Des tensions de plus en plus vives sont apparues entre le Mali et son voisin mauritanien après plusieurs incidents graves à la frontière entre les deux Etats.
Le 21 janvier, 7 commerçants mauritaniens ont été tués à la frontière. Les soupçons se sont portés sur l’armée malienne. Les autorités de Nouakchott ont ouvert une enquête et fermement réagit en espérant que cela ne se reproduise plus. Mais le 5 mars dernier, six ressortissants mauritaniens ont été victimes de tirs sur le sol malien, deux ont été blessés. D’après le journal Sahara médias, les auteurs seraient l’armée malienne accompagnée d’éléments de Wagner. Enfin, le gouvernement de Mohamed Ould Ghazouani se dit très préoccupé par le sort d’au moins 15 de ses compatriotes qui sont portés disparus. Ce sont encore les FAMA qui sont soupçonnés.
Nouakchott, un poumon pour le Mali
Ces tensions surviennent au plus mauvais moment. La Mauritanie dont l’armée est ine des plus performantes du Sahel, est un pays frontalier du Mali, sans jamais avoir été membre de la CEDEAO, cette organisation régionale qui a condamné le coup d’état à Bamako. La Mauritanie n’applique donc pas les sanctions mises en œuvre par la CEDEAO en janvier dernier. Le port de Nouakchott, dans ces conditions, constitue désormais ue voie d’accès essentielle pour le Mali.
Une brouille avec a Mauritanie serait pour la junte militaire une vraie façon dese tirer une balle dans le pied
.