Fer de lance de l’économie de rente pendant de longues années où elles ont engrangé des milliards de dirhams de bénéfices, les sociétés immobilières marocaines filent aujourd’hui du mauvais coton. La première à avoir trinqué a été le mastodonte Groupe Addoha, victime d’une colère venue des hautes sphères du makhzen. Peu de temps après, il a été suivi par le Groupe Alliances dont les comptes ont été menacés de saisie et qui fait l’objet en ce moment d’un sévère plan de sauvetage. Le Groupe de Miloud Chaâbi, Ynna Holding, fortement présent dans l’immobilier à travers sa filiale Chaâbi Lil Iskane, est quant à lui sous le coup d’une vente aux enchères de sa chaîne de supermarchés Asswak Assalam. Enfin, la gestion de la holding publique Al Omrane, bras de l’Etat dans l’immobilier, est mise à l’indexe par le Cour des comptes. Aurait-t-on trop stressé la poule aux œufs d’or ?
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