Moins d’un an après l’élection du nouveau président Faustin-Archange Touadéra, la Centrafrique est toujours en proie à une très forte instabilité. Face à ces difficultés, l’ex présidente de la Transition Catherine Samba-Panza ne ménage plus ses mots. En privé, elle dit même regretter d’avoir soutenu le candidat Touadéra lors de sa campagne électoral en 2015 sous la pression de l’ambassadeur français de l’époque Charles Malinas. Soutien sans lequel, reconnait-elle, l’adversaire principal de son poulain, Anicet-George Dologuélé aurait remporté le scrutin. Lors de la proclamation des résultats, ce dernier avait d’ailleurs accusé l’équipe de son rival de « fraudes organisées » à travers le pays.