Alors que les préparatifs du sommet Afrique France qui doit se tenir dans la capitale Bamako les 13 et 14 janvier vont bon train, les autorités maliennes durcissent le ton vis-à-vis de la société civile. Fin décembre 2016, les manifestations pacifiques qui devaient avoir lieu en marge du sommet pour protester contre le pouvoir ont été interdites. En parallèle, un représentant de la société civile, membre de la Coalition internationale des Sans-Papiers et Migrants qui défend l’avancée des droits des sans-papiers, des migrants et des demandeurs d’asile à l’échelle européenne et internationale a été placé en garde à vue après avoir annoncé la tenue de ces manifestations.