En pleine crise financière et frappé de plein fouet par la rareté de la ressources en devises, l’Algérie observe avec inquiétude le départ massif des dividendes des investisseurs internationaux vers l’étranger. Selon un chiffre révélé à Mondafrique par un banquier très proche de la Banque d’Algérie, plus de de 4,4 milliards de dollars ont quitté les caisses des banques Algériennes pour atterrir dans des comptes bancaires hébergés à l’étranger.
Les grosses sociétés internationales installées en Algérie ne veulent plus réinvestir leurs dividendes et préfèrent les rapatrier à l’étranger vers des cieux plus cléments. Les partenaires de Sonatrach, de grosses compagnies pétrolières internationales comme BP ou Statoil ainsi qu’Anadarko, sont les principaux demandeurs de transferts de dividendes. C’est dire si la situation économique de l’Algérie leur fait vraiment peur. Les hauts responsables ne fournissent par ailleurs pas suffisamment d’efforts pour les convaincre de conserver leur argent dans le pays afin de financer de nouveaux investissements.