Modifié le 25 août par l’Assemblée, le nouveau code électoral prévoit qu’en cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle constatée par le Conseil constitutionnel, l’élection sera validée sur la base des résultats issus des seuls bureaux de vote ouverts, dans le cas où il serait impossible de l’organiser sur une partie du territoire.
Selon le gouvernement, cette révision deux mois avant l’élection était l’une des revendications issues du dialogue politique de la fin juillet. Le Covid-19 et l’insécurité ont affecté certaines opérations d’organisation du processus électoral dans certaines régions.
Mais la classe politique est divisée sur le sujet et alerte sur une crise post-électorale possible si trop d’électeurs se retrouvent exclus du scrutin. L’opposition, l’opposition non affiliée et l’Union nationale pour la démocratie et le développement critiquent cette initiative, aux côtés de certaines organisations de la société civile. L’élection présidentielle est fixée au 22 novembre prochain.