À quelques mois des élections présidentielles, la Tunisie n’a pas toujours désigné les membres des instances électorales.
Les prochaines élections législatives et présidentielles devraient avoir lieu fin 2019. Or les principaux organismes chargés par la constitution votée en 2014 de veiller au bon déroulement des scrutins n’ont toujours pas été nommés.
La Cour constitutionnelle en charge d’un contrôle juridique des élections n’a pas vudésigner ses douze membres qui auraient du l’être à la fois par l’Assemblée, la Présidence et le Conseil supérieur de la Magistrature. Or pour l’instant, les députés qui sont très divisés n’ont pas trouvé de majorité des deux tiers pour désigner trois de leurs quatre représentants.
Démissions en chaine
Même l’Instance Supérieure Indépendante Electorale (ISIE) qui avait réussi depuis 2011, date du départ de l’ancien président Ben Ali, à organiser les élections, n’est pas en ordre de marche. Son président, Tlili Al-Mansri, qui a démissionné, n’a toujours pas été remplacé. Pas plus que les trois autres membres de l’ISIE qui ont quitté leurs fonctions dans des conditions mal éclaircies.