Présent au grand raout de la COP 21 en novembre et décembre 2015 à Paris, Denis Sassou Nguesso n’a pas été invité à se rendre à la cérémonie de signature de l’accord qui s’est tenu à New York le 22 avril dernier. Et pour cause, depuis la réélection du chef de l’Etat congolais fin mars à la suite d’un scrutin très contesté, les relations entre les autorités congolaises et les nations unies se sont dégradées.
Le 13 avril dernier, le Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Zeid Ra’ad Al Hussein et le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon se sont inquiétés des informations alarmantes qui leur parviennent sur des violations des droits de l’homme au sud de la capitale Brazzaville, et dans la région du Pool, au sud du pays. Tous deux ont par ailleurs exigé que l’accès soit autorisé aux convois humanitaires dans cette zone. Les représailles du pouvoir congolais ne se sont pas faites attendre. Le 18 avril dernier, le représentant des nations unies pour l’Afrique centrale, Abdoulaye Bathily en visite à Brazzaville a reçu un accueil plus que glacial de la part du chef de l’Etat.