Par un arrêt du 12 septembre 2018, la Cour de cassation de Paris a rejeté le pourvoi de Léon Bertrand, maire de Saint-Laurent de Maroni, en Guyane. La Haute juridiction confirme donc l’arrêt du 7 mars 2017 de Basse-Terre en Guadeloupe condamnant l’ancien ministre de Jacques Chirac à trois ans de prison ferme et son âme damnée, le Centrafricano-Français Augustin To-Sah-Be-Nzah (Tossa-Benza en Centrafrique), à deux ans de prison dont un avec sursis
Mondafrique avait rendu compte de cette affaire (voir ci dessous).
Rappelons que l’affaire dite des » pots-de-vin et marchés truqués », datant de 2003-2004, de la Communauté de communes de l’ouest de la Guyane (CCOG), impliquant Léon Bertrand, et son ex. directeur général des services, le Centrafricano-Français Augustin To-Sah-Be-Nzah, a déjà fait l’objet de plusieurs décisions de justice frappées d’appel puis de cassation.
Jours tranquilles pour Augustin To-Sah-Be-Nzah
Leur culpabilité pour « corruption et favoritisme » était déjà reconnue comme définitive. Dans son arrêt du 12 septembre 2018, la Cour de Cassation confirme les condamnations prononcées par la Cour d’Appel de Basse-Terre. Léon Bertrand est notamment condamné à 3 ans de prison ferme et sera prochainement incarcéré.
Quant au Centrafricano-Français Augustin To-Sah-Be-Nzah, il coule des jours heureux et prodigue ses conseils de bonne gouvernance financière à Bangui, dans un État réputé pour être l’un des plus corrompus et des plus mal gérés de la planète. Augustin To-Sah-Be- Nzah a été élu député en 2016 et il est désormais le questeur d’une Assemblée nationale en pleine turpitude financière, où les détournements de fonds, les querelles politiques alimentant les faits divers sont ses principales activités. Rappelons que l’honorable député centrafricain a été condamné par la Cour d’Appel de Basse-Terre à 24 mois de prison dont 12 mois avec sursis et 30 000 euros d’amende. Il lui sera donc difficile de revenir en France qui, il est vrai, n’est plus actuellement une destination privilégiée.