Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense l’assure : le porte-avion Charles de Gaulle et ses 26 chasseurs-bombardiers, arrivés en Méditerranée orientale ce lundi matin, sont déjà opérationnels pour lancer des frappes sur l’organisation terroriste « Etat islamique ». Mais les opérations militaires se feront sans filet. Initialement, il était en effet prévu que le navire de guerre, qui devait appareiller de Toulon le 18 novembre, fasse un mois d’exercice au large de la Corse, avant de se diriger vers les côtes syriennes. L’état-major des armées avait prévu de ne commencer à participer aux frappes aériennes en Syrie et en Irak qu’à partir de début janvier. Les attentats du 13 novembre ont convaincu le Président de la République d’accélérer la riposte anti-Daesh, quitte à prendre des risques d’incidents.