L’ISIE, l’instance chargée en Tunisie de la régularité des élections, a retenu 26 candidats autorisés à se présenter aux présidentielles anticipées du 15 septembre (1). Les principaux courants politiques du pays seront représentés par un ou plusieurs candidats
Les principales sensibilités politiques du pays -qu’il s’agisse de la mouvance islamiste, de la tradition destourienne ou du courant laïc- seront représentés aux élections présidentielles tunisiennes dont le premier tour devrait avoir lieu le 15 septembre. Même une candidate se réclamant de Ben Ali, le dictateur qui a régné sur la Tunisie de 1987 à 2011 et dont la popularité est réelle, sera également présente lors de ce scrutin.
Après la disparition brutale du président Beji Caïd essebsi qui n’avait guère préparé sa succession, la transition politique tunisienne amorcée lors du printemps arabe de 2011, se poursuit de façon apaisée et déterminée.
Plus que jamais, le pays fait figure de laboratoire démocratique dans un monde arabe marqué par la force du courant contre révolutionnaire en Egypte, le maintien des régimes militaires en Syrie et au Soudan, la continuation de la guerre civile en Liby
(1) L’ISIE a décidé que 26 candidats pourront se pprésenter
- Mongi Rahoui
- Mohamed Abbou
- Abir Moussi
- Nabil Karoui
- Mohamed Lotfi M’raïhi
- Mehdi Jomaâ
- Hamadi Jebali
- Hamma Hammami
- Mohamed Moncef Marzouki
- Abdelkarim Zebidi
- Mohsen Marzouk
- Mohamed Seghaïer Ennouri
- Mohamed Hachemi Hamdi
- Abdelfattah Mourou
- Amor Mansour
- Youssef Chahed
- Kaïs Saïed
- Elyes Fakhfakh
- Slim Riahi
- Salma Elloumi
- Saïd Aïdi
- Safi Saïd
- Neji Jalloul
- Hatem Boulabiar
- Abid Briki
- Seifeddine Makhlouf