutionnelle, désastre socio-économique et un chaos ambiant ! En 10 ans de règne Ennahdha a tout anéanti !!!!!!
Rien ne va plus en Tunisie… la crise politique, économique et sociale nous étouffe !!!! Sans parler de la situation sanitaire chaotique…
Et les responsables sont occupés par les conflits partisans et institutionnels au moment où le pays est au fond du gouffre !!!!!
C’est toute l’afrique qui est devenu une poubelle de l’Occident.