Sénégal – la date des élections maintenue par la cour suprême malgré les protestations

 

La Cour suprême du Sénégal a rejeté le 15 mars la requête de l’opposition, dirigée par Karim Wade et ses alliés, visant à remettre en cause la date de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars. Cette décision intervient malgré les objections de l’opposition concernant le délai de convocation pour le scrutin, qu’ils ont jugé illégal en raison de sa brièveté.

 

Les requêtes, déposées par des candidats disqualifiés, dont Karim Wade, et d’autres membres de leur camp, ont été déclarées irrecevables par la Cour suprême du Sénégal  nous a appris RFI hier. Elle a appuyé les arguments du procureur général, affirmant que la fixation de la date du scrutin relève des prérogatives présidentielles, et que les décisions du Conseil constitutionnel en matière électorale sont finales.

Un revers pour l’opposition et ses candidats

Cette décision représente un coup dur pour Karim Wade et les autres candidats recalés, qui contestent la légitimité du scrutin en raison du délai jugé insuffisant pour mener une campagne électorale adéquate. Ils estiment que cela compromet leur préparation logistique et financière, mettant ainsi en doute la légitimité du futur président élu.

Les opposants ayant déposé la requête souhaitaient un recommencement du processus électoral avec un nouvel examen des candidatures. Ils étaient déçus de la disqualification de Karim Wade en raison d’une controverse sur sa double nationalité, un problème qu’il avait depuis résolu.

Réactions des partisans de Karim Wade

À l’annonce du verdict, les partisans de Karim Wade présents à l’audience ont exprimé leur déception et leur colère. Certains ont même crié leur désapprobation, exprimant leur sentiment d’acharnement contre leur candidat. Malgré cette déception, les responsables du parti ont déclaré qu’ils attendaient de se réunir avant de communiquer davantage sur la situation.

D’autres candidats recalés, comme Mamadou Diop Decroix, ont également exprimé leur désir de stabilité politique pour que les Sénégalais puissent choisir leur président dans des conditions appropriées