Sonia Rolland, Miss France 2000 devenue l’hégerie de nombreuses marques et actrice black populaire, a reçu d’Omar Bongo un appartement de 800000 euros, « cadeau d’amis » selon la reine de beauté. Une information confirmée par les enquêteurs de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).
Un article de Jocksy Ondo-Louemba
Sonia Rolland, Miss France 2000 a reçu en 2003 du dictateur du Gabon (aujourd’hui disparu), Omar Bongo, un très luxueux appartement d’une valeur de 800.000 euros (soit un peu plus de 500 millions de Francs CFA), dans le très chic XVIe arrondissement à Paris. C’est ce que révèle une enquête autour d’un recel de détournement de fonds publics menée par l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).Convoquée par les enquêteurs le 6 Janvier dernier, l’ancienne reine de beauté française reconvertie dans la télévision (elle y joue actuellement une policière dans une série dénommée tropiques criminels) a affirmé qu’il s’agissait d’un cadeau qu’elle « ne pouvait pas refuser » tout en précisant ignorer qu’il s’agissait de fonds publics.
Sonia Rolland avait été invitée au Gabon entre autres pour rehausser le prestige du concours de beauté « Miss Gabon » organisé sous le haut patronage du »couple présidentiel » gabonais de l’époque : Omar et Edith Lucie Bongo. Sonia Rolland qui qualifie « d’amis » Omar Bongo et sa femme a déclaré également aux enquéteurs qu’il était question de la » remercier de l’image que je véhiculais pour l’Afrique » (sic).
Miss Pérou moins chanceuse..
Si Sonia Rolland a pu bénéficier d’un cadeau somptuaire de la part d’Omar Bongo qu’elle n’a pas pu refuser, une autre Reine de beauté venue elle aussi « promouvoir un concours de beauté » au Gabon a eu moins de chance avec le père d’Ali Bongo, actuel potentat gabonais.
Ivette Santa Maria, Miss Pérou 2004, avait été emmenée au « Palais Rénovation » dès son arrivée à Libreville. Ravi, Omar Bongo dès l’arrivée de la reine de beauté péruvienne dans son bureau «a appuyé sur un bouton et des portes coulissantes se sont ouvertes, faisant apparaître un grand lit», mais Omar Bongo s’est heurté aux scrupules de la Reine de beauté sud américaine qui raconte : «Je lui ai dit que je n’étais pas une prostituée. J’ai fondu en larmes et j’ai paniqué.».
Menacée par les gardes d’Omar Bongo d’après la presse péruvienne et séquestrée pendant douze jours, la Miss Perou 2004 avait fini par rentrer chez elle, mais sans appartement, ni lot de consolation