La Syrie a été accusée par certains pays donateurs de faire un usage politique de l’aide humanitaire qui lui est acheminée à la suite du tremblement de terre survenu dans la nuit de dimanche à lundi.
L’ambassadeur syrien à l’ONU, Bassam Sabbagh, a réclamé que son pays soit responsable de l’acheminement de toute l’aide qui arrive en Syrie, y compris dans les zones qui ne sont pas sous le contrôle du gouvernement syrien. Le différend sur le contrôle de l’aide – ainsi que les conditions météorologiques, les routes détruites et les points de passage fermés – contribue à la faible distribution de l’aide dans le nord de la Syrie
Alep et Lattaquié les plus touchés
Cette région est sous contrôle de groupes rebelles, qu’ils soient kurdes, djihadistes ou animés par des opposants non islamistes. Le bilan dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien (Alep, Lattaquié, Tartous et Hama) s’élève à 769 morts et 1 448 blessés, dont la plupart dans les villes d’Alep et de Lattaquié. Plus de 790 personnes auraient été tuées dans les zones tenues par l’opposition.