Après l’assassinat des deux orpailleurs sahraouis évoluant dans les camps de Tindouf, le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) de l’ONU a envoyé une mise en garde urgente à l’Algérie.
La plainte déposée par une ONG officiant pour les familles des deux orpailleurs assassinés auprès de la Rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires a été rapidement suivie d’effets. Dans un langage onusien inédit qui reprend l’essentiel des griefs portés par la famille des victimes contre le Gouvernement algérien, les fonctionnaires concernés ont envoyé une mise en garde où elles déclarent que « les violations semblent s’inscrire dans une tendance plus générale de violations systématiques commises par les forces de sécurité algériennes à l’encontre des réfugiés sahraouis »….
Et ce n’est pas tout. Les fonctionnaires de l’ONU enfoncent le clou: « Les familles des réfugiés sahrouis, déclarent-ils, craignent des représailles en raison de l’usage excessif de la force par les forces de sécurité algériennes « . Et aussi, « l’Algérie doit enquêter sur les abus et les violations des DH dans les camps de Tindouf, car les abus allégués se sont produits sur le territoire algérien et relèvent donc de sa juridiction territoriale ».
Mondafrique reviendra dans un papier plus complet sur ce contentieux entre l’ONU et l’Algérie